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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Matières d'image

Publié le 31 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Exposition virtuelle

Sabrina Ratté, "Floralia I", 2021  Animations 3D, photogrammétrie, images de synthèse, papier peint Durée : 4’ Trame sonore de Andrea-Jane Cornell Courtesy Galerie Charlot Paris

Sabrina Ratté, "Floralia I", 2021 Animations 3D, photogrammétrie, images de synthèse, papier peint Durée : 4’ Trame sonore de Andrea-Jane Cornell Courtesy Galerie Charlot Paris

L’exposition « Matières d’image » rassemble les œuvres contemporaines de plasticiens et vidéastes (Nicolas Gourault, Peter Hutton, Alice Lenay, le collectif Fossilation, Michelangelo Frammartino, Lia Giraud, Jacques Perconte…), dans un jeu de confrontations entre photographie argentique et image numérique traquant les signes de l’avenir dans les mutations du paysage, éclairés par les incendies géants que les films amateurs documentent dans de nombreuses parties du monde.

Les images constatent, témoignent, investissent, dénoncent, accusent irrémédiablement. Elles captent, surveillent, tracent, enregistrent et deviennent de véritables pièces à conviction sur l’état de notre planète. Un flux littéral, qui révèle toujours plus la dégradation de notre environnement et de nos conditions de vie. C’est un nouveau continent qui est né, qui investit notre attention, dessine nos imaginaires, nos peurs, nos fictions et nos avenirs.
Ce ne sont pas de ces images dont il s’agit ici. S’entremêlent des images argentiques, numériques, projetées  sur les murs, un écran, sur de l’eau, une membrane, des images aux matières variées, qui ont comme lien celui de l’observation du monde.
Ainsi l’exposition propose une halte, une brèche, un souffle suspendu à l’image : non celle que l’on voit, mais celle qui manque. Non celle qui n’aurait pas été filmée, mais celle qui augure d’une scène encore à venir, à la manière des prêtres de l’antiquité, qui du bout d’un bâton, tracent dans le ciel un rectangle et y observent un signe qui vient à surgir. 
Ces images laissent présager. Que va-t-il se passer dans les paysages grondants de Peter Hutton, dans les  montagnes en mutations de Jacques Perconte. Que nous révèlent les algues marines appelées « œil véritable » de Lia Giraud ou la caméra embarquée sur le dos d’un animal de Nicolas Gourault, d’une promenade non humaine à ras du sol, d’autres paysages ? d’autres représentations du monde. Que cherchent les mains des sculptrices filmées par Kelly Reichardt dans la terre, cette même terre, écorce de la planète, retravaillée par  les motifs pixélisé et hypnotiques de Nicolas Sassoon et Rick Silva qui enferment une histoire du monde… Dans ces quadrati rectangulaires, la scène qui s’y augure, par définition ne s’y trouve pas encore*.
Les images sont souvent silencieuses, seule la voix de l’artiste chamane numérique, Seumboy Vrainom :€, résonne. Autant d’histoires à suivre, d’une écologie à inventer.

 

Visite virtuelle
En compagnie des artistes
à partir du 5 février 2021

Les artistes:

  • Milieux Institute, EnsadLab et Université de Toronto Mississauga
  • Lia Giraud
  • Nicolas Gourault
  • Alice Lenay
  • Jacques Perconte
  • Sabrina Ratté
  • Nicolas Sasson & Rick Silva
  • Seumboy Vrainom :€
  • Vidéastes amateurs
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Festival Hors Pistes #16

Publié le 30 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Festival

Festival Hors Pistes #16

Festival Hors Pistes
16e édition, à suivre en intégralité en ligne
du 1er février au 14 février 2021
L'écologie des images
Exposition | Films | Rencontres-performances
Du climat aux écrans, les désordres planétaires changent notre culture visuelle. 

Durant quinze jours, le festival Hors Pistes convie cinéastes, artistes et chercheurs pour alerter les regards et entrevoir d'autres avenirs. 

 

Peut-on imaginer et pratiquer une écologie des images ?

Peut-on, aux images conquérantes, substituer des visions d’artistes en forme de présages, attachées à alerter sur les dangers et les possibles d’une transformation planétaire dont les effets sont encore à venir ?

 

Ces questions traverseront la 16e édition de Hors Pistes, festival dédié à explorer toutes les formes de l’image en mouvement, et à rencontrer celles et ceux qui en font la matière de leur création, de leur pensée et de leur écriture.

Kelly Reichardt au cinéma, Vinciane Despret en philosophie, Jérôme Bel dans le champ de la danse contemporaine, Hito Steyerl ou Nicolas Gourault dans celui des arts visuels, Philippe Descola en anthropologie des images, et bien d’autres encore guideront nos regards et nos pas.

Suivez tout le festival en ligne
où que vous soyez... 
• visite virtuelle de l'exposition
• films suivis de rencontres en ligne
• rencontres-performances filmées

 ...et au moment où vous le souhaitez
• exposition en continu
• film chaque soir, à 19h
• nouvelles rencontres-performances chaque jour, à 11h et à 17h30, ou en replay

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Exister dans un monde virtuel à travers un avatar : jeux vidéo, réalité virtuelle, univers persistants

Publié le 29 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Conférence confinée

 Exister dans un monde virtuel à travers un avatar : jeux vidéo, réalité virtuelle, univers persistants

Intervention samedi 30 janvier 2021, pour la conférence d'Armand Etienne Amato, à l'Université de Tous les Ages de L'Université Gustave Eiffel , intitulée « Exister dans un monde virtuel à travers un avatar : jeux vidéo, réalité virtuelle, univers persistants ».

Rencontrer des partenaires de jeu à travers les images en réseau, vivre des réalités fantasmagoriques grâce à la simulation informatique, voilà bien des promesses plus que réalisées, et même banalisées, qui méritent une analyse à la fois technologique et sociologique.
 
L’Université Gustave Eiffel propose aux adultes en quête de formation, d’information et de culture, de combler leur soif de connaissances et d’échanges, en participant à des cycles de conférences qui abordent différentes thématiques.
Elles sont accessibles gratuitement, à tous, sans condition d’âge ou de niveau d’études. Celles-ci ne donnent droit à aucun diplôme et ne préparent à aucun examen. 
 
Sujet : Exister dans un monde virtuel à travers un avatar : jeux vidéo, réalité virtuelle, univers persistants. 
Conférencier : Etienne Armand Amato
Thème : Représentations, images, design

Visioconférence gratuite. L'inscription est obligatoire.


Celle-ci se tiendra en visioconférence et les identifiants que vous m’avez transmis ont été envoyés aux participants qui se connecteront à partir de 13h45.


Participer à la conférence UTA
https://univ-eiffel.zoom.us/j/85043474265


ID de réunion : 850 4347 4265
Mot de passe : sur demande à Etienne Armand Amato (Facebook)
La visioconférence peut commence à 14h (comprenant questions/réponses) et termine à 16h.

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L’ENTRE [CORPS/MACHINE] - La Princesse et son Mac

Publié le 28 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

   L’ENTRE [CORPS/MACHINE] - La Princesse et son Mac

«Nous essaierons de faire l'hypothèse que l'art semble matérialiser des espaces particuliers entre le corps et la machine»


“Nous tenterons de poser l’hypothèse que l’art semble matérialiser des espaces particuliers, entre corps et machines.”

Pour le récit des aventures d'une princesse et de son Mac, écrit avec le réseau social Facebook pendant trois ans, nous parcourons ce que ces personnages représentent dans cet espace volatile et émouvant de leurs rencontres. La princesse et son Mac comprend à la fois un personnage fictif, un vrai corps et des machines. La princesse s'ouvre sur un point de vue féminin, jouant un devenir. Le Mac se réfère autant à la marque Apple qui vend des ordinateurs Macintosh à l'abréviation d'argot français.

Par le conte d’une Princesse et son Mac, écrit avec le réseau social Facebook pendant trois ans, nous voyagerons à travers ce que ces personnages représentent dans cette zone instable et mobile de leurs rencontres.La Princesse et son Mac désigneun personnage de fiction, un corps réel et des machines. La Princesse ouvre sur un point de vue féminin, jouant un devenir. Le Mac renvoie autant à la marque Apple qui vend des ordinateurs Macintosh qu’à l›abréviation argotique française.

 

Carole BRANDON, 2021, L’ENTRE [CORPS/MACHINE] - La Princesse et son Mac, 112 pages.

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L'intelligence hybride dans l'art et la science

Publié le 27 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Ateliers

L'intelligence hybride dans l'art et la science

Si vous avez un intérêt et / ou une expérience dans l'art, les sciences de la vie, les sciences humaines et les nouvelles technologies, rejoignez-nous à l'atelier Hybrid Lab Network  «Hybrid intelligentia in art and science» avec des professionnels du domaine et des conférenciers invités jette les bases de l'exploration au-delà de la vie êtres et technologies à travers l'intelligence artificielle, les sciences de la vie, l'art et la philosophie pour modéliser des compétences pédagogiques innovantes. À la fin de l'atelier, les participants en sauront plus sur les concepts d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique, qui permettent aux ordinateurs d'effectuer des tâches complexes au niveau humain.

Nous accueillons des équipes multidisciplinaires des arts, des sciences humaines, des sciences de la vie, de la communication scientifique, des entreprises, de l'ingénierie pour nous rejoindre dans ce voyage.

L'atelier aura lieu en ligne sur 5 jours, répartis sur une semaine: le mercredi 27 Janvier , vendredi 29 Janvier et  du 1er au 3 Février 2021 

Programme:

Jour 1 | 27.01.2021 | points de départ, travaux et conférences
SESSION DU MATIN 9h00-12h00 (HEC)

09h00 Ouverture

Présentation du projet Hybrid Lab Network | Júlio Borlido Santos

09h15 Accueil plénier de tous les participants et de tous les groupes (présentation thématique) | HybridLab

09h30 Moment brise-glace | Moment bureaucratique | clarification des outils en ligne | Administrateurs HybridLab (signature / confirmation de participation pour KA2 +)

10h00 Conférence 1 de la série de conférences LTTA3
Špela Petrič - artiste

11h00 Réunion de groupe ( groupe 1, groupe 2… ): 

Présentation du défi Présentation des membres du groupe,
Outils guidés possibles tels que débat orienté, pensée visuelle
Définition de stratégies,
Calendrier des réunions et stratégies pour un travail autonome dans LTTA3
12h00 midi

II - HEURES D'APRÈS-MIDI 12h00-17h00 (CET)

Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

III - HEURES DU SOIR 17.00-18.00 (CET)

17h00 Conférence 2 de LTTA3 série de conférences:
María Antonia González Valerio: La question philosophique concernant l'animal

Jour 2 | 29.01.2021 | travaux et conférences
SESSION DU MATIN 9h00-12h00 (HEC)

Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

10h00 Premier pitch - débat sur les présentations (projet d'expérimentation)

11 h 00 Conférence 3 de la série de conférences LTTA3
David Kadish: Robots endémiques: théorie et pratique

12h00 midi    

II - HEURES D'APRÈS-MIDI 12h00-17h00 (CET)

Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

III - HEURES DU SOIR 17.00-18.00 (CET)

17h00 Conférence 4 de la série de conférences LTTA3:
Rosemary Lee: Machine Learning et Notions de l'image

Jour 3 | 01.02.2021 | jour ouvrable
SESSION DU MATIN 9h00-12h00 (HEC)   

Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

12h00 midi

II - HEURES D'APRÈS-MIDI 12h00-17h00 (CET)

Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

III - HEURES DU SOIR 17.00-18.00 (CET)

17h00 Deuxième pitch - débat sur les présentations (partie résultats - expérimentation)

Jour 4 | 02.02.2021 | acheter du temps
SESSION DU MATIN 9h00-12h00 (HEC)   

Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

12h00 midi

II - HEURES D'APRÈS-MIDI 12h00-17h00 (CET)

Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

III - HEURES DU SOIR 17.00-18.00 (CET)

17h00 Troisième pitch - présentation débat (résultats complets de l'expérience et modèle)

Jour 5 | 03.02.2021 | présentations finales et la production de
Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

11h00 Quatrième pitch - débats de présentations - répétition générale (expérimentation et maquette)

12h00 midi

II - HEURES D'APRÈS-MIDI 12h00-17h00 (CET)

Pause - emplacement de travail d'équipe à distance pour les groupes

III - HEURES DU SOIR 17.00-18.00 (CET)

17h00 Présentation finale et conclusion des ateliers (présentation finale des résultats

Existe-t-il une intelligenteia hybride? À quoi devrait ressembler l'intelligentia hybride dans l'interaction technologique des êtres vivants? Quelles implications éthiques découlent de ces interactions? Y a-t-il un royaume artificiel en formation? Quelles visions sont produites dans les arts?

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Le miroir d’eau de KYIL KHOR

Publié le 26 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Exposition

© Félicie d’Estienne d’Orves, ADAGP Paris 2020 / photo © Christophe Bouder

© Félicie d’Estienne d’Orves, ADAGP Paris 2020 / photo © Christophe Bouder

Présenté dans la salle n°2 de la Fondation Vasarely, le miroir d’eau de KYIL KHOR et ses ondulations cinétiques réfléchissent les compositions verticales de Victor Vasarely.

Ce nouveau projet de Félicie d’Estienne d’Orves, lauréate du Prix international de la Fondation Vasarely pour les Arts Numériques en 2018, est issu d’une collaboration avec le GANIL (Grand Accélérateur National d’Ions Lourds) de Caen. L’oeuvre rend hommage à la série “Ondulatoires” de Victor Vasarely, réalisée dans les années 50 et aux recherches du plasticien sur la dualité onde-corpuscule de la matière.

L’artiste explore la frontière entre la physique contemporaine de l’atome et la philosophie ancestrale du bouddhisme tibétain. L’oeuvre KYIL KHOR, littéralement centre ou cercle en tibétain, s’inspire du motif du mandala. Traditionnellement réalisé en sable coloré par les moines bouddhistes, ce diagramme cosmique exprime une idée d’impermanence du réel et symbolise une structure concentrique de l’univers. 

L’œuvre musicale Kailasha1 de la pionnière de la musique expérimentale Éliane Radigue qui accompagne la sculpture se réfère au pèlerinage mental de la compositrice autour du Mont Kailash, montagne sacrée du Tibet.

Le miroir d’eau de KYIL KHOR déforme et renouvelle le regard sur l’espace environnant. À l’échelle quantique, une particule n’a pas de position bien définie et se décrit par un ensemble de probabilités ou fonction d’onde. De même que l’atome avec différents niveaux d’énergie change de forme, ici la matière du plan d’eau déploie le potentiel de ses interférences ondulatoires en chaos ordonné2.

1 Issu de la Trilogie de la Mort [1998], “Kyema”, “Kailasha”, et “Koumé”
2 D’après le maître bouddhiste Chögyam Trungpa, «Mandala Un chaos ordonné», Point 2011

 

FÉLICIE D’ESTIENNE D’ORVES (FRA)
Née à Athènes en 1979, Félicie d’Estienne d’Orves vit et travaille à Paris. 

Artiste plasticienne dont le matériau est la lumière, ses installations et performances font appel à une connaissance phénoménologique du réel et  interrogent le conditionnement de notre regard. Dans son travail, la lumière est à la fois l’outil et le sujet. Elle s’intéresse à la définition des limites de l’espace, physique et cosmologique, par la lumière et sa vitesse.

Son travail a été présenté au Centre Pompidou – Nuit Blanche – Le Centquatre 104 (Paris) – Le Fresnoy Scène Nationale (Tourcoing) – La Friche Belle de Mai (Marseille) – Cheminée EDF (Le Havre) – Abbaye de Maubuisson (Saint-Ouen-l’Aumône) – Watermans Arts Center (Londres) – New Art Space / Sonic Acts (Amsterdam) – TBA Teatro do Bairro Alto (Lisbonne) – Ars Electronica (Linz) – Elektra Festival (Montréal) – Day For Night (Houston) – OCAT (Shanghai) – Aram Art Museum (Goyang /Corée)…

ELIANE RADIGUE (FRA)
Éliane Radigue compose de la musique électronique depuis les années 1960. Elle est considérée comme une des pionnières majeures de ce genre musical, ainsi que de la musique minimale. Sa musique est un lent flux de sonorités denses subissant d’imperceptibles mutations. Une architecture intemporelle faite de vibrations graves, qui s’adresse moins à l’intellect ou aux tympans, qu’au corps tout entier.

À la fin des années cinquante, elle étudie à Paris les pratiques de la musique concrète avec Pierre Schaeffer et Pierre Henry, dont elle sera aussi l’assistante, notamment pour la réalisation de «L’Apocalypse de Jean ». Durant les années soixante elle commence à composer avec des moyens électroniques primitifs (larsens et bandes magnétiques bouclées asynchrones), mais ne trouvera que peu de reconnaissance pour ses recherches en France. C’est à New York qu’elle trouvera compréhension et émulation, au début des années soixante-dix, en explorant les voies du minimalisme naissant aux côtés de James Tenney, Charlemagne Palestine, Philip Glass, Jon Gibson et Steve Reich.

Elle a depuis composé sur les meilleurs synthétiseurs qui aient existé : Buchla, Moog, système modulaire Serge, puis Arp qui sera son instrument fétiche. Elle collabore dans les années soixante-dix avec Robert Ashley, qui lui prêtera sa voix pour les chants de Milarepa. Elle a composé jusqu’à maintenant une vingtaine d’œuvres. Depuis 2006, elle se consacre à la composition pour instruments acoustiques seuls, dont naldjorlak I, II, III, est l’aboutissement majeur.

 

CRÉDITS & MENTIONS
Une œuvre de Félicie d’Estienne d’Orves
Musique : Éliane Radigue
Consultants scientifiques : Jean-Charles Thomas, François de Oliveira, Beyhan Bastin, Anthea Fantina (GANIL)
Spatialisation sonore : Lionel Marchetti
Programmation : Sylvain Garnavault, Thomas Pachoud
Modélisation : Sebastien Wierinck Workshop (SWWS)
Fabrication : Atelier Delarasse, collectif Manœuvre
Régie : Thomas Leblanc
Producteur délégué : Nicolas Wierinck (Archer & Weaver)

Production : Studio d’Estienne d’Orves, Station Mir / Festival ]interstice[

Création réalisée en coproduction avec CHRONIQUES, Biennale des Imaginaires Numériques, coordonnée par Seconde Nature et Zinc, la Fondation Vasarely et STEREOLUX / SCOPITONE.

Avec le soutien de Normandie Impressionniste, GANIL (National Grand Accelerator of Heavy Ions), la Ville de Caen et la Ville d’Aix-en-Provence.

Avec la participation du DICRéAM (Dispositif pour la Création Artistique Multimédia et Numérique)

Remerciements : Galerie Le Toit du Monde, Interface-Z, Oblique/s, HACNUM, ESAM

A l’occasion de la remise du Prix International de la Fondation Vasarely- Biennale Chroniques 2018, à Félicie d’Estienne d’Orves, la Fondation Vasarely remercie ses partenaires institutionnels : la DRAC-PACA, la Région Sud Provence Alpes-Côte-d’Azur, le Département des Bouches-du-Rhône, Aix-Marseille Métropole – Pays d’Aix, la Ville d’Aix-en-Provence ainsi que ses partenaires privés : Gécim, Marker et Hexalab.

 

INFOS PRATIQUES
DATE

DU 14 AU 28 JAN. 2021
OUVERTURE TOUS LES JOURS DE 10H À 18H

LIEU

FONDATION VASARELY, AIX-EN-PROVENCE

TARIFS
TARIF PLEIN 12 € — TARIF RÉDUIT 9 €

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À l’École de l’Anthropocène #3

Publié le 24 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans conférence, Conférence confinée, Evenement, evenement

À l’École de l’Anthropocène #3

Du 25 janvier au 31 janvier 2021, une 3e édition hybride et ambitieuse pour explorer les défis de la question anthropocène par-delà toutes les frontières .

 

Une expérimentation réussie : « faire école » à partir de l’anthropocène
Le terme « Anthropocène » se trouve employé de plus en plus fréquemment en dehors des cercles académiques, témoignant d’une plus grande démocratisation des savoirs sur le sujet et d’une attention accrue pour les questions liées à l’écologie en général. Ce que l’on propose de nommer Anthropocène, c’est cette nouvelle époque de l’histoire où il devient clair que l’être humain est une force agissant irréversiblement sur l’entièreté des systèmes biophysiques de la planète, provoquant une crise de son habitabilité même. C’est cette question que l’Ecole urbaine de Lyon étudie, en partant de l’hypothèse que l’urbanisation généralisée de la Terre est le vecteur principal de cette entrée de nos sociétés dans cet anthropocène, qui impose de repenser de fond en comble nos manières d’habiter le Monde.
 
L’événement organisé depuis deux ans par l’École urbaine de Lyon, « À l’École de l’Anthropocène », a réussi à créer un espace novateur de débat public ouvert à toutes et tous sur cette question. Son originalité est le partage de la richesse scientifique que produit l'École, en donnant aux publics les plus variés la possibilité de rencontrer, en une semaine, des participants aux profils très divers : géographes, biologistes, philosophes, sociologues, cartographes, artistes, entrepreneurs, politiques, représentants d’associations, activistes…
La diversité des formats a déjà réussi à séduire en 2019 et 2020 un public fidèle et nombreux, et à créer une très belle émulation entre des personnes très différentes autour de tables rondes, entretiens, ateliers, émissions de radio, performances, expositions, projections et autres projets pédagogiques.
En fabriquant des situations propices au travail et aux échanges nourris, la formule éprouvée pour les deux premières éditions a réussi le pari de faire « école » de manière résolument nouvelle. Cet événement se conçoit donc aussi comme une sorte d’université de tous les savoirs.

Une édition hybride se déployant à l’international
Cette troisième édition, qui accueillera 180 participants, s’adaptera à l’expérience de la pandémie mondiale - événement pour le moins anthropocène ! - en créant les conditions de nouvelles opportunités de partage et d’échanges.

Les questions soulevées par l’actualité récente viendront, par exemple, nourrir les réflexions et discussions, la notion de la « vulnérabilité globale » ayant été choisie pour incarner un fil rouge de l’événement.
Le contexte conduit à modifier aussi radicalement les façons de faire et de redéployer l’événement. C’est pourquoi a été choisie la démarche de concevoir et d’organiser l’édition nouvelle dans un espace hybride : virtuel d’abord, afin d’accéder à une dimension plus largement internationale (collaborations avec le Nigéria, l’Australie, la Bolivie, l’Argentine, les États-Unis…). Les conditions potentielles d’accueil du public seront ajustées en temps réel en fonction des annonces gouvernementales.

 

COMMENT ASSISTER À L'ÉVÉNEMENT ? 

  • Les événements diffusés en live depuis Hôtel 71 :

La plupart des séquences seront filmées depuis Hôtel 71 et seront retransmises en direct sur ecoleanthropocene.universite-lyon.fr avant d’être podcastées. Elles seront également diffusées en live sur Facebook et Youtube. Certaines seront disponible en français, anglais ou espagnol (voir détail dans le programme)
Les conditions potentielles d’accueil du public seront ajustées en temps réel en fonction des annonces gouvernementales.  

Pour poser des questions et interagir avec les invité·e·s, le public peut utiliser Youtube, Facebook, Twitter, ou envoyer ses questions et commentaires à l’adresse : ecole.anthropocene@universite-lyon.fr

  • Les ateliers participatifs en ligne

Certains ateliers nécessitent une inscription préalable sur ecoleanthropocene.universite-lyon.fr Les inscrits recevront un lien de connexion quelques jours avant l’événement.

  • Les activités en extérieur

Des balades d’exploration des oiseaux seront proposées pour un public familial. Celles-ci sont gratuites et nécessitent une inscription sur ecoleanthropocene.universite-lyon.fr Les inscrits recevront un e-mail quelques jours avant l’événement avec un lieu de rendez-vous pour le départ.

Nous souhaitons consolider la valeur “éducative” de cet événement et faire en sorte qu’il atteigne un public encore plus varié, en assumant le parti pris d’une forme d’éducation ouverte et populaire d’excellence, tout en accentuant sa portée mondiale par le développement de partenariats internationaux. En d’autres termes, nous souhaitons porter l’ambition d’une véritable université ouverte mondiale sur les questions de l’urbain anthropocène

Michel Lussault, géographe, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon

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IMAGO

Publié le 10 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Conférence confinée

"Le Regard de Michel-Ange" par Michelangelo Antonioni

"Le Regard de Michel-Ange" par Michelangelo Antonioni

Cette première séance, qui se déroulera le dimanche 24 janvier 2021, de 18:00 à 20:00, mettra en scène une rencontre de la psychanalyse lacanienne avec la création artistique.
Ce cycle est préparatoire d'une future soirée à Strasbourg programmée en trois partie à l'Aubette, date à venir.
IMAGO est l'autre face de SICUT PALEA dont la première a eu lieu entre quatre psychanalystes sur quatre continents.
Les psychanalystes Coralie Vankerkhoven depuis Bruxelles, Manuel Hernández depuis Mexico, Jean Charmoille depuis Montbélliard et Esther Tellermann depuis Paris essayeront d'entendre et de dire quelque chose sur l'art après Lituraterre.

Ces soirées sont initiées par le psychanalyste Franck Ancel qui prépare une scénographie de "La Troisième", pour les 40 ans du décès de Lacan, après "La topologie mise en Cage" en hommage à celui-ci rue de Lille à Paris.

 

L'événement se tiendra en ligne, au lien suivant: us02web.zoom.us

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Body Remixer, de iSpace Lab

Publié le 9 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Artiste, artiste

Crédits photos : iSpace Lab, SFU

Crédits photos : iSpace Lab, SFU

L'équipe de l’iSpace Lab (Katerina Stepanova, Bernhard Riecke, and Patrick Pennefather) a créé l'installation immersive Body RemiXer qui relie les corps par le mouvement. Il s'agit d'une installation de réalité virtuelle basée sur la projection expérientielle qui explore de nouvelles formes d'interaction incarnée entre plusieurs participants où leurs corps se mélangent dans une représentation incarnée partagée produisant une interaction ludique qui vise à soutenir le sentiment de connexion et de transcendance de soi. Body RemiXer est à la fois une installation artistique et une plateforme de recherche pour l'investigation des notions de relation de nos corps avec notre sens du «soi».

Body Remixer est une installation interactive et immersive qui transforment les corps en systèmes de particules. Nous utilisons la Kinect pour tracker les corps dans l’espace, jusqu’à 6 personnes. Pendant l’expérience, les participants voient leur reflet dans un miroir virtuel projeté sur les murs, de manière à interagir directement avec le système. Ils peuvent aussi enfiler un casque VR, et les personnes autour deviennent des corps virtuels en particules. Ils n’ont alors plus aucune idée de leur identité. Tout le monde se ressemble, seulement les couleurs sont différentes.

À partir de là, selon s’ils utilisent un casque ou le système de projection, ils peuvent se faire un high-five. En faisant cela, ils connectent leurs deux corps et les particules se mettent à circuler entre eux, créant ainsi un sentiment de connexion. Ils peuvent aussi faire un high-five avec leurs deux mains. Ils échangent alors de corps et fusionnent ensemble. Il y a une sorte de superposition, on peut voit à la fois son propre corps et celui de l’autre participant. Cela est censé attiré leur attention sur la différence de mouvements.

L’idée est de les encourages à bouger ensemble, à se répondre l’un l’autre. En outre, pour renforcer cette synchronie des mouvements, nous avons ajouté une réponse audio (un bruit de tambour). Plus les mouvement des deux corps se synchronisent, plus le son du tambour est fort. Il devient moins fort quand les personnes ne bougent pas de la même façon. Les utilisateurs peuvent jouer sur le système ainsi. L’idée est aussi que ça les laisse apprendre et explorer l’installation.

Étendre les corps pour stimuler la connexion sociale dans une installation immersive.

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MACHINES & FICTIONS

Publié le 8 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Exposition

MACHINES & FICTIONS

Alors qu'il serait difficile de concevoir aujourd’hui une œuvre de fiction d'où les machines seraient entièrement absentes, cette exposition rend manifeste leur omniprésence, « invisibilisées » par leur banalité mais réinvesties par l'entremise de l’imaginaire qu’elles suscitent et des histoires dont elles font l’objet. 

Le travail de Félix Luque Sánchez interroge la manière de concevoir notre rapport à la technologie ainsi que les enjeux relatifs au développement de l’intelligence artificielle et de l’automatisation. Ses différentes installations reposent sur un assemblage de systèmes autonomes et incontrôlables dans lesquels chaque élément joue un rôle fonctionnel et visuel. Les machines y sont non seulement conçues en fonction de ce qu’elles accomplissent, mais également en tant qu’objets esthétiques. Les machines deviennent un sujet investi d'une vie intérieure à part entière, dotées alors d’imagination et que l'œuvre entend révéler - ses aspirations, ses limites, son langage. 

L’installation Chapter I : The Discovery  nous emmène à la découverte d'une entité non identifiée, d'un objet mystérieux ayant la forme d’un dodécaèdre accompagné de vidéos montrant les différentes étapes de sa découverte. La sculpture émettant sons et lumières, répond à la présence humaine, laissant voir sa volonté de communiquer. L’interaction et le comportement qui en résultent sont une imitation d’intelligence artificielle. Mais quel est son véritable degré d’intelligence ? S’agit-il seulement d’un outil de communication ou bien est-il capable d’autonomie ?

Different Ways to Infinity (D.W.I)  - Clones est une installation murale composée de deux pendules inversés montés sur un axe mécanique horizontal. Les pendules sont libres sur leurs axes, luttant contre un déséquilibre permanant comme des corps soumis à la gravité. L’échec et la vulnérabilité sont omniprésents dans ces installations qui mettent en scène des dispositifs constamment forcés à maintenir des équilibres délicats, mais aussi à poursuivre des dialogues insensés ou à générer des comptes rendus incomplets de la réalité. Il en résulte une série d’œuvres dont l’élégance technique et l’intrigante opacité fascinent le spectateur qui est autant attiré que mis à distance par ces différents dispositifs.

 

Exposition du 15 janvier au 28 mars 2021;
Vernissage le 14 janvier, à partir de 18:30.

 

CENTRE DES ARTS
Adresse:12-16 Rue de la Libération
95880 Enghien-les-Bains

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