Publié le 31 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up
Publié le 31 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans evenement, film
En conclusion à la recherche artistique réalisée au cours des huit résidences internationales du projet E/M/D/L, la soirée de présentation "E/M/D/L - Études immersives", réalisée dans la Satosphère présente trois études artistiques : Liminal Spaces, Dream Collider et Murmuration. Articulée autour de l’environnement fulldome comme instrument transdisciplinaire d’exploration de nouvelles expressions artistiques, cette sélection d’essais performatifs vacille entre spectacle, arène publique et évènement immersif.
L’ensemble de la recherche a pu bénéficier de la mise en commun et du développement des derniers outils de capture, de synthèse et de visualisation numérique (techniques de visualisation et de sonification) à travers l'échantillonnage, l'analyse IR, IRM, microscopie à force atomique, de 3d scan, de la photogrammétrie, la modélisation et la visualisation par nuages de points. Explorant ces techniques, le tryptique témoigne autant des points de vue multiples, voire hétérogènes, générés par la culture numérique qui marque notre époque, que de l’homogénéité qu’elle menace d’imposer par les processus de contrôle et de surveillance qu’elle tend à mettre en place.
Cette recherche transdisciplinaire questionne la grammaire d’un nouvel environnement de création artistique, le "fulldome", offrant la possibilité de mettre en œuvre de riches expériences propres à l’intégration du public : des univers d’interaction multi-usagers, naviguant à travers des territoires imaginaires trans-scalaires et récursifs, harnachant à la fois les mondes réels et virtuels.
Les trois représentations sont à découvrir du 26 mai eu 12 juin 2015, pour une immersion de 120 minutes.
E / M / D / L - Études immersives | SAT
Nous sommes constitués de couches, membranes, tissus, peaux, et surfaces, non seulement physiques mais d'histoires, de traditions, d'images, de paroles : des strates de sensations et accumulations...
Publié le 30 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans performance
Hiatus perturbe et trompe, surprend et interroge.
Pour les spectateurs il s’agit d’une perte de repères, ils sont dupés par leurs sens primaires. Ils sont portés par les sons et les images au delà de leurs habitudes sensitives, perturbés par les flashs lumineux et les sons électroniques provenant de différents plans.
Pour les artistes il s’agit d’une inversion des codes conventionnels du spectacle.
Hiatus ne se contente pas de relier le vivant au numérique, il les lie l’un à l’autre. La danseuse précède la musique, conduit et se joue de la vidéo. Elle est à la fois interprète et chef d’orchestre, elle déclenche et réagit. Joue avec les éléments numériques et en fait ses partenaires scéniques.
D’un point de vue technique, Hiatus fait coexister en temps réel la danse, la vidéo, la musique et la lumière grâce à un capteur : la Kinect. Le geste est capté, retransmis et analysé, déclenchant une réponse visuelle et sonore à laquelle il répond à son tour.
Précédemment présenté sous la forme courte d’un premier chapitre intitulé Interstice (voir vidéo ci-dessous), Hiatus vient écrire la suite de son histoire au Lab_Lab, du 4 au 7 juin ! Les artistes continueront à travailler sur leurs axes principaux : perturbation des sens des spectateurs, utilisation d’illusions d’optiques et sonores, et inversion des rapports traditionnels du spectacle. Ils feront entrer dans la danse des éléments plus « scéniques » tels que la lumière ou des sons acoustiques, des accessoires, une autre gestuelle…
Ils travailleront aussi la conclusion de Hiatus, reprenant, additionnant les différents éléments présents dans la pièce, les détournant, les manipulant, les déformant afin d’emmener les spectateurs dans les Hiatus de leur compréhension.
Hiatus en résidence au Lab_Lab - Evènement - AADN
est une performance de danse connectée. Et flashs lumineux et les sons électroniques provenant de différents plans. Hiatus est en résidence ce mois-ci au Lab_Lab ! Hiatus perturbe et trompe ...
Publié le 29 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans conférence
En présence de Violaine Boutet de Monvel, critique d’art pour le magazine international ArtReview, Xavier De la Porte, producteur et animateur de l’émission de radio Place de la toile sur France Culture et Marie Lechner, journaliste et auteure de très nombreux articles pour le quotidien de presse Libération.
Modération par Dominique Moulon commissaire invité.
Faut-il une critique dédiée à l’émergence du numérique dans l’art contemporain ?
Lorsqu’ils émergent, les nouveaux médias font tendance avant de se fondre dans les pratiques artistiques. Le numérique a investi toutes les sphères publiques ou privées de nos sociétés sans pour autant être véritablement repérable dans le monde de l’art contemporain. Mais est-ce le rôle de la critique, que de déceler la part numérique des œuvres dont les spécificités sont inhérentes aux médias ? Et si oui, n’est-ce pas au croisement entre les cultures numériques et l’art contemporain que doit opérer cette critique ?
" L'Art, le Numérique et la Critique "
En présence de Violaine Boutet de Monvel, critique d'art pour le magazine international ArtReview, Xavier De la Porte, producteur et animateur de l'émission de radio Place de la toile sur France ...
Publié le 28 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans evenement, artiste
Nous avons tous le pouvoir d’inspirer notre avenir ! et nous vous remercions pour votre soutien.
Devenez depuis hier co-créateur de 1 Heart 1 Tree, une oeuvre d’art monumentale et digitale qui a vocation à transformer la TOUR EIFFEL en forêt virtuelle 3D lors de la COP21 (la conférence des Nations Unies sur le climat) à Paris. Mais aussi à reforester la planète. L’objectif est de planter des millions d’arbres dans le monde !
Que diriez-vous de planter votre arbre virtuel sur la TOUR EIFFEL avec votre nom ou un message, qui poussera au rythme du battement de votre cœur grâce à une application ? Chaque arbre virtuel sera planté dans un projet de reforestation.
Pour donner vie à cette oeuvre citoyenne, nous avons besoin de chacun d’entre vous où que vous soyez dans le monde. Vous pouvez dès à présent offrir des arbres, des forêts, des expériences, des œuvres… à partir de 8€ en avant première, par ici : Kickstarter
Publié le 27 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans conférence
Corps en scène : L’acteur face aux écrans [Prise 2]
Colloque international 2015, PARIS, 3-4-5 JUIN
Sorbonne Nouvelle Paris 3 / Université du Québec à Montréal
Depuis une vingtaine d’années, l’apport des nouvelles technologies a modifié en profondeur la scène théâtrale et avec elle, le jeu de l’acteur. Désormais les corps de chair y côtoient fréquemment les corps synthétiques ou hybrides, créant des corporéités mixtes, «mi-chair, mi-calcul» (Couchot) dont l’équilibre varie selon les choix esthétiques des artistes (metteurs en scène, acteurs, concepteurs du spectacle). Que devient l’acteur dans cette confrontation avec la scène transformée? Quelles techniques de jeu ces nouvelles modalités scéniques imposent-elles aux performeurs? Comment les esthétiques nouvelles qui dérivent de ces mutations conjuguent-elles la juxtaposition du charnel et du virtuel? Comment se déploie, dans ce contexte, la présence du performeur? Comment se gère son énergie? Son rapport à la voix? À l’espace? Au temps? Au mouvement?
Le colloque que nous envisageons sera consacré à ces questions et, plus particulièrement, aux formes d’interaction entre l’acteur et les technologies sur la scène, quelque forme qu’elles revêtent (écrans, caméras, micros…) afin de montrer en quoi ces interférences bouleversent les théories du jeu qui ont prévalu jusqu’ici.
Face aux nouveaux dispositifs scéniques, l’acteur se voit contraint de développer des stratégies de travail inédites, lesquelles doivent mener à un jeu souple naviguant entre présence réelle et présence médiatisée. Le metteur en scène lui-même, développant de véritables talents de vidéastes, voire de cinéastes, se trouve au coeur de ce travail de création (FC Bergman, Bud Blumenthal, Guy Cassiers, Romeo Castellucci, Pippo Delbono, Heiner Goebbels, Ivo van Hove, John Jesurun, William Kentridge, Elizabeth Lecompte du Wooster Group, Robert Lepage, Caden Manson et Jemma Nelson du Big Art Group, Simon McBurney de Complicite, Denis Marleau, Katie Mitchell, Fabrice Murgia, Markus Öhrn, Jean-François Peyret, Alain Platel, Jay Scheib, Cyril Teste, Wim Vandekeybus, Marianne Weems, Kris Verdonck ainsi que les compagnies Berlin, CREW, Forced Entertainment, Gob Squad, Motus, Ontroerend Goed, Rimini Protokoll, Station House Opera… pour n’en citer que quelques uns). Aidé de tous ses collaborateurs, et du travail du comédien qui demeure au centre de la scène, il traduit le dialogue des corps (charnels et virtuels) en formes de présences scéniques modifiées, en altérations de l’art de dire. Comment se déclinent ces modifications au jeu scénique? Ont-elles une incidence sur les fondements du jeu d’acteur tel que véhiculé par des approches plus traditionnelles?
Confrontées à ces changements qui touchent la scène contemporaine, comment réagissent les écoles de formation de l’acteur? Demeurent-elles fidèles à une certaine conception plus traditionnelle du jeu corporel et de l’interprétation des textes? Comment négocient-elles la mutation des formes de jeu? Si toute une mouvance artistique modifie l’intégration de la présence de l’acteur en scène – et par le fait même son implication lors du travail de création – ne faut-il pas repenser la formation de l’acteur?
Tout le programme est à découvrir sur le site au lien ci-dessous.
Corps en scène : L'acteur face aux écrans
Depuis une vingtaine d'années, l'apport des nouvelles technologies a modifié en profondeur la scène théâtrale et avec elle, le jeu de l'acteur. Désormais les corps de chair y côtoient fréqu...
Publié le 26 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans festivals
Temps festif Green Days est une invitation aux échappées fertiles. Cette troisième édition du festival outdoor et pluridisciplinaire, du 2 au 6 juin 2015, fait toute sa place à la convivialité, à la proximité et explore les liens que l’on tisse avec un lieu. Car Green Days est un festival de territoire, qui parle des endroits où nous vivons.
Un enracinement que nous portons également avec les projets participatifs menés toute l’année avec des jeunes et des habitants de l’agglomération. Accompagnés par des artistes, ils s’impliquent dans la création d’œuvres proposées dans la programmation de ce temps fort.
Les artistes, justement, sont au cœur de Green Days. Plus qu’à n’importe quel autre moment de la saison, ils ont carte blanche pour nous entraîner ailleurs et nous faire redécouvrir le Pays de Montbéliard. Qu’ils viennent de France, d’Espagne ou de Belgique, qu’ils soient danseurs, musiciens, comédiens ou circassiens, ils ont en commun une belle énergie et des créations étonnantes à partager. Nous avons demandé à certains d’entre eux d’imaginer des œuvres sur-mesure et immersives. D’autres viennent dans le Pays de Montbéliard pour finaliser une création et la montrer ici en avant-première. Tous ces artistes vont irriguer la ville pendant deux semaines, de jardins interactifs en création in-situ, de parcours cinématographiques en pièces insolites, de concerts en balades gourmandes…
Installations in-situ, parcours insolites, concerts sur l’herbe, jardins éphémères… Green Days est le rendez-vous printanier de la saison. Arts de la rue ...
http://1415.mascenenationale.com/temps-fort/festival-green-days-1
Publié le 24 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up
Publié le 24 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications, appel à participation
Colloque « Signatures du monstre : penser le monstre, pensées du monstre ». Sémiotiques du monstre
Appel à communications. Colloque International (Scroll down for English)
HCTI (UBO) – Figura (UQAM)
Univ. Brest, Faculté Victor Segalen
12-13 Novembre 2015
Organisé à Brest par Hélène Machinal et Myriam Marrache-Gouraud (UBO) et Jean-François Chassay (UQAM, Montréal)
Pétri de questionnements, d’hypothèses, de descriptions paradoxales, de zones d’ombres et d’énigmes, le discours porté sur le monstre intéresse le domaine de la science autant que celui de la littérature, de l'image, ou de la création artistique au sens large. À la croisée des genres, des textes, ou des arts visuels, se pose la question des modalités d'une représentation du monstre, enjeu central de notre propos.
Afin de ne pas reproduire des analyses déjà proposées par d’autres manifestations qui se sont attachées à retracer les évolutions historiques du discours porté sur le monstre, ce colloque sera centré sur la sémiotique du monstrueux. Qu’un auteur s’occupe de créer ou figurer un monstre, qu’il le définisse comme une entité morale, individuelle ou collective, ou comme une singularité physique, le sujet monstrueux incite dans différentes mesures à s’interroger sur sa relation à la norme, et provoque une pensée de l’altérité. On peut considérer qu’il existe en grande partie dans et par le regard de l’autre, regard posé sur une différence exclue ou montrée, voire exhibée et posée comme objet de contemplation ou d’étude. Sa présence dans les collections de curiosités anciennes, dans les spectacles forains, comme dans l'imaginaire scientifique contemporain qui diffracte cyborgs, androïdes, avatars, clones et aliens en tout genre, induit divers questionnements qui peuvent concourir à dresser un répertoire de formes de pensées. Le monstre est-il considéré vivant, mort ou mort-vivant, entier ou mis en pièces, authentique ou fabriqué, séduisant ou repoussant ? A-t-il un statut d’objet ou de sujet ? En outre, si le non monstrueux pense le monstrueux, le monstre a-t-il la possibilité de manifester à son tour une pensée ? Quels critères ou signes permettent de le reconnaître comme monstre, c’est-à-dire, étymologiquement, comme prodige ou comme exceptionnelle erreur de la nature, ayant partie liée avec l’énigme du divin, avec les chimères de la fable et les figures de la transgression qui peuplent les mythes et les récits contemporains ?
Il s’agira d'abord de voir s’il est possible d’établir une typologie du monstrueux, en tentant de déterminer s’il existe des signes invariants susceptibles de tenir lieu de formes reconnaissables, ou si le monstre se situe nécessairement du côté de la surprise et de l’hapax. Le monstrueux s'inscrit-il par ailleurs nécessairement dans une dichotomie ou participe-t-il de l'inquiétante étrangeté ?
De telles observations entraînent ensuite une analyse des effets produits (frayeur, terreur, horreur, malaise, répulsion, fascination, sidération…), effets perceptibles dans les discours et les images qui se rattachent à la figure, comme le montre David Roche ((Re)Making Horror, 2014) à propos du film d'horreur. En effet, quels que soient les modes d’exposition, d’exhibition, de représentation visuelle ou écrite, les formes par lesquelles le monstre est (plus ou moins) « montré » sont fonctions de la manière de penser cette forme (radicale?) d’altérité, et de porter ladite différence (ou ladite proximité) aux yeux d’un public supposé non monstrueux. La question de savoir de quel côté de la pulsion scopique on se place peut aussi avoir une pertinence. Penser le monstre, c’est alors d’une certaine façon se penser soi-même, dans un processus spéculaire et réflexif de pensée en miroir. Chaque sujet est ainsi renvoyé à son propre regard, si ce n’est à une part obscure non interrogée.
Le monstrueux dérange en effet les catégories, brouille les frontières, mettant à l’épreuve toute parole, scientifique ou fictionnelle. Quels types de discours peuvent se mettre en place pour dire l’indicible, ou l’innommable ? La caducité du langage lui-même apparaît patente, comme un obstacle à la représentation. Si cette dernière parvient à surmonter la difficulté de voir ou de dire, elle constitue cependant peut-être une alternative : la fiction, sous l’égide de la curiosité qui dévoile le monstre, est-elle à comprendre comme ce qui permet, malgré tout, de dire quand mêmequelque chose de la réalité du monstre, laquelle dépasse souvent d’emblée toute fiction ?
Si l’importance accordée au langage induit pour les analyses des textes littéraires et des œuvres visuelles une approche sociocritique et poétique, l’approche épistémique, concomitante, permet de privilégier sans l’exclure une perspective épistémocritique, suivant les travaux de Jean-François Chassay. Cette perspective sémiotique ouverte, à l’œuvre dans l'approche de Bertrand Gervais (Logique de l'imaginaire), orientera les travaux des intervenants : il sera fructueux de se demander comment dans un discours sur le monstre les sciences alimentent les formes, les structures et les modes d’énonciation de la création artistique, et comment en retour la fiction s’inscrit dans le réemploi de connaissances, et se pose comme une forme de vitrine des savoirs, offrant des dérivatifs ou des illustrations aux formes complexes de la monstruosité.
Les propositions de communication pourront donc aborder, sans exclusive, les domaines suivants :
- formes et signes du monstrueux : approche sémiotique
- modalités de la représentation
- figures et figurations
- discours porté sur le monstrueux
- rôle de la narration, rôle de la fiction, spécificités des arts visuels
- rôle des dispositifs d’exposition, arts graphiques
- discours scientifique, imaginaire scientifique
- approche anthropologique et sociologique
- approche philosophique
Les propositions peuvent porter sur tous les supports : textuels (fiction, faits réels, essais, narrations), filmiques, mais aussi séries TV, photographie, peinture.
Modalités de soumission
Les propositions de communication (accompagnées d'une courte notice biographique) sont à envoyer aux TROIS adresses suivantes : chassay.jean-francois@uqam.ca, machinal@univ-brest.fr et Myriam.Marrache-Gouraud@univ-brest.fr avant le 30 juin 2015.
Signatures du monstre : penser le monstre, pensées du monstre. Approches sémiotiques
Appel à communications. Colloque International (Scroll down for English) HCTI (UBO) - Figura (UQAM) Univ. Brest, Faculté Victor Segalen 12-13 Novembre 2015 Organisé à Brest par Hélène Machina...
Publié le 23 Mai 2015 par Anaïs BERNARD dans performance, artiste
Dans les images d’Anne-Sarah Le Meur, nombres et boucles informatiques, couleur et pénombre, matière et mouvement, s’unissent pour produire d’énigmatiques images abstraites et organiques, espaces mouvants, sensibles, quasi-tactiles, suscitant plaisir et bonheur de voir. Cette création est à découvrir le 2 juin 2015, à 20h30.
En 1988, alors étudiante en Arts Plastiques à l’Université Paris VIII, Anne-Sarah Le Meur commence à explorer l’image de synthèse 3D. La possibilité quasi absurde de créer, par le langage informatique rigoureux, des images artistiques, sensibles, la stimule. Son goût pour la peinture l’amène à questionner les conventions esthétiques de la 3D et à en inverser la logique trop froide. Dans ses textures, le rendu filaire permet de grossir le pixel (Un peu de peau s’étale encore, 1990), alors que tous cherchent à le rendre invisible. Elle troue les formes 3D, donnant ainsi irrégularité, matière et corps aux surfaces. Puis, son espace se complexifie : auparavant unifié, clair et lisse, il se stratifie, les perspectives s’entremêlent (Horgest, 1993, Etres-en-tr..., 1994), l’œil s’y enfonce.
Au tournant 2000, Anne-Sarah Le Meur commence un projet d’installation cylindrique interactive très ambitieux, basé sur l’action du regard sur l’image et sur l’obscurité et la lumière de l’image électronique. Testant sans relâche les paramètres pour en révéler le potentiel visuel inattendu, elle trouve une lumière noire (aux paramètres négatifs), fascinante, nid et gouffre à la fois, qui évolue et joue avec une lumière claire et colorée (Œil-océan, 2007).
Anne-Sarah Le Meur
Né en 1968, Anne-Sarah Le Meur est diplômée en Mathématiques et en Esthétique. Après avoir enseigné à l’Université Bauhaus-Weimar, elle est, depuis 2000, enseignante-chercheuse à l’Université Paris I Panthéon- Sorbonne. Ses réalisations, images fixes et animées, performances et œuvres génératives, puis installations interactives, ont été montrées dans différents festivals (Cimatics, Madatac) en Europe et en Asie (expositions personnelles et Isea). Elle a bénéficié notamment du soutien d’Interface-Z, du Cube et du ZKM_Karlsruhe pour la réalisation d’Outre-ronde, son installation interactive. Depuis 2012, la Galerie Charlot montre son travail.
Anne-Sarah Le Meur - Images de synthèse, infographie, art numérique, art virtuel.
Anne-Sarah Le Meur : art numérique et images de synthèse.