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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Bonnes fêtes de fin d'année 2019

Publié le 25 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans actualite, actualité

Bonnes fêtes de fin d'année 2019

Corps en Immersion vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année!

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Chimères scientifiques : La vie rêvée des machines - Machines néphologiques

Publié le 12 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans conférence, performance

Chimères scientifiques : La vie rêvée des machines - Machines néphologiques

Le merveilleux-scientifique, genre littéraire méconnu du début du XXe siècle, regorge de machines imaginaires. La chercheuse Fleur Hopkins explore les "machines néphologiques" qui projettent sur les astres des images destinées aux extraterrestres.

Chimères scientifiques : La vie rêvée des machines
Prenons part à un voyage dans la vie rêvée des machines, conjuguée au futur antérieur. La chercheuse Fleur Hopkins propose au cours de quatre conférences de (re)découvrir un genre littéraire méconnu, le merveilleux-scientifique, en compagnie d’artistes dont l’oeuvre fait écho à cet imaginaire oublié.

 

Machines néphologiques
jeudi 19 décembre 2019 à 19h00
En pleine période d'essai de communication avec la planète Mars, Félicien Champsaur dans Dinah Samuel projette sur les astres un affichage céleste, tandis que Léon Groc, dans L'homme qui fait chanter les astres, capte la lumière lunaire pour en faire une mélodie.

Performance : 
Félicie d’Estienne d’Orves et Julie Rousse nous proposent à leur tour de tourner notre regard vers le ciel et de nous projeter dans l'espace intersidéral. Les deux artistes collaborent à l'écriture d'une partition visuelle et sonore, composant avec les distances et les spécificités d'une centaine d'objets célestes choisis : étoiles, planètes, trous noirs, pulsars, supernovas… Pour cette séance, elles proposent de lire le ciel au-dessus de nous.

Intervantes:
Félicie d'Estienne d'Orves : artiste plasticienne, mêlant sculpture, lumière et nouvelles technologies, elle explore le processus de la vision et le conditionnement du regard. Depuis 2008, elle interroge, à travers diverses installations convoquant l'astrophysique, la lumière, la matière, les limites de la perception humaine. Elle collabore régulièrement avec des musiciens issus de la scène expérimentale.

Julie Rousse : artiste sonore, improvisatrice, compositrice électroacoustique, elle est aussi phonographe passionnée explorant différentes formes de capture du son dans des contextes urbains, naturels ou industriels.

Fleur Hopkins : doctorante en histoire de l’art (Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et chercheuse invitée au département sciences et techniques de la BnF, son travail propose d’étudier la culture visuelle et les médias imaginaires du genre littéraire méconnu du merveilleux-scientifique. Elle a été commissaire de l’exposition Le merveilleux-scientifique. Une science-fiction à la française à la Bibliothèque Nationale de France et soutient sa thèse sur le sujet à l’hiver 2019.

 

Lieu:
Gaîté Lyrique
3 bis rue Papin 75003 Paris

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L'OEIL DE LA MACHINE

Publié le 7 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

L'OEIL DE LA MACHINE

A l'occasion de la réouverture du Musée Ingres, Miguel Chevalier investit la salle du Prince Noir et présente l’installation L'Œil de la machine.
Cette nouvelle œuvre de réalité virtuelle générative et interactive conçue spécifiquement pour le musée Ingres Bourdelle, revisite certains des chefs d'œuvres d'Ingres. Différents tableaux emblématiques du peintre se métamorphosent en temps réel grâce à un programme informatique. Des capteurs installés sur la voûte médiévale, saisissent les déplacements de chaque visiteur ; ceux-ci, enregistrés par le dispositif numérique, entraînent des déformations sur l’image alors projetée qui subit un processus de tessellisation, les décomposant en des milliers de polygones.
Poursuivant ainsi les déformations anatomiques voulues par Ingres qui préfère sacrifier la vraisemblance à la beauté, cette installation interactive génère de nouvelles formes. Les lignes et  contours des corps, si importants pour le peintre, sont accentués, étirés à l'extrême par le déplacement des visiteurs.
Avec L'Œil de la machine 2019 qui génère des images essentiellement algorithmiques régies par des logiques technologiques, Miguel Chevalier interroge la matérialisation de l’image à l’ère de sa reproductibilité électronique.
Cette exposition témoigne également de l’inspiration inépuisable que les œuvres d’Ingres offrent aux artistes d’aujourd’hui.

 

L'OEIL DE LA MACHINE 2019
Installation de réalité virtuelle générative et interactive
Miguel Chevalier

Musée Ingres Bourdelle, Montauban, France

Logiciel : Claude Micheli

Du 14 décembre 2019 au 15 décembre 2020

Musée Ingres Bourdelle
19, rue de l'Hôtel de ville
82000 Montauban

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Lapsus Numérique #2 « Humains et Robots »

Publié le 6 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans conférence

Lapsus Numérique #2 « Humains et Robots »

Toute l’équipe de Lapsus Numérique est ravie de vous inviter à la soirée de lancement du numéro #2 de la revue qui portera sur la thématique "Humains et Robots" . Lapsus Numérique, c’est un collectif de curieux en quête d’éclairages sur des questions de société et de cultures contemporaines, par les arts et la psychanalyse. 

Nous aurons le plaisir de vous recevoir au sein du Théatre du Toursky à Marseille, haut lieu de culture et d’engagement. 

Durant cette soirée, nous vous proposerons plusieurs tables rondes où les articles et les sujets de la revue seront discutés et débattus. Nous aurons le plaisir d’y entendre notamment Roland Gori, Psychanalyste, et Charles Mbanza, Anthropoloque du numérique.

Il semblerait également que nous recevrons durant la soirée la visite de quelques robots emmenés par l’artiste de l’hybridation France Cadet … 

Vous pourrez bien entendu y acheter la revue, qui fera 100 pages et que nous vous proposerons au prix de 12€, ainsi que les précédents numéros. 

Nous vous donnons donc rendez-vous le 12 décembre à partir de 17h.

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Mythes et limites de l'intelligence artificielle

Publié le 5 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans conférence

Mythes et limites de l'intelligence artificielle

Rencontre avec Jean-Gabriel Ganascia
Cette conférence permettra de faire le point sur différents arguments en nous éclairant sur les enjeux et les limites de l’intelligence artificielle.
Après un rappel de l’histoire de l’intelligence artificielle depuis son origine, dans les années cinquante, puis des crises successives qu’elle a connues, Jean-Gabriel Ganascia exposera l’ensemble de ses orientations actuelles en mentionnant tout particulièrement l’apprentissage machine, l’apprentissage profond (Deep Learning) et les masses de données (Big Data), qui expliquent le regain d’intérêt qu’elle suscite aujourd’hui.

L’intelligence artificielle dite forte, l’intelligence artificielle générale, la singularité technologique et les perspectives transhumanistes très en vogue aujourd’hui, affirment toutes le pouvoir illimité de la technologie.

 

JEAN-GABRIEL GANASCIA
Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) et membre de l’Institut universitaire de France, Jean-Gabriel Ganascia est président du Comité d’éthique du CNRS (Comets) depuis le 1er septembre 2016. Informaticien, titulaire d’une thèse d’université et d’une thèse d’État passées à l’Université d’Orsay, il est spécialisé en intelligence artificielle.

Ses sujets de recherche actuels portent sur l’apprentissage machine, la fouille de textes, le versant littéraire des humanités numériques et l’éthique computationnelle.

Professeur d’informatique à l’UPMC depuis 1988, il dirige l’équipe Acasa (Agents cognitifs et apprentissage symbolique automatique) du laboratoire d’informatique LIP6. Il a également créé et dirigé le groupement d’intérêt scientifique « sciences de la cognition » au CNRS. Par ailleurs, Jean-Gabriel Ganascia est membre de la Cerna, la Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche dans les sciences du numérique de d’Allistene (Alliance des sciences et technologies du numérique).

 

Jeudi 12 décembre | 17h | amphi Bazin | entrée libre sur inscription

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JOURNÉE THÉMATIQUE “DUPER LE NUMÉRIQUE : BROUILLER, EMBROUILLER, SE DÉBROUILLER”

Publié le 4 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans conférence, Ateliers

JOURNÉE THÉMATIQUE “DUPER LE NUMÉRIQUE : BROUILLER, EMBROUILLER, SE DÉBROUILLER”

JOURNÉE THÉMATIQUE “DUPER LE NUMÉRIQUE : BROUILLER, EMBROUILLER, SE DÉBROUILLER”
CONFÉRENCE
JEUDI 12 DÉCEMBRE

“De toute façon, je n’ai rien à cacher.” Cet argument éculé peut-il encore faire autorité en 2019, à l’ère post-Snowden ? Alors que la surveillance numérique est devenue omniprésente, glissant de nos écrans à nos rues, le souci de protéger sa vie privée grandit également. Qu’ils répondent à une logique gouvernementale ou économique, une multitude d’acteurs privés et publics se sont progressivement dotés d’un éventail d’outils technologiques et législatifs à même de capter nos identités, nos actions et nos émotions. Promesse d’une expérience personnalisée ou ciblage assumé, chacun y va de son argument. Une question demeure cependant : peut-on seulement encore y échapper ? 

Camoufler son identité grâce à un deepfake, empoisonner ses données personnelles, faire désapprendre une intelligence artificielle, l’Humain ne manque pas d’idées lorsqu’il s’agit de tromper la Machine. Armé de son corps, de son intelligence ou encore d’autres machines, l’Humain décline la duperie numérique sous différentes formes, à des fins défensives comme offensives. 

Quelles sont les stratégies qui permettent de tromper les systèmes numériques et d’échapper à cette surveillance omniprésente ? Qu’est-ce que le fait même d’imaginer duper la machine raconte de notre rapport à celle-ci ?

Cette journée propose d’explorer la thématique de la « duperie (du) numérique » à travers une série d’interventions et d’expériences qui en croisent les facettes technologiques, politiques, économiques et culturelles. Elle s’adresse aux entreprises du secteur du numérique (grands groupes, PME, start-up...), aux chercheurs ainsi qu’aux artistes et designers intéressés par le sujet, et est pensée comme un temps de rencontres et d’échanges, permettant de croiser réflexions, approches et travaux. 
Elle se conclura par un temps ouvert à tous les publics désireux d’en savoir plus sur cette question, qu’ils soient professionnels du numérique ou non.

Journée organisée en collaboration avec le studio Design Friction

PROGRAMME DE LA JOURNÉE
9H30 > 12H30 : CONFÉRENCES & TABLES RONDES - BATIMENT B
- Conférence “Pourquoi duper ? La surveillance numérique aujourd’hui

- Keynotes et table ronde “Comment duper ? Tour d’horizon des techniques existantes et à imaginer pour duper la surveillance
Avec Guinness (doctorante en informatique et membre de La Quadrature du Net), NORMALS (designers), Design Friction (designers) - Modération par Carine Claude (journaliste)

- Conférence “Artistes dans le numérique ou comment hacker la surveillance et beaucoup plus"
Par Dasha Ilina, artiste

 

14H30 > 17H30 : ATELIERS - STEREOLUX
Atelier n°1 : Détension
Découvrir, essayer ou fabriquer des outils d’autodéfense contre nos ordinateurs, télévisions ou téléphones (tv b-Gone, USB killer, etc…).
Animé par PiNG (Nantes) et Labomedia (Orléans)

Atelier n°2 : Ruse against the machine : imaginons les futurs de la duperie du numérique
Entre perspectives préférables et scénarios critiques, cet atelier de design fiction propose d’imaginer de nouvelles formes de duperie dans différents futurs proches. 
Animé par le studio Design Friction

Atelier n°3 : Solutions DIY pour détourner le numérique
Un atelier pour créer des solutions DIY afin de pouvoir tromper les appareils technologiques. 
Animé par Dasha Ilina

 

18H30 > 20H30 : CONFÉRENCE "DONNÉES PERSONNELLES ET SURVEILLANCE NUMÉRIQUE : DUPER OU SE FAIRE DUPER ?" - BÂTIMENT B
Alors que se multiplient les dispositifs de surveillance numérique se reposant sur l’utilisation plus ou moins consentie de nos “traces numériques”, qu’ils soient étatiques ou privés, se pose la question de notre rapport à nos données personnelles. Faut-il accepter leur exploitation, chercher à se protéger de cette surveillance qui se développe, ou chercher à en jouer, à “duper” ces dispositifs ?
Conférence tout public

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Scintillements, par Gaëtan Gromer

Publié le 3 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Scintillements, par Gaëtan Gromer

Du jeudi 12 au dimanche 15 décembre 2019, l’artiste Gaëtan Gromer, avec lequel nous venons de collaborer pendant plusieurs mois à l’occasion du projet « Le Chant des immeubles », nous présente Scintillements

Scintillements est un dispositif immersif spécialement pensé pour l’Espace Django. Il donne à entendre des compositions spatialisées pour huit haut-parleurs mis en lumière, invitant ainsi l’auditeur à découvrir à chaque instant un tableau sonore particulier. On y déambule comme on visite une exposition à la recherche, ici, d’un point d’ouïe inédit.

Gaëtan Gromer est artiste sonore. Il mène conjointement une activité d’écriture musicale contemporaine pour la scène et l’image, la réalisation d’installations sonores et de performances. Parallèlement, il anime de nombreux workshops de création électroacoustique et autour de l’usage des nouvelles technologies dans la création musicale. Il assume, depuis 2009, la direction artistique du collectif d’arts numériques sonores Les Ensembles 2.2.

Très attiré par l’interdisciplinarité, il multiplie les collaborations avec des artistes comme Maria La Ribot, Philippe Boisnard, Paul Hossfeld, Germain Roesz, Zahra Poonawala, Sylvie Villaume, Léo Henry, Stéphane Perger, etc.

 

Vernissage le 11 décembre : 19h
Exposition : du  12 au 15 décembre : 10h-18h 

Visites guidées possibles sur rendez-vous (03 88 61 52 87 ou contact@espacedjango.eu)

ESPACE DJANGO
4 impasse Kiefer
67100 STRASBOURG

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Aliquis, Exposition personnelle de Sabrina Ratté

Publié le 2 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit, Artiste, artiste

Aliquis, Exposition personnelle de Sabrina Ratté

Exposition du 15 novembre au 22 février 2020
Galerie Charlot Tel-Aviv
Vernissage le 14 Novembre, de 19h à 21h

A l’occasion de sa première exposition personnelle à Tel Aviv, la Galerie Charlot présente une sélection de vidéos et de tirages numériques de Sabrina Ratté.

Les œuvres de Sabrina Ratté, avec ses marches pseudo-brutalistes, portent les traces du travail de l’architecte et renvoient également aux projets non réalisés du visionnaire Étienne-Louis Boullée, tout comme aux labyrinthes illusoires de Piranèse et d’Escher, où des marches nous y enfoncent encore plus loin ou nous ramènent incroyablement à leurs points de départ. Entre immersion et détachement, ses vidéos-portails mènent le spectateur vers des endroits improbables, allant de la flore et de la topographie de paysages imaginaires jusqu’aux formes ondulatoires et aux masses d’étranges glitches et de plasma, inaccessibles mais transformateurs.

Sabrina Ratté nous rappelle que peu importe à quel point l’architecture moderne nous a semblé logique, elle est issue de cet endroit complexe, difficile à sonder et souvent illogique qu’on appelle l’imagination humaine.

 

Sabrina Ratté vit et travaille entre Montréal et Paris. Son travail inclut vidéos, installations, sculptures, performances audio-visuelles, impressions et réalité virtuelle. A travers la combination de vidéo analogique, de photographies et d’animation 3D, ses oeuvres se situent à mi-chemin entre l’abstraction et le figuratif, le paysage et l’architecture, et sur la fine ligne qui sépare le réel du virtuel.

Son travail a été montré à : Laforet Museum (Japon), Musée National des Beaux-arts du Québec, Dolby (San Francisco), Young Project Gallery (Los Angeles), Whitney Museum of Art (New York), Chronus Art Center, (Shanghai), Ku?nstlerhaus Bethanien (Berlin), HEK (Bâle), Museum of the Moving Image (New York), Never Apart (Montreal).

 

Galerie Charlot, 47 Rue Charlot 75003 Paris, France I 14 Kikar Kedumim Tel Aviv-Yafo, Israel

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Éloge de la métamorphose: En marche vers une nouvelle humanité

Publié le 1 Décembre 2019 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

Éloge de la métamorphose: En marche vers une nouvelle humanité

Depuis un siècle, nous sommes entraînés dans un processus de métamorphose radicale qui pourrait déboucher sur une nouvelle phase de l’évolution de l’humanité.

Le livre d’Alain de Vulpian, Eloge de la Métamorphose nous permet de plonger aux origines de cette mutation pour mieux en saisir les formes et les orientations actuelles.

La société des gens est déjà profondément transformée, ses réseaux et ses écosystèmes s’auto-organisent, des organes hybrides émergent qui commencent à assurer des fonctions de régulation et de gouvernance.

Cette métamorphose est un cadeau du ciel car elle nous prépare à relever les défis écologiques et géopolitiques du 21e siècle.

Mais les anciens pouvoirs résistent. Les évolutions indispensables vers une démocratie post-représentative, post-partisane, post-bureaucratique et vers une économie socio-attentive se font attendre. Pouvons-nous les faciliter ? L’analyse socioculturelle montre comment chacun d’entre nous, personnes, citoyens, dirigeants, membre de réseaux, d’associations ou de collectifs, pouvons participer à cette aventure et renforcer notre connivence autour de la métamorphose humaniste : Happy Morphose.

 

Alain de Vulpian, 2018, Éloge de la métamorphose: En marche vers une nouvelle humanité, Happymorphose, Format Kindle, 422 pages, 14,90 euros.

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