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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Olivier Ezratty dans Les rendez-vous du futur

Publié le 17 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Olivier Ezratty dans Les rendez-vous du futur

Rencontre avec Olivier Ezratty,
dans Les rendez-vous du futur
Le mardi 22 mai, à 19h30

Avec l’Intelligence Artificielle, l’Homme s’est pris à rêver, du meilleur comme du pire. Entre les partisans d’un avenir radieux où l’Homme sera quasi immortel et où les ordinateurs seront drôles, sexy et aimants (Laurent Alexandre, Ray Kurzweil), et ceux qui versent plutôt dans les lendemains qui déchantent – Elon Munsk, Stephen Hawking, pour ne citer qu’eux – le consensus est loin d’être atteint.

Mais l’IA n’est pas qu’un objet de débats politiques et éthiques. C’est aussi un sujet central pour les entreprises, et les start-ups s’y sont mises en masse. Oliver Ezratty, conseil pour les entreprises dans l’élaboration de leurs stratégies d’innovation et très actif dans l’écosystème des start-ups (il publie chaque année le « Guide des start-ups » et le « Rapport du CES de Las Vegas ») propose de revenir sur les usages de l’intelligence artificielle et sur la manière dont celle-ci va transformer la société, le travail et les métiers de demain.

Et en première partie de soirée, retrouvez votre magazine « Le First » consacré aux change makers, les acteurs positifs du changement !

Vivez la soirée au Cube et profitez d’un moment privilégié avec nos invités autour d’un verre après l’émission, ou vivez-la en direct (et en replay) sur rendezvousdufutur.com et sur le site du Cube.

« Les Rendez-vous du Futur » explorent le monde qui vient à travers un cycle d’émissions interactives invitant des personnalités phares de notre époque et des acteurs du changement à venir dialoguer et partager leur vision prospective. Depuis leur lancement en 2010, « Les Rendez-vous du Futur » totalisent plus de 100 émissions, 150 heures d'images en ligne, plus d’un million de vidéos regardées et une communauté qui ne cesse de grandir. Rejoignez-la !

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Phautomaton

Publié le 16 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans exposit, artiste

Phautomaton

Exposition: phAUTOmaton.
Par Philippe Boisnard
du jeudi 5 avril au jeudi 2 juin 2018

phAUTOmaton est une oeuvre, qui cherche, à partir du visage des participants créés par leur propre mot, de constituer de nouvelles configurations de communauté, de nouveaux liens inter-humaines, qui s’échappent des logiques économiques, sociales ou culturelles.
Le site qui accueille ces participations se transforme en un nouveau format de réseau social, fondé sur l’expression singulière d’un visage et d’une phrase. Plus aucune restriction ou catégorie ne permet de discriminer, d’exclure les visages.
La photographie est prise en deux formats. Un premier format, léger (jpg), sert à alimenter le site dédié à l’événement, un deuxième, beaucoup plus lourd (tiff) permet de conserver en très haute qualité (12 millions de pixel), la photographie, pour un tirage sur papier ou sur bâche ultérieur. Les communautés invisibles / Le phAUTOmaton va constituer une communauté de visages en-deçà de cette division, et de ses exclusions. En effet, du fait que l’œuvre ouvre à une carte où la communauté dans son ensemble, peut apparaître sans distinction et sans exclusion, il apparaît qu’avec ces visages de la pensée, une autre mobilité, une autre adresse pourra être inventée entre les habitants.
Avec la carte des visages de la pensée, toute personne pourra via l’application qui sera médiatisée et ouverte, découvrir ces autres visages, cette autre humanité s’adressant directement ou indirectement à elle. Il s’agit de redonner une mobilité du sens de la communauté urbaine en se plaçant au niveau de l’humanité elle-même et non pas selon des catégories de différenciation. phAUTOmaton interroge par son mode de fonctionnement les liaisons entre des individus au sein d’un territoire, d’interroger les liaisons possibles au niveau du territoire entre les différentes populations.
En effet la carte d’une ville ne rend jamais visible les flux de population, les porosités. Plus que cela un territoire urbain peut être marqué par des frontières invisibles, que certaines catégories d’habitant ne traversent pas. Ainsi, apparaîtra une communauté de visages qui souvent ne sont pas reliés entre eux sans forcément se croiser. phAUTOmaton permet alors de recréer une communauté.

Philippe Boisnard est un artiste numérique et un écrivain. Son travail porte sur la liaison entre les mots et les situations réelles – aussi bien urbaines, que festives, économiques ou politiques – afin de mettre en lumière la manière dont le sujet contemporain s’incarne dans des réseaux de communication.

Il a reçu en 2013 le e-trophée d’or lors des vœux de l’Internet au Cube, où a été présenté pour la première fois le phAUTOmaton. Son œuvre a été présentée en février 2013 à Tokyo à l’Institut Français pour le festival Digital Choc, et en mars 2013 à Montréal à la SAT dans le cadre du Printemps des Poètes.

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CAGE & LOST

Publié le 15 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans film, evenement

CAGE & LOST

Programme de deux expériences immersives présentées dans la Satosphère. Lancé par "CAGE", un film d'animation librement inspiré du roman «The Star Rover» de Jack London, par Past Video. Suivi par "Lost", une exploration perceptuelle et stroboscopique, par Ulf Langheinrich.

Mardi au samedi
À 19h, 10 au 21 avril et 1 au 5 mai
À 20h30, 24, 26, 27 et 28 avril
Billet régulier : 25.00$ / billet étudiant : 22,25$ - Achetez en ligne ici (et à la SAT)
Durée : 50 minutes

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AlterEgo, le casque qui lit dans vos pensées

Publié le 14 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans actualité, technologie

AlterEgo, le casque qui lit dans vos pensées

AlterEgo est un système portable, non invasif, développé par une équipe de scientifiques du Massachusets Institute of Technology (MIT). Cette interface cerveau-machine fonctionne en boucle fermée et permet aux humains de converser en langage naturel à large bande passante avec des machines, des assistants d'intelligence artificielle, des services mais également s'appliquer d’un point de vu médical. l pourrait par exemple permettre à des personnes qui n’ont plus de larynx ou qui souffrent d’affections graves liées à la parole de s’exprimer. En connectant le dispositif à un ordinateur équipé d’un synthétiseur vocal, ce dernier serait en mesure de retranscrire les pensées de l’utilisateur à haute voix.

Le dispositif utilise la conduction osseuse (aussi appelé ostéophonie) pour transmettre les informations. Les os du crâne agissent comme vecteur du son par vibration, et ce, jusqu’à l’oreille interne. Cela permet un échange complètement silencieux entre AlterEgo et son porteur. Cette méthode est utilisée pour faciliter le système de calcul du langage naturel bidirectionnel, où les utilisateurs reçoivent une sortie sonore à travers des écouteurs à conduction osseuse sans obstruer les sens physiques de l'utilisateur. Cela permet à un utilisateur de transmettre et de recevoir des flux d'informations vers et à partir d'un dispositif informatique ou de toute autre personne sans aucune action observable, à la discrétion et sans invasion de la vie privée de l'utilisateur.

Les premiers tests réalisés par Arnav Kapur, diplômé du MIT Media Lab et chargé de ce projet, et son équipe sont très concluants. Même si les premières expérimentations étaient assez simples (analyse de la subvocalisation pendant une partie d’échec ou la résolution de problèmes mathématiques simples), AlterEgo a réussi à communiquer avec son utilisateur avec une précision de 92 %. Le dispositif n’avait certes appris qu’une vingtaine de mots sur les 200 000 possibles en langue anglaise, mais le taux de réussite est encourageant.

AlterEgo vise à combiner les humains et les ordinateurs - de sorte que l'informatique, l'Internet et l'IA se faufilent dans la personnalité humaine en tant que «second moi» et augmentent la cognition et les capacités humaines.

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Atelier des lumières, une immersion dans l'art!

Publié le 13 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans lieux & festivals, exposit

Atelier des lumières, une immersion dans l'art!

Paris accueille son premier centre d'art totalement numérique, mi-patrimonial mi-contemporain, dans le XIe  arrondissement. L'aventure commence en 2013 lorsque Bruno Monnier, Président de Culturespaces, découvre l’ancienne fonderie inoccupée. Après avoir développé les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence, il a l’idée de créer à Paris un centre d’art numérique. La famille Martin, séduite par ce projet, accepte de lui louer la grande halle et ses annexes. Quatre ans plus tard, après d’importants travaux, l’Atelier des Lumières ouvre ses portes au public avec 3 expositions inaugurations : « Gustav Klimt » et « Hundertwasser » – réalisées par Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi – et « POETIC_AI », installation contemporaine proposée par le collectif Ouchhh.

Dissimule derrière la façade ordinaire d'un immeuble des années 1960, le lieu offre 3000 m²  de surfaces de projection, avec plus de 10 mètres de hauteur sous plafond. L'ensemble a été entièrement remodelé et, surtout, insonorise pour accueillir I'équipement ultra-sophistique nécessaire a l'orchestration de ce spectacle multimédia stupéfiant. Le visiteur y entre comme au cinéma par de larges portes et pénètre dans une nef industrielle subtilement retravaillée. Le spectateur se trouve plonger dans une multitude d'images, plus exactement 3000 images déversées dans ce bain numérique par 14 vidéoprojecteurs. Le tout est synchronisé le procédé Amiex (Art & Music Immersive Experience), mis au point par les réalisateurs. L'idée est bien celui des arts immersifs: faire vivre une expérience singulière par imsertion en décuplant les possibilités visuelles face aux œuvres d art sans chercher a les expliquer ou a les contextualiser.

Pour cette ouverture, 3 expositions sont à découvrir:

  • Gustav Klimt,
    Une exposition numérique immersive réalisée par Gianfranco Iannuzzi - Renato Gatto - Massimiliano Siccardi - avec la collaboration musicale de Luca Longobardi
    Du 13 avril au 11 novembre 2018
  • Hundertwasser, sur les pas de la Sécession viennoise,
    Une exposition numérique immersive réalisée par Gianfranco Iannuzzi - Renato Gatto - Massimiliano Siccardi - avec la collaboration musicale de Luca Longobardi
    Du 13 avril au 11 novembre
  • Poetic_Ai
    Une installation numérique créée le collectif Ouchhh
    Du 13 avril au 31 août
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Séminaire doctoral en ethnoscénologie (EDESTA, EA1573)

Publié le 12 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Séminaire doctoral en ethnoscénologie (EDESTA, EA1573)

Le Séminaire méthodologique transversal de Recherche-création, de l’école doctorale EDESTA et le Séminaire transversal interaxes de l’EA 1573 « Scènes du monde, création, savoirs critiques », qui se tiendront successivement le lundi 16 avril prochain à la MSH Paris Nord (14h-17h), puis à  l’INHA (18h-20h). 

 

 LUNDI 16 AVRIL,  14H00 – 17H : 

SÉMINAIRE MÉTHODOLOGIQUE TRANSVERSAL EDESTA DE RECHERCHE-CRÉATION

Amphi, Maison des Sciences de l’Homme de Paris Nord
20, Avenue George Sand 93210 La Plaine Saint-Denis 
Métro Front populaire
[ORGANISATION : Jean-François Dusigne, Patrick Nardin, Soko Phay­]

 

- Marcus Vinicius Borja | Docteur (SACRe): « Poétiques de la voix et espaces sonores : la musicalité et la choralité comme bases de la pratique théâtrale »

Dir. Jean-François Dusigne (Scènes du monde, création, savoirs critiques). Cette recherche doctorale d’art et de création a pour but de démontrer et faire agir, de manière consciente et organique dans le travail du plateau, la similarité des modes de perception du temps dans la musique et dans le théâtre et proposer, à partir de la vocalité, une base solide et un langage commun au travail de l’acteur, du musicien et du metteur en scène.

- Carole Fékété et Ariane Tillenon | Doctorantes (EPHA): « Une recherche entre savoirs et savoir-faire : penser avec l’art »

Le séminaire propose de réfléchir sur les possibilités d’une recherche-création fondée sur une expérience de l’art. La théorie ne peut être ici l’explication de la pratique ; quelle est alors sa place là où l’essentiel semble avant tout de produire des œuvres et non le discours qui les accompagne ?

Ce séminaire prendra comme point d’appui les ateliers de recherche-création organisés au Cambodge et au Rwanda. Il posera ainsi la question d’une recherche-création dans un contexte précis lié à la violence extrême et l’absence de traces. Face à ce manque comment créer et penser la recherche ? Quelles méthodes de travail seraient à inventer ?

 

LUNDI 16 AVRIL,  18H00 – 20H00 : 

SÉMINAIRE DOCTORAL TRANSVERSAL DE L’EA 1573
Salle Benjamin INHA
2 rue Vivienne, 75002 Paris
[ORGANISATION : AXE ETHNOSCÉNOLOGIE]

 

- 18h-18h20 : 

De l’apprentissage et la sensorialité aux paradigmes des corps en mouvement (2009-2019), Pierre Philippe-Meden, docteur.

Les travaux de la Société française d’ethnoscénologie (SOFETH) et le renouveau de la revue L’Ethnographie. 

- 18h20-18h40 :

 Analyse, typologie et cartographie des arts du spectacle en milieu hospitalier et milieu carcéral, Jérôme Dubois, MCF ; Vincent Clavel, Sophiapol (Nanterre, EA3932).  

Présentation d’étape du projet UPL (trois ans), lequel porte sur les arts du spectacle dans les hôpitaux et les prisons. Evocation d’un atelier théâtre en milieu psychiatrique.

- 18h40-19h : 

Expérimentations de dispositifs pédagogiques innovants sur l’entretien clinique médical, associant recherches théâtrales, anthropologiques et médicales. Jean-François Dusigne, professeur ; Gilles Remillet, MCF cinéma anthropologique et documentaire EA 4414 Histoire des arts et des représentations (Paris Ouest) ; Wilfried Bosch, docteur (axe esthétique, EA 1573) ; Georges Gagneré, Mast (axe esthétique).

Poursuite collaborative du projet sur les « processus de direction d’acteur, de transmission et d’ échanges » dans le cadre de l’actuel projet  labex ARTS H2H « Consultation médicale virtuelle : un jeu de rôle sérieux. Expérimentations numériques et enjeux sociaux à propos d’un serious game pour une simulation pédagogique de l’entretien clinique médical ». Présence sensible des acteurs dans un dispositif technologique. 

- Pause (15 minutes)

- 19h15-19h40 : 

Théâtre in situ et patrimoine : la dramaturgie urbaine à l’épreuve. Représentations théâtrales et recherche in situ, Louise Roux, docteure ; Frederico Nepomuceno, doctorant.

Ouverture de l’action théâtrale en milieu urbain à partir de l’expérience vécue de l’appropriation de la gare de Barra do Pirai (ville moyenne de Rio de Janeiro), abandonnée depuis vingt ans. Notre travail collectif de construction scénique avec la population locale repose sur une expérience immersive dans la durée - résidences de trois mois au sein même de cette gare - appliquée à chaque processus de création théâtrale (2014,  2015 et 2016).

Les possibles et limites de soutenabilité d’une telle action dans une ville marquée par le manque de structure institutionnelle et de dynamisme culturel. Les enjeux d’une pratique in situ. 

- 19h40-20h : 

sken@s — Fonds documentaire en Ethnoscénologie, Jean-Marie Pradier, professeur émérite ; Lee Hyun Joo, docteure

Soutenu par le Labex Arts H2H, hébergé par la MSH Paris Nord, le projet “Fonds ethnoscénologie : archivage et numérisation” a eu pour objectif de recenser, conserver et partager les archives de l’ethnoscénologie afin de mettre cette documentation au service des chercheurs. Un modèle de plate-forme innovante, mondiale, multilingue et interactive a été élaboré. Sken@s 

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Simulacre numérique. Mort ou vivant ?

Publié le 11 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Simulacre numérique. Mort ou vivant ?

Simulacre numérique. Mort ou vivant ? - Conférence de Régis Cotent
mercredi 25 avril à 19:00 - 21:30
PointCulture Louvain la Neuve
Place Galilée, 9a, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve

À la demande de Transcultures, Régis Cotentin propose une conférence (Le simulacre numérique. Mort ou vif ?) qui fait écho aux thématiques explorées dans les deux volets de l’exposition Écritures Numériques proposée au Musée L ainsi qu’ à ses propres films et installations qui confient son vécu à l’évanescence des images vidéographiques et digitales. Pour l’artiste visuel/commissaire d’exposition, se consacrer pendant plusieurs années, comme il l’a fait récemment pour son doctorat, à l’étude du Simulacre numérique, les images digitales au défi du vivant fut, fut une autre manière de faire œuvre.

Son intervention illustrée par plusieurs exemples extraits d’œuvres phare d’artistes contemporains et personnelles, croise ses différentes résonances critiques pour mieux interroger les enjeux des images/simulacres numériques.

Vous pouvez aussi retrouver ici son introduction aux concepts de disnovation et de Cabinet de curiosités numériques sur le blog.

En partenariat avec l’UCL Culture et Point Culture, Transcultures inaugure à l’occasion des Transnumériques#6, le cycle Penser les cultures numériques invitant des créateurs, curateurs, organisateurs, philosophes, sociologues, penseurs… à partager, le temps d’une soirée conviviale, leur point de vue critique et leur démarche et à débattre avec le public de différents enjeux aux confluents des mutations arts/ technologies/médias/société.

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Quand la réalité virtuelle nous permet de nager avec les dauphins

Publié le 10 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans actualité

Quand la réalité virtuelle nous permet de nager avec les dauphins

Si seulement nous pouvions nous voir à travers les yeux d'un dauphin,
nous pourrions atteindre la paix mondiale en une génération.

https://thedolphinswimclub.com/

Sjollema est une artiste qui partage son temps entre ses studios aux Pays-Bas, au-dessous du niveau de la mer, et la Suède, au bord de la mer. Depuis qu'elle a découvert, par hasard, un grand dauphin à gros nez en 1993, elle a été enchantée. Il en résulte un voyage pour rencontrer et parfois nager avec les dauphins et les baleines libres partout dans le monde.

"Rien n'a plus parlé à mon imagination que de regarder dans les yeux d'un cétacé, il y a le sentiment d'un être très ému qui vous regarde volontiers. Il semble toujours y avoir cet élément de magie autour des baleines et des dauphins. Au cours de toutes ces années, j'ai vu beaucoup de gens profondément émus. C'est l'expérience que nous aimerions partager avec vous. Pour tous ceux qui ne peuvent pas être là-bas dans les océans (tout le temps), la technologie étonnante de VR les ramènera à la maison! Et mieux encore, les dauphins restent dans leur propre maison, les océans libres du monde!"

Benno Brada a une longue expérience dans le conseil en affaires (Université de Nijenrode, Harvard). Il apporte toute son expertise et son énergie pour gérer le Dolphin Swim Club. Avec sa femme Marijke Sjollema, il partage un amour profond pour les cétacés et il l'a accompagnée dans de nombreuses aventures océaniques.

Nous poussons la qualité, la créativité et le facteur WOW au niveau supérieur dans toutes les formes de solutions vidéo 360° et de réalité virtuelle. Depuis 2009, notre équipe de production et nos développeurs expérimentés à 360° recherchent des collaborations fructueuses et une passion insensée pour des expériences immersives inspirantes.

"Ce projet est très spécial pour nous. Au lieu de travailler principalement sur des campagnes commerciales avec des durées d'attention élevées (mais courtes), notre technique peut vraiment créer une valeur ajoutée à ce projet. Nous pouvons vraiment enrichir la vie des gens, les faire sourire et contribuer à la recherche de la technologie de réalité virtuelle dans les soins de santé mentale."

 

Lors de la 20e édition de Laval Virtual, le salon des réalités virtuelles et augmentées, un bassin rempli d’eau a été installé. Le Dolphin Swin Club propose d’y plonger pour nager avec des dauphins… virtuels. Une attraction a laquelle je n'ai pas pu résister. C'est donc équipée d'une combinaison de plonger mis à disposition par l'association, d'un masque étanche relié à un tuba et à un smartphone qui projette des images à 360°, que je m'immerge dans cette piscine. Et là, la magie opère! Je me trouve plonger à des milliers de kilomètres de Laval (Mayenne) plus exactement dans la mer Rouge égyptienne. Après quelques brasses circulaires, je me décontracte et peux observer un banc de dauphins à mes côtés dans ce bleu azure. La tête sous l'eau, émerveillée par cette expérience, j'en oublie complètement le contexte de ce Salon et du hall « Revolution » qui réunit les projets les plus innovants dans lequel je me trouve en réalité. L'eau servant de conducteur, je peux entendre le chant des dauphins qui résonne. L'enveloppement de l'eau sur ma peau, cette ambiance sourde et relaxante, ce paysage marin qui s'étend devant moi à perte de vue accentuent l'immersion. La réalité est plus brutale lorsque je percute de plein fouet une des vitres de l'aquarium. Il n'est pas évident de se situer sous l'eau et d'appréhender le volume dans lequel nous sommes en flottaisons. Après quelques minutes d'exploration, je remonte le petit escalier, me sèche et reprends ma visite du Salon de Laval Virtual décontractée, relaxée et avec la sensation d'avoir voyager.

Anaïs BERNARD

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Surface fabrication, image fabrication

Publié le 9 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Surface fabrication, image fabrication

Nous distinguerons tout d’abord l’artificialité comme projet récent de production d’une subjectivité (l’intelligence artificielle) de l’artefactualité comme projet très ancien de production d’une objectivité (un artefact, quelque chose qui a été voulu et qui n’a plus besoin de cette volonté pour être ce qu’il est).
Après avoir pris acte de la crise d’une définition d’un artefact comme produit de l’art (donc d’une fin) opposé aux produits spontanés de la nature (donc d’une simple cause), nous proposerons de penser des degrés d’artefactualité, c’est-à-dire des degrés d’intégration de représentations dans la production d’objets.
Concevant l’imagination comme la faculté de produire des images, nous envisagerons la possibilité de production artificielle d’images artefactuelles, depuis Niepce ou les publicités de Kodak (« appuyez sur le bouton, nous faisons le reste ») jusqu’au récent réseau neuronal artificiel conçu par des scientifiques japonais pour transcrire des images mentales.
Nous nous demanderons enfin s’il existe une différence entre faire des images et se faire des images, entre l’imagination, productrice d’images extériorisées, et l’imaginaire, création d’images intériorisées.
Reconnaissant l’existence nécessaire d’une imagination artefactuelle, nous estimerons néanmoins qu’il n’existe pas encore d’imaginaire artificiel.

 

Entrée libre et sans inscription
Intervenants : Jussi Parikka et Tristan Garcia
Date et heure : 16 avril 2018 – 14h-16h
Lieu : École Normale Supérieure – salle Dussane
45, rue d’Ulm, Paris 75005

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ExoSkin : une combinaison haptique pour ressentir le Toucher en réalité virtuelle

Publié le 6 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans technologie

ExoSkin : une combinaison haptique pour ressentir le Toucher en réalité virtuelle

NeoSensory, une société spécialisée dans les combinaisons haptiques vient d'annoncer s'être associée à High Fidelity, la plateforme conçue par le créateur de Second Life qui permet de parcourir des mondes virtuels persistants en réalité virtuelle. L'objet de cette association est le lancement d'une version bêta d'une combinaison haptique ExoSkin qui promet de retranscrire des sensations de toucher réalistes, précises et en temps réel dans les mondes virtuels grâce à ses 32 moteurs de vibration.

Cette combinaison est actuellement en pré-commande pour 399$ sur le site de NeoSensory.

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