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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

appel a communications

Faire et défaire. Les arts de la marionnette à l’épreuve de la mécanique des fluides

Publié le 22 Juillet 2014 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel a communications

FAIRE ET DEFAIRE

Les arts de la marionnette à l’épreuve de la mécanique des fluides

 

Construits autour de figures bricolées, appareillées, récupérées, les arts de la marionnette ont largement exploré les matériaux bruts tels que le bois, le papier, le métal, etc. Le bricolage, le recyclage ont également été l’occasion de faire émerger des figures ou à défaut des objets qui, une fois manipulés, détournés, construisaient une fiction narrative ou visuelle – un spectacle.

Depuis quelques années, des marionnettistes investissent des matériaux différents, moins malléables et qui se dérobent à la forme : les fluides. L’eau dans plusieurs de ses états est ainsi l’occasion de la construction de figures fragmentaires réalistes chez Elise Vigneron (Impermanence, 2013) ; chez Arnaud Louski-Pane, c’est l’hélium qui est propice à investir la matière et ses propriétés, à explorer des « rites gravitaires » (To fall is to understand the universe, avec Laurent Chanel, 2013).

Héritée en partie du théâtre de matières allemand, dans lequel la matière prend forme et se transforme au cours même du spectacle, cette voie du théâtre marionnettique, dont la dénomination peut faire débat[1], est souvent le fait d’artistes formés conjointement aux arts plastiques et aux arts de la marionnette[2] et soucieux d’interroger la matière et ses propriétés physiques. Les fluides les intéressent tout particulièrement à l’état liquide et gazeux, en cela qu’il s’agit de « structures désordonnées », c’est-à-dire d’ensembles dont les molécules sont libres de se déplacer au hasard. C’est évidemment au cœur de ce hasard qu’intervient la manipulation du marionnettiste : la matière a-t-elle nécessairement vocation à devenir objet ou corps ? La manipulation des fluides, matières informes aux molécules faiblement liées, n’est-elle pas au contraire l’occasion d’interroger à nouveaux frais la relation manipulateur-manipulé ?

 

A partir de la venue d’Elise Vigneron – qui explore les états de matière, à travers un travail sur la glace, la fumée et la vapeur – et de la résidence à l’Université Joseph Fourier d’Arnaud Louski-Pane[3], nous proposons d’interroger ces états de matière et les gestes qu’ils impliquent : quelles potentialités offrent les fluides et comment les marionnettistes s’en emparent-ils ? Vers quel(s) langage(s) scénique(s) emportent-ils la manipulation, ouvrent-ils à une nouvelle poétique du plateau ?

 

Nous ne limiterons pas les réflexions à ces deux artistes et à leur production et nous espérons au contraire voir émerger des propositions autour d’autres spectacles[4]. Les pistes privilégiées sont les suivantes :

Trajets : dans son spectacle Impermanence, Elise Vigneron donne à voir l’eau sous plusieurs états : solide à l’état de glace, liquide, ou gazeux à travers un jeu sur la vapeur ; on pourra alors interroger le passage d’un état à l’autre, le savoir et les gestes qu’il suppose et s’interroger sur l’apport dramaturgique et/ou esthétique de ces différents états de la matière ;

Rencontres : manipuler un fluide n’est pas manipuler un objet ou un corps autre, solide et achevé. Les mousses avec lesquelles jouent Arnaud Louski-Pane sont en mouvement constant et ne se laissent pas facilement appréhender ni enserrer dans une forme ; quelles interactions ces matières engagent-elles avec le corps du manipulateur ? Comme le bois ou le sable par exemple, sont-elles susceptibles de faire figure, d’être la matière première d’un corps en construction ou ne constituent-elles qu’un milieu dans lequel la figure marionnettique et son manipulateur sont susceptibles d’évoluer ? Comment manipule-t-on ce qui n’a pas de forme ?

Dramaturgies : dans quelles dramaturgies ces « impalpables » s’inscrivent-ils ? Le recours aux fluides, s’il est parfois la conséquence d’une méfiance vis-à-vis de la représentation, construit-il toutefois des personnages sous la forme d’ébauches, voire de figures ? Les dramaturgies auxquelles il donne lieu reposent-elles sur le déroulement d’une action et la construction d’une narration, ou sont-elles structurées, de manière plus fragmentaire, par les espaces, les mouvements et les atmosphères créés par les changements d’état de la matière ?

 

Les propositions de communications (2500 signes maximum), accompagnées d’un titre et d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer AVANT LE 30 JUILLET à :

julie.valero@u-grenoble3.fr

aurelie.coulon@u-grenoble3.fr

 

Cette journée d’études est organisée par Aurélie Coulon et Julie Valero (CINESTHEA, EA 3748, Université Stendhal – Grenoble 3) et Sylvie Reghezza (Chargée Mission culture, Université Joseph Fourier).

Elle est soutenue par le Service Culturel de l’Université Stendhal – Grenoble 3, le service culturel Inter-U Grenoble Universités, THEMAA, l’Espace 600.

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Art et Nouvelles Technologies n°1- Appel à contribution : Poétique des données

Publié le 18 Juillet 2014 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel a communications

Art et Nouvelles Technologies n°1

Appel à contribution : Poétique des données.

 

Revue ANT | Art et Nouvelles Technologies

Direction éditoriale : Mathilde Chénin, Florent Di Bartolo, Pierre Vialle

Conseil de rédaction : Jeff Guess, Julie Morel, Julien Prévieux

 

Premier numéro dirigé par Mathilde Chénin et Florent Di Bartolo

À paraître au Printemps 2015

ANT est une nouvelle revue consacrée aux relations qui existent entre l’art, la science, et les technologies numériques. La revue a pour but d’assurer la publication d’articles de qualité, d’un haut degré de clarté et d’accessibilité, écrits non seulement par des chercheurs, mais aussi par des artistes et des critiques d’art. Par la traduction d’articles scientifiques, elle vise aussi à assurer la diffusion de textes récemment publiés et jugés importants par rapport aux sujets traités.

 

Pour son premier numéro, intitulé Poétique des données, la revue ANT s'intéressera en premier lieu aux écrits portant sur l’analyse de dispositifs artistiques :

- utilisant des algorithmes pour traiter, classer et donner accès à des données ;

- entraînant la constitution de collections d’objets, de bases de connaissances ;

- engageant leur auditoire dans un acte de création collectif ;

- proposant une visualisation de données (textuelles, visuelles et sonores).

 

Les articles (maximum 25 000 signes espaces compris) pourront aussi traiter de la visualisation des données dans le champ des arts, de son histoire, de ses caractéristiques et éventuelles spécificités, ou encore, de ses relations avec d’autres champs disciplinaires.

 

Les propositions d’article (500 mots maximum) sont à faire parvenir avant le 28 juillet 2014 accompagnées d’une courte notice biographique à l’adresse suivante: revueant@gmail.com

 

La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail. Toutes les propositions soumises dans les délais seront évaluées par le comité de sélection.

En complément des articles, la revue intégrera des visuels à condition que ces derniers soient en règle avec la législation en vigueur concernant les droits d’auteur, les droits à l’image et les droits de diffusion.

 

Modalités de sélection:

Le comité de lecture sélectionnera les résumés retenus et donnera sa réponse au plus tard le 1er novembre 2014.

L’article complet écrit en français devra être envoyé par les auteurs par courrier électronique le 28 févier 2015 dernier délai.

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Design et imaginaire

Publié le 4 Juin 2014 par Anaïs BERNARD dans appel a communications

Design et imaginaire

Design et imaginaire (#DiMnim) est un colloque interdisciplinaire et interprofessionnel ouvert à la fois aux chercheurs en design de toutes les disciplines et aux professionnels du design de tous les secteurs. Dans une logique d’innovation académique, il est conçu à la fois comme un colloque scientifique et comme un événement culturel et créatif ouvert sur la ville et les publics. C’est pourquoi il a lieu pendant la Fête de la science 2014 à Carré d’Art, à Nîmes, en partenariat avec le Labo2 Laboratoire des usages de Carré d’Art Bibliothèque.

Dans cet esprit, nous recherchons des contributions de haut niveau scientifique qui possèdent en même temps un haut degré de clarté et d’accessibilité, loin des effets de jargon. Nous attendons des propositions et des présentations dont le titre est attractif et dont l’idée centrale est présentée de manière efficace et lumineuse. La participation des doctorants et des jeunes chercheurs est vivement souhaitée.

Deux types de soumissions sont acceptés, communication orale (A) ou poster (B).

 

A. Soumettre une proposition de communication orale

Date limite : 16 juin 2014 à 23h59 (heure de Paris).

Une communication orale est une intervention de 15 minutes au sein d’une table ronde : ce format d’intervention convient aussi bien aux chercheurs et jeunes chercheurs issus du monde académique qu’aux professionnels en exercice ayant une pratique de designers-chercheurs.

D’une longueur maximale de 1500 signes, en langue française uniquement, les propositions sont à soumettre par voie électronique via le formulaire en ligne suivant :  http://goo.gl/H08YQV

Toutes les propositions soumises dans les délais seront évaluées par le comité : 3 communications par table ronde seront retenues, soit en tout 9 communications orales sélectionnées. Critères d’appréciation : qualité scientifique et adéquation avec la thématique du colloque ; clarté et accessibilité du propos. Le programme inclura également des conférenciers invités.

 

B. Soumettre une proposition de poster

Date limite : 16 juin 2014 à 23h59 (heure de Paris).

Un poster est une affiche imprimée au format A0 mêlant des éléments visuels et textuels et destinée à présenter une recherche en design ou un projet de design : ce format convient particulièrement aux jeunes chercheurs, aux doctorants, aux étudiants en Master ou aux professionnels en exercice.

Les propositions de poster sont à soumettre par voie électronique en 2 étapes :

  1. Remplir le formulaire en ligne suivant : http://goo.gl/H08YQV
  2. Envoyer un prototype au format A4 en un seul fichier PDF à l’adresse : design.et.imaginaire@gmail.com

Seules les propositions de poster respectant ces 2 étapes seront examinées. Critères d’appréciation : adéquation avec la thématique du colloque ; clarté et lisibilité, capacité à vulgariser, équilibre visuel/textuel, design graphique.

 

Publication

Ce colloque s’inscrivant dans une logique d’innovation académique, nous n’envisageons pas de publier des actes, dont l’expérience montre qu’il s’agit d’un format éditorial en cours d’obsolescence. En revanche, nous projetons de concevoir et d’éditer un livre-média intitulé Design et imaginaire en écho à l’événement.

Contact

Nous écrire à : design.et.imaginaire@gmail.com

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LES ÉCRANS TACTILES MOBILES . CRÉATION, ÉDITION ET LECTURE SUR TABLETTES ET SMARTPHONES

Publié le 16 Février 2014 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Le colloque aura lieu les 13 et 14 juin 2014, en lien avec l'opération Lire, penser, écrire, conserver dans un monde numérique, organisée par le Centre du Livre et de la Lecture en Poitou-Charentes (http://www.livre-poitoucharentes.org/), du 11 au 14 juin 2014.

Les propositions de communication devront être envoyées par mail à Anaïs Guilet (anais.guilet@univ-poitiers.fr) avant le 24 mars 2014.

Date de réponse pour les communications sélectionnées : 1er avril 2014

Les tablettes numériques et smartphones connaissent actuellement un vif succès commercial et médiatique. Ces supports mobiles sont en train de changer les expériences de création et de lecture. Or si ces supports sont souvent évoqués, on prend peu de temps pour décrire, analyser leurs contenus, leurs caractéristiques littéraires, artistiques, hypermédiatiques, pédagogiques, etc.Les écrans tactiles mobiles. Création, édition et lecture sur tablettes et smartphones

Si toute oeuvre ne peut exister sans support, les contenus sont aussi la raison d'être de ces supports. Nous aimerions donc nous intéresser aux contenus idoines qui y sont déployés : ce que certains appellent « les livres enrichis » ou « augmentés », mais aussi les applications. Comment appréhender et décrire ces contenus ? Comment sont-ils créés ? Comment les publie-t-on? Comment les lit-on ? Nous nous concentrerons sur tous ces aspects depuis leur création jusqu'à leur réception.

Les écrans tactiles mobiles seront abordés en tant que dispositifs techniques au sein desquels de nouvelles oeuvres sont proposées et autour desquels de nouvelles pratiques de lecture s'organisent. Il s'agit en effet d'interroger les transformations, les usages et les pratiques de création, d'édition et de lecture des oeuvres proposées sur ces supports numériques. Il s'agira bien de prendre le parti de percevoir aussi ces contenus comme des oeuvres, d'en faire des analyses littéraires en même temps que médiatiques, à l'image de ces MSA, « média specific analysis »[1] , réalisées par Katherine Hayles.

Il conviendra de concevoir et d'interroger ces oeuvres non plus seulement en regard des pratiques littéraires liées au livre, mais aussi en regard des pratiques hypermédiatiques liées à l'écran d'ordinateur, cet écran que Gervais et Archibald qualifient de « relié »[2]. Quelle spécificité de la lecture sur écran tactile, par rapport à l'écran relié que nous avions connu jusque-là? Comment les oeuvres sur tablette ou pour smartphone s'inscrivent (ou non) dans la lignée des réflexions sur les hypertextes et les hypermédias amorcées depuis le début des années 90 ? Ne serait-il pas plus juste de parler d'oeuvres hypermédiatiques pour écran tactile ?

Ce colloque, accordera une part importante aux pratiques, aux expériences de création auctoriale ou éditoriale et de réception.
Quelques axes :

Ergonomie : postures, gestes, mouvements, oeil

  • Quelle(s) posture(s) ? Quels gestes (tapoter, pincer, glisser) ? Quelles manipulations ? quelles sont les modalités de leur appropriation par le lecteur ?

  • Quels sont les changements opérés dans par ce passage à l'écran tactile ? On peut déjà remarquer que les tablettes et les smartphones sont plus mobiles et proposent un retour à une posture physique de lecture proche de celle du livre imprimé.

  • Aujourd'hui le confort visuel ne paraît plus un obstacle, lire sur tablettes etsmartphones est devenu aisé. Toutefois ces supports, contrairement aux liseuses ne sont pas exclusivement dédiés à la lecture. Quel est l'impact de cette pluralité d'usages possibles sur les modes de lecture mais aussi de création ?

  • Quel enjeu pour le « portatif » et le « nomadisme » (au niveau de la création comme de la réception) ?

Poétique des oeuvres sur écrans mobiles et lecture soutenue

  • Quelles poétiques des textes sur tablette ? quelles esthétiques des oeuvres ? Quel enjeu pour le statut de l'oeuvre ? et pour le statut d'auteur (l'oeuvre étant souvent le résultat d'un travail collaboratif avec un technicien).

  • Une typologie des oeuvres sur écrans tactiles mobiles est-elle déjà possible ? Quels outils théoriques et quel vocabulaire pour les appréhender ?

  • Les « livres enrichis » et autres applications rendent-ils possible une lecture extensive, studieuse, soutenue ? ou relèvent-t-ils du divertissement ? Les rapides évolutions technologiques et ergonomiques permettent-elles déjà d'envisager la possibilité d'une lecture longue et intensive que l'on jugeait contradictoire avec la lecture sur écran il y a quelques années.

  • En quoi ces oeuvres permettent de (re)donner vie à d'autres formes de littérature et d'autres modes de lecture qui ne se réduisent pas à celles et ceux qui ont été canonisés – la grande littérature, la « lecture pure » de Bourdieu.

Quel impact sur les formes de narration et de lecture ? au niveau de la création, de l'édition (nécessité d'un paratexte ?) et des expériences de lecture ? On peut par exemple noter la résurgence du format feuilleton. Ainsi, Paul Fournel remarque que le numérique permet de« redonner vie à des formes dont le papier ne veut pas ou ne veut plus, et que les éditeurs boudent »[3]; et il précise : Si tous les matins, on peut recevoir par abonnement un bon poème sur son iPhone, qui dit qu'on ne prendra pas l'habitude de le lire dans le métro ? Idem pour les nouvelles, qui trouveraient bien leur place dans un abonnement quotidien. »

  • Si la littérature dite jeunesse s'est emparée du support, il n'en est pas de même de la littérature dite générale. Pourquoi ?

Quels lecteurs pour les écrans tactiles mobiles ?

  • L'aspect non-dédié peut être aussi vu comme un moyen pour la littérature d'aller chercher des nouveaux lecteurs là ou ils sont, c'est-à-dire devant leur téléphone, connectés[4] : “Le Net permet de toucher des gens qui ne sont pas dans la sphère littéraire.” [5]

  • Des lectures impromptues ou improvisées en fonction du contexte sont alors permises par le fait que nous avons toujours ces supports potentiels de lecture sur nous. Expériences de lecture / géolocalisation.

  • Alors que la lecture des oeuvres classiques liées à ce que Dubuffet nommait « l'asphyxiante culture », aux « belles lettres », à une littérature qui sert à l'apprentissage (lecture méthodique et intensive scolaire), considérée comme légitime, est en perte de vitesse, quels « nouveaux contrats de lecture »[6] les smartphones et tablettes vont-ils faire émerger ? Qu'ont-ils de spécifique au regard de ceux proposés par les autres écrans ?

  • Quel plaisir (du texte et/ou du dispositif) à la lecture de ces oeuvres ?
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Théâtre, Performance, Philosophie

Publié le 24 Janvier 2014 par Anaïs BERNARD dans appel a communications

Théâtre, Performance, Philosophie

Appel à communication

Invités confirmés :

Judith Butler (University of California at Berkeley)
Alphonso Lingis (Pennsylvania State University)
Catherine Malabou (Kingston University)
Jon McKenzie (University of Wisconsin–Madison)
Martin Puchner (Harvard University)
Avital Ronell (New York University)

Appel à communication :

En ces temps où les flux d’informations, la circulation de biens et de personnes s’envisagent à l’échelle mondiale, les frontières physiques, culturelles ou conceptuelles qui déterminent et délimitent certains domaines de recherche deviennent inexorablement dynamiques. Cela se vérifie dans la recherche académique, et notamment lorsque l’on s’intéresse à la relation entre la philosophie et les arts de la scène. Les distinctions entre ces disciplines sont bousculées, réévaluées. L’agir scénique acquiert une valeur philosophique. Le théâtre et la performance donnent alors l’idée d’une philosophie en acte.

Pensé dans la continuité du colloque international « Images et fonctions du théâtre dans la philosophie française contemporaine » (ENS Ulm, org. CIEPFC, Dimitra Panopoulos, Flore Garcin-Marrou, 10-11/2012), ce prochain événement se propose de continuer à questionner le lien problématique entre théâtre et philosophie, cette fois-ci à l’aune des perspectives anglo-américaines. De nouveaux croisements, de nouveaux transferts entre l’idée et la scène, l’abstrait et le concret impliquent un changement radical de perspective sur la philosophie et la performance. Le nouveau champ de recherche baptisé Performance Philosophy en anglais et Philo-Performance en français, met en valeur cette aspiration à incarner et dramatiser des idées.

Il est à noter que ce champ de recherche s’étend rapidement dans la communauté anglo-américaine. Des associations de chercheurs se multiplient, par exemple, Performance Philosophy et le groupe de travail spécialisé au sein de Performance Studies International (PSi PPWG), des publications et des conférences voient le jour, ainsi qu’une collection dédiée aux éditions Palgrave Macmillan. Le questionnement sur la performance structure même la recherche de certains théoriciens de renom comme Judith Butler, Avital Ronell, Alphonso Lingis, Stanley Cavell, Martha Nussbaum, Samuel Weber, Iris Murdoch et Simon Critchley, tant sur un plan éthique que politique ou esthétique. Pour les uns, le théâtre et la performance sont devenus la matrice de leur pensée philosophique. Pour d’autres, des concepts tirés du vocabulaire dramatique deviennent incontournables pour penser le monde contemporain. Pour d’autres enfin, le théâtre et la performance interfèrent dans la manière d’écrire de la philosophie. C’est dans la chair et la voix que vient alors s’inscrire l’événement de la pensée. Ces expériences qui questionnent le « parler philosophique » dans sa forme académique laissent à penser que la « philo-performance » pourrait faire partie de l’enseignement philosophique universitaire.

Ainsi, dans un premier temps, ce colloque vise à mettre au jour des corpus traitant de la question théâtrale encore peu étudiés en France. De la même façon que, dans les années 1970, les Universités américaines se sont emparées de textes de philosophes français pour y puiser des idées nouvelles, créant l’idée d’uneFrench Theory, rétrospectivement hétéroclite, au cas échéant critiquable, ce colloque s’envisage comme un effet-retour de la pensée anglo-américaine contemporaine, nourrie de French Theory, dans les Universités françaises.

Dans un deuxième temps, cette prospection nous conduit à opérer un véritable tournant scénique. Au-delà du théâtre pensé comme référence littéraire ou comme concept opératoire, il s’agit de comprendre comment les philosophes anglo-américains peuvent nous communiquer une idée de la scène contemporaine, en tant que lieu physique, concret et vivant, théâtral et/ou performatif.

Si le théâtre mimétique est traditionnellement pensé avec Platon ou Aristote, les nouvelles productions théâtrales hybrides, que Josette Féral a qualifiées justement de « théâtre performatif », impliquent d’autres formes de mimèsis, d’autres types d’engagement de l’acteur, d’autres dispositifs scéniques, d’autres pactes avec le spectateur… La pensée de la performance cristallise des changements paradigmatiques et conceptuels que le corpus philosophique traditionnellement utilisé dans les études théâtrales a parfois du mal à penser : comment penser la méfiance réciproque du théâtre pour la performance lorsque la scène en intègre progressivement les codes ? Comment penser le passage de l’acteur au performeur, de la représentation à l’événement, du texte à l’acte et à l’image, de la passivité du spectateur à sa participation active ? De quelle manière le discours critique propre aux études théâtrales portant sur la crise du personnage, le post-dramatique, le réel au théâtre, les politiques du spectateur, les hybridations marionnette/humain/animal, les acteurs-robots, le théâtre des sociétés postindustrielles, le théâtre « post-post-dramatique » etc., peut-il se confronter à la pensée performative anglo-américaine ?

Nous encourageons les présentations relatives à des essais qui ne seraient encore traduits en français, des communications théorico-pratiques, des philo-performances. La conférence sera bilingue, en anglais et en français.

Nous proposons quatre axes principaux de réflexion :

1/ Axe thématique : Les liens entre le théâtre, la philosophie et la performance (de la philosophie vers la performance ou de la performance vers la philosophie) à partir de la pensée anglo-américaine contemporaine.

2/ Axe esthétique : Des analyses de spectacles, de performances dans une perspective philosophique. Des genres dramatiques et du performatif comme matrice de la philosophie.

3/ Axe politique et éthique : Le contexte politico-économique des pensées du capital et de la performance. Questions de société. Éthique des nouvelles identités post-humaines et numériques. Éthiques du care.

4/ Axe scénique et pratique : La scène, l’écriture, l’acteur en dialogue avec la philosophie anglo-américaine contemporaine. Approches pratiques de l’enseignement philosophique à partir de la performance.

Nous acceptons des communications de 20 minutes ou des propositions d’ateliers pratiques de 40 minutes. Les propositions (300 mots) comporteront un titre et un résumé, ainsi qu’une brève bio-bibliographie.

Elles devront parvenir en format Word ou PDF à cette adresse : contact@tpp2014.com

La date limite des soumissions a été fixée au 31 janvier 2014.
Réponse aux auteurs : 16 février 2014.

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LES ÉMOTIONS ET LES SENTIMENTS

Publié le 25 Octobre 2013 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

LES ÉMOTIONS ET LES SENTIMENTS

LES ÉMOTIONS ET LES SENTIMENTS

12e colloque annuel de la Society of Dix-Neuviémistes (SDN)

University of Sheffield, UK

28 – 30 mars  2014

Nous vous invitons à nous faire parvenir vos propositions pour des communications traitant de divers aspects du thème du colloque en rapport avec la culture française ou francophone, l’histoire et l’histoire de l’art, la littérature et la musique de 1789 à 1914. Vous trouverez ci-dessous une liste non-exhaustive de sujets possibles :

  • Spleen et idéal
  • Le bonheur
  • La colère
  • La joie
  • Les phobies
  • L’extase
  • La mélancholie
  • L’histoire des émotions
  • Les images affectives
  • La vie intime
  • La vie privée
  • La tristesse
  • La douleur
  • La solitude
  • L’hostilité
  • Le conflit 
  • Le roman personnel
  • L’éducation sentimentale
  • Schadenfreude
  • Weltschmerz  
  • L’ennui
  • L’insensibilité
  • Les émotions d’enfance
  • Surmonter ses émotions
  • L’art qui émeut

Les propositions pour des interventions individuelles ou des séances entières sont à adresser par courriel, en anglais ou en français, avant le 30 novembre 2013 à Madame Fiona Cox (SDN Conference Organiser) à l’adresse suivante : sdn.proposals@yahoo.co.uk

 

Responsable : Dr Fiona Cox
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Public(s), non-public(s) : questions de méthodologie

Publié le 15 Octobre 2013 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel a communications

Public(s), non-public(s) : questions de méthodologie 
Colloque avec publication des actes, les 22 et 23 mai 2014 à Metz


Présentation du projet scientifique


Les membres de l’Association des jeunes chercheurs du CREM, Centre de recherche sur les médiations, organisent un colloque les 22 et 23 mai 2014 dont le but est d’exposer et de discuter des problèmes méthodologiques autour de la notion de public et de ses marges. Cette manifestation scientifique a pour but de rassembler des doctorants et jeunes docteurs issus de différentes disciplines des Sciences humaines et sociales.


La notion de public ne va pas de soi dans toutes les disciplines : abondamment sollicitée 
par la sociologie de la culture et les sciences de l’information et de la communication, la notion de public est par exemple plus marginale en sciences du langage, en littérature et en art, ou se décline sous d’autres terminologies notionnelles (récepteur, destinataire, co-énonciateur, participants, lecteurs, spectateurs, auditeurs, etc.) Cette notion est également en concurrence dans un même champ d’études avec d’autres notions voisines telles que celle des usagers dans l’analyse des médias. Toutefois, malgré ces cloisonnements terminologiques, des questions transversales se posent autour du public (le nom public est pris ici dans son acception générique) : la représentation et le rôle du public de la production à la réception, la participation et la réflexivité du public, la catégorisation des publics, etc. Dans l’intitulé du colloque, l’hypothèse du pluriel incite à explorer les multiples conceptions, catégories et nuances que recouvrent la notion de public et ses déclinaisons disciplinaires. L’opposition « public(s) »/ « non-public(s) » propose d’interroger le public et ses marges.


La notion de public(s) est souvent incontournable dans des travaux portant sur la 
production ou la réception d’objets et de dispositifs. Le recours à cette notion nécessite un travail sur les représentations de cette notion et la construction de cadres d’analyse pertinents. L’appréhension des publics nécessite des choix méthodologiques définis en fonction de la conceptualisation de la notion de public(s), ou qui sont sous-tendus par une conception du ou des public(s). Parmi ces choix méthodologiques, il y a notamment, selon les sujets d’étude, la terminologie, les outils de mesure, la composition de corpus, les méthodes d’enquête. L’invitation à discuter les notions de public(s) et de non-public(s) en termes de méthodologie dans un colloque interdisciplinaire a pour objectif de permettre aux jeunes chercheurs de soumettre les fondements méthodologiques, leurs analyses, des résultats (même partiels) et les questions qui demeurent, à travers des sujets d’étude où la notion de public, ses marges ou ses déclinaisons disciplinaires sont un enjeu. 


À titre exploratoire, voici quelques-unes des questions à traiter :
 Quelle est la place et la définition du public dans le(s) cadre(s) théorique(s) choisi(s) ?
 Quelles représentations véhiculent les notions de public(s), de non-public(s) ou de « presquepublic » ?
 Quelle est la pertinence des catégorisations de public(s) rencontrées dans les espaces sociaux ?
 Quelles catégorisations analytiques sont adoptées par le chercheur ?
 Quelles méthodes et quels outils convient-il de privilégier pour une enquête sur les différents types 
de publics, presque-publics, non-publics ?

 Quelles méthodes d’enquête déployer pour aborder les « publics d’usagers » du numérique ?
 Comment accéder aux publics non contributifs, aux lurkers des médias numériques, silencieux et 
qui ne sont pourtant pas passifs ?
 Quelles sont les marques ou traces des publics dans les œuvres ?
 Comment aborder l'expression de la réflexivité des publics et le processus interprétatif en
production comme en réception ?
 Comment constituer des corpus pour l’analyse d’un public spécifique ?
 Quelles méthodes d’observation pour analyser le(s) public(s) d’un dispositif ?
 Etc.

 

Toute proposition de communication qui abordera les problèmes méthodologiques liés au 
public (ou autre espace social de réception, ou non-réception, d’un objet ou d’un dispositif) sera 
examinée. Les communications seront regroupées selon les axes suivants :
Axe 1 : Le destinataire et l’œuvre ou le contenu médiatique
Axe 2 : Les usagers et le dispositif de médiation
Axe3 : Les publics et les actions culturelles
Axe 4 : Circulation des représentations des œuvres et contenus médiatiques

 

Calendrier
Clôture des soumissions : 29 novembre 2013
Notification d’acceptation : 20 décembre 2014
Envoi des contributions pour les actes : 28 février 2014
Evaluation des contributions : 28 mars 2014
Colloque : 22 et 23 mai 2014
Envoi des versions définitives des contributions : 27 juin 2014

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Identité/Identités

Publié le 29 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Identité/Identités

Appel à communication


Colloque international  


Identité/Identités



26-28 mars 2014



« L’identité sera convulsive ou ne sera pas »  


Marx Ernst


 

« Ma quête d’identité : la quête de celles et ceux que j’emplirai et qui me peupleront »

Vincent Cespedes



 

La notion d’identité, issue plus particulièrement de la sociologie et de la psychanalyse, s’entend comme un ensemble de données, conscientes ou non, valorisées ou pas, qui permet à un individu à la fois de se construire comme tel mais aussi de se différencier des autres. On assiste depuis une petite vingtaine d’années à des questionnements de plus en plus importants sur cette notion. Les récents débats sur l’identité nationale ou les différentes prises de position sur les replis communautaires et donc identitaires en sont les preuves les plus patentes. 
 


L’identité d’une personne, comme l’indiquent assez nettement d’ailleurs les cartes du même nom, peut se penser en termes de génération, de sexe biologique, de lieu de naissance et d’appartenance à un pays. Mais le concept est bien plus large et ses contours plus flous. En effet l’identité, c'est-à-dire cette reconnaissance de moi en l’autre, de l’autre en moi, dans un aller-retour de correspondances et de différences, peut aussi se faire par rapport au genre ou sexe social, orientation sexuelle, ethnie, langue… On construit son identité, elle est le fruit d’une appropriation d’un certain nombre de codes, de règles qui servent en général à la vie en société, ou du moins, dans un groupe donné. Car c’est bien là, à la frontière de ces notions complexes que sont l’individu, le groupe et la société, que l’identité se joue. L’identité est en mouvement, elle est même un mouvement. 



On sait, depuis Foucault, que l’individu est composé d’un nombre important d’identités, on peut aussi penser ici à L’Homme Pluriel de Bernard Lahire. Les lignes de force de telle ou telle caractéristique se croisent formant une identité souvent changeante et en tout cas temporaire. Dans la condition de l’exil – espace existentiel particulier, lieu culturellement hybride de déracinement et de re-positionnement de soi – les identités se reconstruisent. L’exil devient ainsi une importante source d’inspiration et de création littéraire et artistique. 



Dans la construction identitaire (de l’appropriation au rejet) plusieurs éléments comme la famille, l’école, les médias jouent un rôle primordial. L’art et la culture aussi. Du point de vue des artistes qui produisent des objets comme de ceux qui les « consomment », la construction identitaire se nourrit des pratiques culturelles, de la plus légitime à la plus populaire. 



L’objet d’art ou le produit culturel sont en effet à la fois l’émanation et l’écho du milieu socioculturel dans lequel ils sont produits ou interprétés. Ils sont aussi une marque de la trajectoire personnelle de leur-s créateur-s. 



Les constructions identitaires sont au coeur des problématiques contemporaines sociétales. Elles interrogent, bien sûr le rapport de soi à soi, mais plus largement, le rapport de soi aux autres. Qui suis je  dans la société ?  est la question primordiale avant de  pouvoir proposer une forme durable, sereine, apaisée et fructueuse de vivre ensemble. De plus, s'interroger, questionner, et comprendre les constructions identitaire et ses mécanismes chez l'autre sont autant de façon de l'accepter et de le comprendre. C'est pour ces raisons qu'il nous semble opportun d'interroger par la voie de la création artistique et des pratiques spectatorielles la construction identitaire à l'heure de la montée des extrêmismes et des communautarismes il nous paraît important de voir en l'autre, dans sa culture, les arts qui font ses pratiques quotidiennes, non pas tant un étranger que l'un semblable avec qui je partage un socle commun.

 

Ce colloque international se fera dans le prolongement de la journée d'études organisée à l'université Lyon 3 Jean Moulin le 28 mars 2013, avec le soutien du Groupe de recherche Marge, de l'Ecole Doctorale 3LA, du Conseil de la Recherche, de l'Université Jean Moulin-Lyon3. 



Lors ce cette journée sont apparus nombre de sujets dont le colloque pourra se faire écho avec des pistes de recherche telles que la construction culturelle de l'identité dans la pensée philosophique et les théories développées dans la suite du post-modernisme, enrichies des concepts de créolisation, hybridation, hétérogénéité, tant du côté de la réception que de la production ou encore, les différentes mises en scène de soi comme l'autoportrait, l'auto-fiction, le ré-engendrement du soi, ou les relations entre sujet et objet dans la création littéraire et artistique. Les riches communications de cette journée nous ont aussi amené à ouvrir la réflexion sur la place des artistes qui travaillent dans l'espace interstitiel d'un exil ou d'un exil intérieur, les marginaux, les oubliés, les exclus, les minorités et sur une hybridation esthétique et transculturelle. L'esprit du colloque sera donc basé sur une approche interdisciplinaire et polyphonique, porteur d'une vision décentrée, qui puisse amener à de nouveaux points de vue et à de nouvelles perspectives de recherche.



Les champs de recherches des interventions pourront donc tout aussi bien concerner les arts, la littérature, le cinéma, le théâtre, les arts plastiques mais aussi des champs scientifiques comme la sociologie, l’anthropologie, la philosophie. Les communications pourront venir aussi bien d'artistes interrogeant dans leur(s) pratique(s) la notion d'identité que d'universitaires et chercheurs qui travaillent sur cette notion. Une place toute particulière sera accordée aux interventions qui s'inscriront dans des champs de recherches comme les gender studies et les cultural studies.


 

Le colloque, qui sera, à nouveau, soutenu par le Groupe de recherche Marge, l'Ecole Doctorale 3LA, le Conseil de la Recherche, l'Université Jean Moulin-Lyon3, se déroulera sur deux jours et demi, et verra a participation de key-note speaker et des manifestations culturelles dans la ville de Lyon. Il aura lieu dans différents lieux culturels de la ville de Lyon' 
 


Les communications pourront porter sur les axes de recherches suivants (liste non restrictive): 

- La place des institutions, qui sous tendent les directives, contraintes, programmation, financement dans la production des œuvres. 

- Lien entre la visibilité des dites communautés sur la scène sociale et dans les représentations dans les arts (rejet, accord, évolution … ).

- Les communautés d’interprétation (« horizon d’attente », construction, histoire …).

- Les outils à disposition du chercheur pour faire émerger une parole autour de l’identité.

- Lien entre la place de l’intime et la reconnaissance dans une communauté.

- Les esthétiques, les procédés littéraires ou encore les figures de style qui mettent à jour la construction identitaire des personnages.

- La réception critique des œuvres pouvant être entendue comme prisme identitaire.

- L’évolution (thématique, stylistique, linguistique) des personnages et des formes qui abordent la question identitaire.

- L'impact des nouvelles technologies dans la mise en scène de soi sur la scène sociale et sur la scène artistique. 

- Les esthétiques nourries d'un/des Ailleurs (imaginaires, rêvés, éxotisés)

 


Comité scientifique : Benoit Auclerc, Gilles Bonnet, Jean-Pierre Esquenazi, Régine Jomand Baudry, Domingo Pujante

Comité d'organisation : Thomas Cepitelli, Daniela Ricci

Logistique : Frédérique Lozanorios
 

Les propositions de communication pourront se faire en anglais ou en français, dans un maximum de 300 mots. Elles seront accompagnées d’une courte biographie de l’auteur. 
 

Les propositions de communication et une courte biographie seront à envoyer avant le 01 novembre 2013 à : Thomas Cepitelli et Daniela Ricci à l’adresse : colloque.identiteidentites@gmail.com

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Festival du Film de Chercheur

Publié le 24 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans appel à projets, appel a communications, Appel à communications, festivals

Festival du Film de Chercheur

Le Festival du Film de chercheur édition 2014, lance son appel à films
Porté par le CNRS Délégation Centre-Est et l'Université de Lorraine, ce festival montrant la recherche en train de se faire est doté de deux prix d'un montant total de 9 000 euros. Il est ouvert à toutes les productions dans lesquelles les acteurs de la recherche sont impliqués (que ce soit au niveau de l’écriture ou de la réalisation).

 

APPEL A FILMS 

EDITION 2014

 

Inscriptions ouvertes

 

 

Organisée par le CNRS et l’Université de Lorraine, la 15ème édition du Festival du film de chercheur se tiendra à Nancy (France) du 10 au 15 juin 2014 – édition avec compétition de films.

 

« Mettre en avant et faire connaître les films qui montrent les chercheurs dans le quotidien de leur recherche. »

 

La compétition est ouverte à toutes les productions, dans lesquelles les acteurs de la recherche s’impliquent fortement au niveau de l’écriture, de la réalisation ou de la production.

 

Les films devront être présentés en langue française ou en version sous-titrée en français.

 

Date limite pour concourir :

30 novembre 2013

sur www.filmdechercheur.eu

 

Si vous correspondez à ce profil et êtes intéressés pour faire connaître votre recherche, nous vous invitons à participer à cette compétitionen nous envoyant vos productions réalisées entre le 1er janvier 2012 et le 30 novembre 2013.

 

N’hésitez pas à transmettre cet appel à vos réseaux français et étrangers.

 

Pour tous renseignements :

 

Festival du film de chercheur

Bureau du Festival

| CS 90102 |

54519 Vandœuvre-lès-Nancy cedex

E-mail I contact@filmdechercheur.eu

Tel | + 0 33 (0)3 83 50 94 73

 

Inscription et règlement surwww.filmdechercheur.eu

 

L’équipe du Festival vous remercie de l’accueil que vous voudrez bien réserver à ce projet en assurant une large diffusion au sein de votre réseau.

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Virtual Conference Human And Social Sciences at the Common Conference

Publié le 17 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans conférence, appel a communications, Appel à communications

Welcome to The Official Website of the International Virtual Conference on Human And Social Sciences - HASSACC 2013(Human And Social Sciences At the Common Conference) is being organized by:

THOMSON Tld. 
Slovakia

Trnava University in 
Trnava, Slovakia

University St.Kliment 
Ohridiski-Bitola, 
Macedonia (FYROM)

The Faculty of law
Bitola, Macedonia 
(FYROM)

Faculty of Management in Tourism and Commerce Timisoara, University Christian „Dimitrie Cantemir”
ROMANIA

The aim of the conference is to provide the platform for Students, Engineers, Researchers and Scientists to share the knowledge and ideas in the recent trends in the field of Human and Social Sciences, Management, Human Behaviour...
The Proceedings of the Conference will be published by EDIS (Printing House of the University of Žilina, Slovakia). Proceedings will be submitted for evaluation to SCOPUS and other major indexing services for review and indexing.

The primary goal of Virtual Conference HASSACC 2013 is to promote research and developmental activities in Social Science, Management and Human Behaviour... Another goal is to promote scientific information interchange between researchers, developers, engineers, students, and practitioners working in and around the world. This Virtual  Conference will be held every year to make it an ideal platform for people to share views and experiences in Social Science, Management and Human Behaviour and related areas. English is the official language of the conference. We welcome paper submissions. Prospective authors are invited to submit full (and original research) papers (which is NOT submitted/published/under consideration anywhere in other conferences/journal).

Submission guidelines

  • range up to 6 pages including appendix and references (each extra page charged at 20 Eur per page).

  • papers will be accepted in English language only,

  • paper template can be downloaded from here.

Important Dates:

Draft Manuscript Submission & Registration Deadline

18 October, 2013

Author Notification about Acceptance of the paper

11 November, 2013

HASSACC 2013, Conference Date

18-22 November, 2013

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