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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

ouvrage

L’humain augmenté

Publié le 31 Octobre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

L’humain augmenté

Augmenter l’humain, devenir plus fort, plus rapide, plus intelligent, plus connecté, vivre plus vieux et en meilleure santé, repousser les limites de la souffrance et de la mort.
Le développement technologique porte la promesse d’un être meilleur. Mais cet amour de l’homme du futur ne cache-t-il pas une haine de l’homme du présent, de ses limites et de sa finitude ? Quelles conceptions du corps et de l’esprit sont soustendues par les discours transhumanistes ? Donner des clés pour comprendre le rapport d’attraction-répulsion qu’entretient l’être humain avec les technologies qu’il crée, cristallisé autour de la notion d’homme augmenté, constitue l’objet de ce numéro des Essentiels d’Hermès.

 

Sommaire

Présentation générale
L’homme face à ses technologies : augmentation, hybridation, (trans)humanisme
Édouard Kleinpeter

De part et d’autre de l’Atlantique : enhancement, amélioration et augmentation de l’humain
Simone Bateman et Jean Gayon

Le corps artefact. Archéologie de l’hybridation et de l’augmentation
Jacques Perriault
[Inédit]

Invariants et variations de l’augmentation humaine, l’expérience grecque
François Dingremont
[Inédit]

Homme augmenté et augmentation de l’humain
Bernard Claverie et Benoît Le Blanc
[Inédit]

Augmentation de l’humain : les fonctions cognitives cachées de l’homme augmenté
Célestin Sedogbo et Benoît Le Blanc
[Inédit]

De l’humain réparé à l’humain augmenté : naissance de l’anthropotechnie
Jérôme Goffette
[Inédit]

Perception de soi, perception par les autres : la fonction sociale de la prothèse chez les agénésiques
Benoît Walther
[Inédit]

L’homme hybridé : mixités corporelles et troubles identitaires
Bernard Andrieu
[Inédit]

Oscar Pistorius ou une catégorie sportive impossible à penser
Damien Issanchou et Éric de Léséleuc
[Inédit]

L’homme étendu. Explorations terminologiques
Colin T. Schmidt
[Inédit]

Un autre transhumanisme est possible
Marc Roux
[Inédit]

La technique au prisme du mythe : l’exemple du Golem
Brigitte Munier
[Inédit]

Transhumanisme : une religiosité pour humanité défaite
Jean-Michel Besnier
Entretien avec Édouard Kleinpeter

Bibliographie sélective
Glossaire
Les auteurs
Table des matières

 

 

E. Kleinpeter (dir.), 2013, L'homme augmenté, Paris, CNRS Éditions, 8.00 euros.

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MCD#72 – « CRÉATION NUMÉRIQUE & LIEN SOCIAL »

Publié le 30 Octobre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

MCD#72 – « CRÉATION NUMÉRIQUE & LIEN SOCIAL »

Nombreux sont les artistes dont les pratiques, collaboratives et participatives, associent aujourd’hui les publics à leurs créations.

Qu’il s’agisse d’artistes comme Patrice Moullet dont les sculptures sonores (OMNI) permettent à des polyhandicapés de jouer de la musique et de créer des spectacles, ou encore de Krzysztof Wodiczko Wodiczko qui travaille avec les sans-abris new-yorkais (Homeless Vehicle project – Critical Vehicles), les femmes de Tijuana (The Tijuana Projection), et les vétérans de la guerre en Irak (…Out of Here : The Veterans Project).

L’art numérique, dans sa diversité et ses dimensions innovantes, touche des publics dits « spécifiques » (personnes défavorisées, en situation de handicap, seniors, jeunes…) dans des lieux non moins « spécifiques » (quartiers sensibles, prisons, hôpitaux, etc.). Ce 72e numéro de MCD offre un panorama non exhaustif, loin de tout voyeurisme ou « dolorisme », d’initiatives artistiques qui réconcilient l’humain et la technologie. Il montre, au travers d’articles et d’une série de portraits d’acteurs et de lieux, que la thématique du lien social, du « vivre ensemble », est ancrée dans la culture digitale. A l’ère du numérique et des réseaux, l’artiste connecté bouscule les a priori sur la fracture numérique, et est souvent le meilleur médiateur pour transmettre et partager les savoirs de manière créative.

MCD#72 – « CRÉATION NUMÉRIQUE & LIEN SOCIAL »

AU SOMMAIRE DE CE NUMERO :

• Réflexions autour de la dynamique  « création numérique / lien social » : 
Vingt ans que le fait numérique a percuté l’espace social… // Histoire de l’art, réseau(x), lien social // L’institution culturelle comme interface sociale // Corps empêchés et lien social // Les codes sociaux de l’art numérique // Les nouveaux commanditaires // Hype(r)Olds, les seniors connectées // Net Art, hacking créatif et esthétique des réseaux sociaux // Veduta : Chez Moi, une certaine utopie de l’art « à la maison » //  WebDoc et lien social : être spectateur collaboratif // Terres Arbitraires ou les représentations sociales en question

• Initiatives autour de la dynamique  « création numérique / lien social » :
2Roqs // AADN // ABI/ABO [art be in / art be out] // Art dans la cité // Bernard Szajner // Bouillants // Centre Des Arts d’Enghien // Compagnie Mobilis-Immobilis //  Ekluz //  Electroni[k] // Emaho // Émilie Brout / Maxime Marion // Espace Jean-René Caussimon // Espace Multimédia Gantner // Isabelle Bonté // Le Hublot // Le Labo // Lieu Multiple // MA Scène Nationale // Mains D’Œuvres // Nicolas Sordello / Raphaël Isdant // Olivier Heinry // Ososphère // Oudeis // Res Publica // Saint Exupéry // Stereolux // Synesthésie // Visages Du Monde

 

Sortie en kiosque le 15 octobre 2013

 

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Le tournant numérique de l'esthétique

Publié le 29 Octobre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Le tournant numérique de l'esthétique

Dans Le tournant numérique de l'esthétique, Nicolas Thély  parle de pratiques artistiques et de pratiques amateurs contemporaines. Il nous invite à nous ressaisir du rôle des nouvelles technologies dans la production esthétique du regard. Car le numérique bouleverse le regard.

Comment percevoir ces changements ? Comment penser ces évolutions bientôt radicales ? Nicolas Thély trouve une juste distance : il place sa réflexion au plus près des œuvres, des formes et des pratiques et trouve le pas de côté qu’il faut pour permettre au lecteur de comprendre comment, depuis une quinzaine d’années, le numérique est une expérience qui irradie les formes, qui induit des transformations profondes.

Le tournant numérique de l'esthétique est dans la logique de l’après-coup. Il nous permet de saisir à partir des œuvres et des pratiques ce qui n’est déjà plus et nous donne des outils pour comprendre l’actualité mouvante de notre monde, la complexité de nos expériences contemporaines. Et de prendre alors conscience des changements de la sensibilité et de l’inscription du numérique dans notre humanité même. Car ce monde numérique, c’est profondément et esthétiquement le nôtre.

 Evidence du sujet, des enjeux soulevés, des thèmes et des questions abordées, analysées. Conviction ensuite que cette publication numérique sur publie.net était le prolongement d’un geste réflexif. Evidence enfin de la cohérence d’ensemble : on avance dans une pensée qui s’expérimente avec les formes nouvelles, les pratiques en devenir, ces imperceptibles transformations qui, bientôt, auront radicalement changé les existences.

 

Sébastien Rongier

 

Contributeur : Nicolas Thély (Auteur)
Publication : 25/01/2012
Langue : Français
Pages : 200
Éditeur : publie.net
Collection : Critique & Essais
ISBN :

978-2-8145-0558-2

 

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Demain les posthumains: Le futur a-t-il encore besoin de nous ?

Publié le 19 Octobre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Demain les posthumains: Le futur a-t-il encore besoin de nous ?

Clones, robots, cyborgs, organes artificiels…: la science-fiction d’hier devient notre réalité et l’on se demande déjà comment préserver une définition de l’humain. Chez ceux que les machines fascinent, Jean-Michel Besnier perçoit une forme de lassitude – voire de honte – d’être seulement hommes. Aux autres qui, au nom d’idéaux humanistes, refusent les progrès techniques, il reproche en revanche leur inconséquence: n’ont-ils pas cru que la liberté humaine consistait à s’arracher à la nature – ce que la technique permet d’obtenir effectivement? Les métaphysiciens de toujours souhaitent que l’Esprit triomphe de la Nature. Les visionnaires d’aujourd’hui, proclamant l’avènement du posthumain, annoncent la réalisation concrète de cette ambition. Grâce à son ingéniosité, l’homme n’aura bientôt plus le souci de naître: il s’autoproduira. Il ne connaîtra plus la maladie: des nanorobots le répareront en permanence. Il ne mourra plus, sauf à effacer volontairement le contenu téléchargé de sa conscience. Mais comment vivrons-nous dans ce monde-là? Quelle éthique nous mettra en harmonie avec une humanité élargie, capable d’inclure autant les animaux que les robotsou les cyborgs? Quels droits, par exemple, devrons-nous accorder à ces robots chargés, là où les hommes sont défaillants, de rendre nos fins de vie plus humaines? Les utopies posthumaines nous obligent à affronter ces questions, à évaluer nos dispositions à engager le dialogue avec cet autre, hier animal ou barbare, aujourd’hui machine ou cyborg. N’est-ce pas là justement, aujourd’hui comme hier, que se joue la grandeur de l’humain?

 
J.-M. Besnier, 2010, Demain les posthumains: Le futur a-t-il encore besoin de nous?Fayard, 216 pages, 18.30 euros.
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Images interactives et jeu vidéo. De l'interface iconique à l'avatar numérique

Publié le 27 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Images interactives et jeu vidéo. De l'interface iconique à l'avatar numérique

Le jeu vidéo, et plus largement l'image interactive la plus banale que nous touchons des doigts sur nos téléphones tactiles, augurent-ils d'un nouveau rapport à la technique ? Et s'ils déconstruisaient nos peurs et faux rapports à la machine, laquelle ne serait finalement pas si inhumaine ? Et si cet avatar, qui nous a fait traverser l'écran et nous a fait exister dans son au-delà électronique, avait quelque chose d'heuristique, que pourrait-il nous apprendre ? C'est en suivant le fil rouge de ces questions que cet ouvrage d'investigation revisite la généalogie des grandes techniques de la modernisation info-communicationnelle, de la vidéo à l'informatique. Il montre la place centrale qu'y occupe le jeu vidéo, son antériorité par rapport au micro-ordinateur et à l'Internet, porté par des valeurs de libération et d'émancipation. Ce travail rétrospectif et analytique éclaire de façon originale nos cultures numériques, et détecte des signes avant-coureurs d'un possible monde commun avec nos artefacts interactifs.

 

E. Perény, 2013, Images interactives et jeu vidéo - De l'interface iconique à l'avatar numérique, Questions Théoriques, 288 pages, 15.00 euros.

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L'être et l'écran

Publié le 18 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

L'être et l'écran

De quoi la révolution numérique est-elle la révolution ? Sur le plan de l'histoire, elle est une nouvelle révolution technique qui consiste en l'avènement du « système technique numérique ». Mais, sur le plan humain, elle est surtout une révolution philosophique qui modifie en profondeur nos structures perceptives. La révolution numérique est une nouvelle révolution « ontophanique », c'est-à-dire un ébranlement du processus par lequel l'être (ontos) nous apparaît (phaïnô) et, par suite, un remaniement de l'idée même que nous nous faisons de la réalité. Les appareils numériques modifient la qualité phénoménologique de notre être-au-monde et nous réapprennent à percevoir. C'est pourquoi la prétendue différence entre le réel et le virtuel n'existe pas et n'a jamais existé. Nous vivons dans « l'ontophanie numérique », c'est-à-dire un environnement à phénoménalité numériquement centrée mais foncièrement hybride, à la fois numérique et non numérique, en ligne et hors ligne, qui forme une seule et même substance continue. Aussi le design numérique joue-t-il un rôle essentiel dans notre capacité à rendre le monde habitable, c'est-à-dire à créer de l'être.

 

S. Vial, 2013, L'être et l'écran - Comment le numérique change la perception, PUF, 260 pages, 20.00 euros.

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Personnage virtuel et corps performatif

Publié le 16 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Personnage virtuel et corps performatif

Les personnages virtuels médiatisent notre présence dans les mondes du cyberespace ainsi que dans les environnements interactifs et expérientiels. Doubles, clones, avatars, agents d’interfaces ou personnages de jeux vidéo et d’univers virtuels, ces figures anthropomorphiques occupent un rôle de plus en plus important dans de nombreux domaines, que ce soit les arts (arts médiatiques, arts de la scène, cinéma, interfaces multimédiatiques) ou encore la communication, la psychologie et la sociologie. Ainsi, les travaux sur les personnages virtuels liés aux interfaces interactives ou aux jeux vidéo se multiplient et mettent en jeu les questions du réalisme de la représentation, de l’identité ou de la sociabilité.

Comment les personnages virtuels interviennent-ils dans la configuration des interfaces, dans les arts de la scène, au cinéma, dans les arts médiatiques, dans les jeux vidéo ainsi que dans les mondes ludiques du cyberespace? Comment interagissent-ils avec les sujets humains? Qu’est-ce qui rend présent, performatif et parfois inquiétant un personnage virtuel? Quels sont ses apports potentiels en regard des recherches actuelles sur les arts, les communications et les sciences comme la psychologie, les sciences cognitives ou la sociologie? Quel rôle le personnage virtuel est-il appelé à jouer? Quelles caractéristiques partage-t-il avec les personnages incarnés par un acteur humain et comment interagit-il avec eux? Comment affecte-t-il notre expérience et notre engagement dans les mondes virtuels du cyberespace? Comment s’interpénètrent les mondes réels et virtuels par son intermédiaire et comment médiatise-t-il notre relation au monde? Comment transforme-t-il les arts de fiction? Ces sujets seront abordés par l’entremise de quatre domaines: les arts de la scène, le cinéma et les environnements sonores, les jeux vidéo et les environnements du cyberespace (Second Life, arts réseaux, espaces hypermédiatiques, architectures virtuelles).

 

L. Poissant & R. Bourassa (dir.), 2013, Personnage virtuel et corps performatif - Effets de présence, Presses Université Quebec, 369 pages.

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Devenir Hybride

Publié le 7 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Human Profil n° 8 (Ecce homo), 2009 220x150 cm  © Olivier Goulet

Human Profil n° 8 (Ecce homo), 2009 220x150 cm © Olivier Goulet

Devenir~hybride, corps-prisons et corps-plateaux

Concept 1 
Bernard AndrieuL’hybridation est-elle normale ? 
Michèle Robitaille« Natural Born Cyborg »?

Clinique 
F. Destruhaut, E. Vigarios, B. Andrieu, Ph. PomarRegard anthropologique en Prothèse Maxillo-Faciale : entre science et conscience
Nicole FargesUn homme branché, Implant cochléaire et surdité 
Mileen JanssensFragments et liaisons dans la langue et le signe: sémiotique et autisme

Politique 
Alexandra de Seguin, Elias JabreEntretien avec Philippe Borrel : Demain, un monde sans humains 
Raphaël VerchèreLa prothèse et le sportif : du dopage comme résistance à la domination des stades 
Jean-Paul BaquiastLes processus co-activés et la nouvelle maîtrise du monde

LVE 1 
Anne Querrien, Manola Antonioli, Quelques textes fondateurs sur le post-humain 
Bernard Andrieu, Procréation, Hybridations

Esthétique 
Alice LaguardaPost-humain et invention de soi dans la création contemporaine 
Mickaël PiersonBrice Dellsperger / Body Double : aux frontières du réel
Mariem GuellouzDu devenir hybride de la danse contemporaine
Mael Le MéeL’Institut Benway et ses organes de confort

LVE 2 
Manola Antonioli, Post et cyberféminisme 
Jacques Florence et Pierre Vogler-Finck, Le Meilleur des nanomondes

Agencement 
Maud Granger RemyFictions post-humaines 
Elias JabreSecond Life : Et si la mort de l’Homme était comique ? 
Félix GuattariVers une ère post-média (octobre 1990)

Terrain 
David Puaud, L’alter ego pouvoir 
Groupe d’étudiantsMédias et TIC dans les révolutions arabes : la Tunisie

Concept 2 
Janice CaiafaAspects du multiple dans les sociétés de communication 
Bruno HeuzéDu nouvel âge de la mécanosphère 
Jean-Philippe CazierEntretien avec Jean-Clet Martin à propos de « Plurivers »

Fictions 
Alain DamasioHybris 
Olivier AuberImpossible de penser 
Istina NtariJe ne suis pas née dans la lumière

Textes complémentaires publiés dans Chimères antérieurement 
Paul VirilioVitesse, vieillesse du monde 
Les séminaires de Guattari (1984)La machine (biologique, mathématique, etc.)

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Rêver, fantasmer, virtualiser - Du virtuel psychique au virtuel numérique

Publié le 4 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Rêver, fantasmer, virtualiser - Du virtuel psychique au virtuel numérique

Faut-il craindre les technologies numériques? Ni plus ni moins que les possibilités de notre propre esprit! Car tout ce que nous faisons avec elles a son modèle dans notre vie intérieure, depuis l'existence d'objets qu'on peut qualifier de "virtuels" jusqu'à des formes de relations virtualisantes et appauvrissantes dont l'origine est toujours à chercher dans une expérience traumatique.
les écrans de nos ordinateurs ne font que démultiplier ces possibilités, tantôt au service de la réciprocité et tantôt au service de l'emprise.
L'étude des technologies numériques à la lumière du virtuel psychique permet enfin de mieux comprende les différents usages des jeux vidéo, leurs utlisations pathologiques parfois qualifiées d'addiction, et leur rôle dans des apprentissages qui mettent le plaisir au premier plan. 
Elle permet aussi de poser les bases d'une thérapie par les avatars.

S. Tisseron, 2012, Rêver, fantasmer, virtualiser - Du virtuel psychique au virtuel numérique, Paris, Dunod, 192 pages,22.00 euros.

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L'Art-Chimie. Enquête dans le laboratoire des artistes.

Publié le 1 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans evenement, science, ouvrage, conférence

Date : jeudi 05 septembre 2013 - Horaire : 18 h 30 - 20 h 00 
Contact : inscriptions au 01 53 01 82 70 ou à musee-conf@cnam.fr
Lieu : Amphithéâtre Abbé Grégoire 
Entrée par le Musée des arts et métiers 
60, rue Réaumur 
75003 Paris 

Métro : Arts et Métiers ou Réaumur-Sébastopol
Bus : 20, 38, 39, 47

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Entre l’atelier de l’artiste et le laboratoire du chimiste, il y a des ressemblances, même si le peintre n’a pas toujours recours à des théories complexes pour réaliser le liant qui lui permet d’appliquer la couleur dont il rêve. L’histoire de l’art l’a prouvé : dans leurs pratiques artistiques, les créateurs ont souvent inventé des moyens sophistiqués pour parvenir à leurs fins. Pour autant, avec le temps, il n’est pas toujours facile de reconstituer leurs cheminements et les différentes étapes de leurs réalisations. 

Aujourd’hui, plusieurs spécialités scientifiques permettent d’étonnantes investigations dans ces ateliers de la création. Depuis l’invention de la chimie proprement dite, au XVIIIe siècle, la science n’a cessé d’apporter à l’historien de l’art comme à l’archéologue des outils pour mieux décrypter les œuvres, les authentifier, et aider aussi l’artiste à trouver de nouvelles matières.

Des peintures pariétales de Lascaux à celles de Léonard de Vinci, sans oublier les fards de l’ancienne Égypte, qui alliaient le divin et le médical, les investigations scientifiques les plus modernes nous révèlent aujourd’hui l’invisible. Ainsi, la composition chimique de certains blancs permet de dénoncer le faussaire maladroit ou malchanceux. Du Paléolithique aux années 2000, voyage au cœur d’un dialogue essentiel entre la Science et l’Art.

Avec Philippe Walter, directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale (CNRS-UPMC) et Francois Cardinali, journaliste, auteurs de L’Art-Chimie. Enquête dans le laboratoire des artistes (Éditions Michel de Maule). Rencontre animée par Daniel Fiévet, journaliste scientifique et producteur à France Inter.

L'Art-Chimie. Enquête dans le laboratoire des artistes.

Entre l'atelier de l'artiste et le laboratoire du chimiste, il y a des ressemblances, même si le peintre n'a pas toujours recours à des théories complexes pour réaliser le liant qui lui permet d'appliquer la couleur dont il rêve. L'histoire de l'art l'a prouvé : dans leurs pratiques artistiques, les créateurs ont souvent inventé des moyens sophistiqués pour parvenir à leurs fins. Pour autant, avec le temps, il n'est pas toujours facile de reconstituer leurs cheminements et les différentes étapes de leurs réalisations. Aujourd'hui, plusieurs spécialités scientifiques permettent d'étonnantes investigations dans ces ateliers de la création. Depuis l'invention de la chimie proprement dite, au XVIIIe siècle, la science n'a cessé d'apporter à l'historien de l'art comme à l'archéologue des outils pour mieux décrypter les oeuvres, les authentifier, et aider aussi l'artiste à trouver de nouvelles matières. Des peintures pariétales de Lascaux à celles de Léonard de Vinci, sans oublier les fards de l'ancienne Egypte, qui alliaient le divin et le médical, ce livre propose plusieurs pistes pour passer du visible à l'invisible. Il fait aussi état des investigations scientifiques les plus modernes. Ainsi, la composition chimique de certains blancs permet aujourd'hui de dénoncer le faussaire maladroit ou malchanceux. Guidant le lecteur du Paléolithique à nos années 2000, cet ouvrage nous plonge au coeur d'un dialogue essentiel entre la Science et l'Art.

 

P. Walter & F. Cardinali, 2013, L'Art-Chimie : Enquête dans le laboratoire des artistesMichel de Maule, Le Studiolo, 175 pages, 45.00 euros.

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