Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

artiste

Fragments (Live AV), de Romain Poncet x Dylan Cote

Publié le 9 Mai 2023 par Anaïs BERNARD dans Artiste

Fragments (Live AV), de Romain Poncet x  Dylan Cote

Live AV ou film, 2022
Fragments est un projet audiovisuel né de la collaboration entre l'artiste numérique Dylan Cote et le producteur de musique électronique Romain Poncet (Traumer).

​Assemblé sous forme de performance live de 30 minutes ou de film de 15 minutes, Fragments propose une nouvelle esthétique qui s'inspire à la fois du monde physique et du monde numérique.

Le projet met en scène des roches en 3D, présentées comme des fossiles ou des vestiges d'une civilisation, perdues entre passé et futur, organique et numérique.

​La force de ces figures colossales et de la création musicale, composée d'instruments tant analogiques que numériques, vient renforcer la démonstration de l'impact de cette société sur un monde hybride, en entre-deux.

Présentés comme des objets rétro futuristes, ces rochers déforment les barrières entre le passé et le futur. Ils supposent une hybridation troublante des entrailles du monde et des technologies numériques.

​Des sentiments de tension et de sérénité s'alternent, déconstruisant les modèles linéaires conventionnels, tout en altérant notre perception du temps.

​La volonté de Romain Poncet et Dylan Cote est d'amener le spectateur dans un univers fictif, rétro futuriste, à la frontière entre l'anthropocène et le "computocène".

 

Originaire d'Avignon, Romain Poncet (Traumer) est DJ et producteur de musique électronique. Artiste éclectique, Romain s'engage dans une recherche constante de liberté à travers son art.

C'est ce qui l'amène à utiliser de multiples pseudonymes pour naviguer entre les différents genres qui l'inspirent (house, techno, minimal et disco). Tantôt Traumer, Roman Poncet, Marion Poncet ou Jinger, ces différents univers musicaux lui permettent de s'adapter et de se produire dans divers clubs et festivals à travers le monde, ainsi que de rester résident du mythique Rex Club depuis 2017.

Bien implanté dans la scène clubbing mondiale, Romain gravite depuis quelques années vers des projets plus hétéroclites et expérimentaux. C'est avec Fragments qu'il s'initie à l'art numérique et explore un nouveau genre musical et performatif. Plus récemment, il produit en 2021 la musique du spectacle Existence à Basse Altitude, qui met en scène des poèmes écrits et interprétés par Michel Houellebecq.

 

Dylan Cote est un artiste et designer basé à Paris. Ses recherches s’attachent à expérimenter divers supports et techniques afin de générer des formes tirant parti des potentiels plastiques des technologies numériques tout en questionnant leurs usages.

Il expérimente différents médias et techniques afin de générer des formes qui profitent de la flexibilité des technologies numériques, tout en questionnant leurs usages. Ces outils l'aident à construire des espaces contemplatifs, où les sentiments d'angoisse se mêlent à la fascination, introduisant des réflexions sur les dynamiques de pouvoir induites par l'expansion technocapitaliste.

Il collabore étroitement avec des artistes musicaux avec qui il réalise des projets audiovisuels dans divers contextes. Il développe également une pratique artistique plus autonome au travers d'installations, d'images et de vidéos.

Il est également l'un des membres fondateurs du label d'art visuel OYÉ, créé en 2016.

 

commentaires

Echo, de Tom Lellouche

Publié le 2 Mai 2023 par Anaïs BERNARD dans Artiste

Echo, de Tom Lellouche

Echo

Acier, Eau, plantes aquatiques, vidéoprojecteur, ordinateur, capteurs et carte son, 150H x 135L x 135l, 2019

Echo résulte d'un désir de végétaliser le paysage urbain et invite le visiteur à contribuer activement à sa réalisation.

 

Composée d'un bol métallique, d'une source de lumière et d'un système aquatique, Echo est sensible au toucher. Les interactions tactiles du public sur la sculpture génèrent des motifs lumineux qui fournissent l'énergie nécessaire au bon développement des plantes.

Ici, tout est lié et sert à quelque chose : la lumière, l'eau, les plantes, la structure et l'espace.

En outre, cet écosystème fragile, créé par l'homme, dépend de la sensibilité tactile du public. Dans le scénario où aucune interaction n'a lieu, le cercle de lumière n'atteindra jamais les plantes aquatiques, ce qui les empêcheront de réaliser leur photosynthèse.

 

L'artiste place activement l'activité et le sens des responsabilités du public au centre de cette installation. Le public a le choix de rester passif et de se contenter d'observer, ou d'interagir et de permettre à l'écosystème de survivre.

​L'ampleur de l'œuvre est ainsi renforcée par son approche performative. Echo rappelle activement à ses spectateurs leur impact sur le résultat final.

 

Tom Lellouche a acquis une réputation d'artiste innovant dans le domaine de l'art interactif et immersif. Artiste visuel et scénographe chevronné, il se spécialise dans les sculptures interactives, méticuleusement élaborées à partir de matériaux organiques et industriels.

​Sa pratique artistique explore la résurgence de la nature dans des environnements hostiles. Combinant une multitude de médias différents, sa mission est de créer une expérience alchimique et globale à travers ses créations complexes qui touchent l'âme de ses spectateurs.

Originaire de Paris, l'étincelle créative est entrée dans la vie de Lellouche dès son plus jeune âge, et il n'a cessé de perfectionner son art depuis.

Tout au long de sa carrière, il a exposé ses œuvres dans des lieux prestigieux tels que la Royal Academy of Arts, le Palais de Tokyo et la Maison Rouge pendant la Biennale de Paname. Il a également exposé à la Lisbon Art Week et à la Fiumano Clase Gallery de Londres.

​Tom est diplômé en beaux-arts de la Central Saint Martins School et titulaire d'une maîtrise en design expérimental du Royal College of Arts.

commentaires

Night Vision 20/20, de Sarah Sze

Publié le 9 Mars 2021 par Anaïs BERNARD dans réalité augmentée, Artiste, artiste

Night Vision 20/20, de Sarah Sze

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Night Vision 20/20, une œuvre imaginée par Sarah Sze – sa première en réalité augmentée – et développée par l’agence digitale Cher Ami sous la forme d’une application. Conçu dans le cadre de l’exposition Sarah Sze, De nuit en jour programmée à Paris, ce dispositif immersif plonge l’utilisateur, où qu’il se trouve, dans une rêverie nocturne. Les éléments visuels, issus des vidéos des installations de Sarah Sze, transforment le paysage réel à travers l’écran du smartphone : Night Vision 20/20 entraîne ainsi l’utilisateur dans l’univers de l’artiste et invite à une autre exploration, ludique et intime, de son travail. Sarah Sze signe aussi la création sonore qui accompagne cette promenade onirique.

L’application Night Vision 20/20 s’ajoute aux deux installations originales de l’exposition Sarah Sze, De nuit en jour, et est disponible gratuitement en téléchargement sur Apple Store et Google Play.

Partagez votre expérience avec le hashtag #ArtNightVision !

commentaires

RESTITUTION DE LA RÉSIDENCE NUMÉRIQUE DE JUDITH GUEZ - RÊVERIE À TRAVERS LES ÉPOQUES

Publié le 5 Mars 2021 par Anaïs BERNARD dans Artiste, artiste, Evenement, evenement

Crédits photos : Judith Guez - Guillaume Bertinet

Crédits photos : Judith Guez - Guillaume Bertinet

RESTITUTION DE LA RÉSIDENCE NUMÉRIQUE DE JUDITH GUEZ
RÊVERIE À TRAVERS LES ÉPOQUES
RENCONTRES : NOUVELLES ÉCRITURES
12 mar. 2021
18 h - 20 h
François-Mitterrand
Grand auditorium

 

Avec un nouveau cycle de rencontres consacré aux nouvelles écritures, la BnF met en lumière l’actualité de la création audiovisuelle multimédia. Lauréate 2020 de la résidence numérique BnF-Del Duca, l’artiste Judith Guez, qui s’intéresse tout particulièrement à la réalité virtuelle, expose le fruit de son travail de création à partir des fonds de la Bibliothèque.

Lauréate 2020 de la résidence numérique BnF-Del Duca, l’artiste Judith Guez, qui s’intéresse tout particulièrement à la réalité virtuelle, expose le fruit de son travail de création à partir des fonds de la Bibliothèque. Son installation artistique immersive et interactive « Rêverie à travers les époques » invite chacun à la contemplation.

QU’EST-CE QUE RÊVERIE À TRAVERS LES ÉPOQUES ?
Grâce à un casque de réalité virtuelle, le spectateur se retrouve dans le décor de la bibliothèque devant l’un des plus beaux livres de la renaissance : Le Songe de Poliphile. À l’aide d’une petite lumière dans sa main, il peut regarder le livre. Les pages du livre tournent et petit à petit, il va entrer dans la rêverie de l’artiste. Sons, dessins, photos, peintures, espaces 3D d’archives (personnelles et de la BnF) se mélangent afin de représenter la rêverie de souvenirs vécus entrelacés d’imaginaire.

Organisé par la BnF, avec le soutien de la Fondation Simone et Cino Del Duca – Institut de France et en partenariat avec l’Académie de France a Rome – Villa Médicis

Crédits : Artiste lauréate 2020 de la résidence numérique BnF-Del Duca : Judith Guez 
Co-création graphique : Guillaume Bertinet
Organisation résidence et suivi : Pascale Issartel, Frédéric Ramires, Elodie Bertrand, Régine Leturque, Mariangela Colaneri
Aides recherche sur les archives et inspirations : Pascal Cordereix, Lionel Michaux, Alain Caroux, Marie-Lin.

INFORMATIONS PRATIQUES

commentaires

Floralia

Publié le 4 Février 2021 par Anaïs BERNARD dans Artiste, artiste

Floralia

FLORALIA
Série vidéo, Installation, Fond d'écran / Série de vidéos, Installation, Papier-peint
Réalité virtuelle / Réalité virtuelle (bientôt)

Images et composition de la bande son: Sabrina Ratté
Conception sonore et mixage par: Andrea-Jane Cornell

Floralia sera présenté en première au Centre Pompidou dans le cadre du Festival Hors Pistes en février 2021

Inspiré des écrits de Donna J.Haraway, Ursula K. Le Guin et Greg Egan, l'œuvre nous plonge dans un futur spéculatif, où des échantillons d'espèces végétales alors éteintes sont conservés et exposés dans une salle d'archives virtuelle. Par le biais du montage et des stratégies visuelles, cette salle d'archives se transforme sporadiquement sous l'effet des interférences provoquées par la mémoire émanant des plantes répertoriées, révélant les traces d'un passé qui continue de hanter le lieu. Floralia est une simulation d'écosystèmes nés de la fusion de la technologie et de la matière organique, où passé et futur coexistent dans une tension perpétuelle du présent.

 

Sabrina Ratté

Sabrina Ratté est une artiste d’origine canadienne vivant à Paris. Sa pratique s’intéresse aux multiples manifestations de l’image numérique: la vidéo analogique, l’animation 3D, la photographie, l’impression, la sculpture, la réalité virtuelle et l’installation. L’intégration continuelle de nouvelles techniques appuie formellement les thèmes qui traversent ses œuvres tels que l’influence psychologique qu’exerce l’architecture et l’environnement numérique sur notre perception du monde ainsi que la relation que nous entretenons avec l’aspect virtuel de l’existence. Elle a été nominée pour le Prix Sobey pour les arts en 2019 et 2020. Ses œuvres ont été présentées internationalement par plusieurs institutions dont le Musée Laforet (Tokyo), le Centre Pompidou (Paris), le Musée National des Beaux-arts du Québec (Québec), Thoma Foundation (Santa Fe), le Centre PHI (Montreal), Whitney Museum of Art (New York), Chronus Art Center, (Shanghai), Museum of the Moving Image (New York).

Ses œuvres empruntent à une esthétique de l’organique et du technologique où les corps humains en tant que chair animale semblent sans cesse se confronter à la rigidité des lignes architecturales, à l’artificialisation des paysages naturels et à la possibilité d’une hybridation bionique.

commentaires

Body Remixer, de iSpace Lab

Publié le 9 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Artiste, artiste

Crédits photos : iSpace Lab, SFU

Crédits photos : iSpace Lab, SFU

L'équipe de l’iSpace Lab (Katerina Stepanova, Bernhard Riecke, and Patrick Pennefather) a créé l'installation immersive Body RemiXer qui relie les corps par le mouvement. Il s'agit d'une installation de réalité virtuelle basée sur la projection expérientielle qui explore de nouvelles formes d'interaction incarnée entre plusieurs participants où leurs corps se mélangent dans une représentation incarnée partagée produisant une interaction ludique qui vise à soutenir le sentiment de connexion et de transcendance de soi. Body RemiXer est à la fois une installation artistique et une plateforme de recherche pour l'investigation des notions de relation de nos corps avec notre sens du «soi».

Body Remixer est une installation interactive et immersive qui transforment les corps en systèmes de particules. Nous utilisons la Kinect pour tracker les corps dans l’espace, jusqu’à 6 personnes. Pendant l’expérience, les participants voient leur reflet dans un miroir virtuel projeté sur les murs, de manière à interagir directement avec le système. Ils peuvent aussi enfiler un casque VR, et les personnes autour deviennent des corps virtuels en particules. Ils n’ont alors plus aucune idée de leur identité. Tout le monde se ressemble, seulement les couleurs sont différentes.

À partir de là, selon s’ils utilisent un casque ou le système de projection, ils peuvent se faire un high-five. En faisant cela, ils connectent leurs deux corps et les particules se mettent à circuler entre eux, créant ainsi un sentiment de connexion. Ils peuvent aussi faire un high-five avec leurs deux mains. Ils échangent alors de corps et fusionnent ensemble. Il y a une sorte de superposition, on peut voit à la fois son propre corps et celui de l’autre participant. Cela est censé attiré leur attention sur la différence de mouvements.

L’idée est de les encourages à bouger ensemble, à se répondre l’un l’autre. En outre, pour renforcer cette synchronie des mouvements, nous avons ajouté une réponse audio (un bruit de tambour). Plus les mouvement des deux corps se synchronisent, plus le son du tambour est fort. Il devient moins fort quand les personnes ne bougent pas de la même façon. Les utilisateurs peuvent jouer sur le système ainsi. L’idée est aussi que ça les laisse apprendre et explorer l’installation.

Étendre les corps pour stimuler la connexion sociale dans une installation immersive.

commentaires

Danse NeurAle 2.0

Publié le 2 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans performance, Arts vivants, Artiste

Danse NeurAle 2.0

Cette performance de Bødy Hacking, Danse NeurAle 2.0, a été développée en collaboration avec Theoriz Studio pour créer une manifestation visuelle et audible des processus physiologiques vitaux de Lukas Zpira alors que son corps réagit à sa performance réelle en temps réel.
En contrôlant sa fréquence cardiaque, sa respiration et ses schémas cérébraux d'ondes alpha, il est capable de déclencher et de modifier des algorithmes fractals qui produisent une sortie audiovisuelle complète. Les réponses involontaires et autonomes du corps de Lukas au stress fournissent le matériau de base pour l'expérience que vous voyez projetée, mais la transformation de ces images et de ces sons en quelque chose d'autre est le résultat de son influence consciente sur ces réponses vitales en se concentrant dans un état méditatif pour les changer volontairement.
Les images et les sons produisent une œuvre d'art singulière qui est une métaphore de l'expérience physique et psychique de l'interprète.

 

Héritier du mouvement body art et pionnier d'une avant-garde du genre, Lukas Zpira, essayiste, réalisateur et photographe, a commencé à intégrer dans sa pratique depuis la fin des années 90 les nouvelles technologies comme les implants sous-cutanés.
Fondateur du hacktivisme bødy, l'artiste français a commencé à s'intéresser aux différentes problématiques du corps connecté et aliéné dès le début de sa carrière. Corps télécommandé, marionnette de chair moderne dominée par la pression de l'information et l'omniprésence des technologies de contrôle et des communications contemporaines.

commentaires

Viral / vital energy 2020, par L. Moura, M. Chevalier et J. B. Schilingi

Publié le 12 Mai 2020 par Anaïs BERNARD dans Artiste

Viral / vital energy 2020, par L. Moura, M. Chevalier et J. B. Schilingi

Leonel Moura, Miguel Chevalier et Jacopo Baboni Schilingi, ont dévoilé leur projet d' installation multimédia monumental , intitulé Viral / Vital energy 2020. Dans le contexte actuel de la pandémie COVID-19 , les artistes ont été fortement influencés par l'apparition de micro-organismes et animés par leur intérêt commun pour la science, ils ont collaboré afin de créer une installation de type virus comme un hymne à la vie. 

Combinant leurs différentes approches créatives, les créateurs ont présenté leur installation monumentale qui consiste en une sculpture créée par algorithme de Leonel Moura , une œuvre de réalité virtuelle de Miguel Chevalier et de la musique de Jacopo Baboni Schilingi. Le modèle de la sculpture avec sa forme rayonnante a été créé par un algorithme qui génère des pointes et des trous sur une sphère 3D donnée. La sculpture mesure 15 mètres de haut, placée au centre d'un miroir à eau de 30 mètres de diamètre, reflétant et magnifiant visuellement l'installation de jour comme de nuit.

La sculpture est gonflable. Elle se dégonfle et se regonfle parfois, symbolisant la respiration qui permet la vie. A la tombée de la nuit, la sculpture devient une surface de projection pour un travail de réalité virtuelle générative unique, faisant référence au COVID-19 et à d'autres virus. Pour cette nouvelle création, Miguel Chevalier constitue progressivement une base de données d'images 2D et 3D, de morphologies diversifiées des cellules, virus et bactéries. Certaines de ces images ont été véhiculées par Olivier Schwartz, directeur du département virus et immunité de l'Institut Pasteur, dans le cadre du programme Organoïde. La sculpture s'enrichit d'une œuvre musicale originale générée en continu et en temps réel par un algorithme qui traduit la respiration de Jacopo Baboni Schilingi en harmonie et structures musicales.

Viral / Vital energy 2020 répond au besoin fondamental de recréer une symbiose dans le monde vivant, en particulier le monde invisible des micro-organismes. Les virus, qui ont une très mauvaise réputation, sont aussi nos amis, explique le microbiologiste Patrick Forterre, spécialisé dans les virus géants et qui a récemment démontré que les virus ont joué un rôle clé dans notre propre histoire évolutive. Dans la réalité d'aujourd'hui qui est remplie de peur liée au Coronavirus, la connaissance de ces micro-organismes est essentielle pour mieux comprendre l'avenir de l'humanité. Viral / Vital energy 2020 est destiné à être présenté dans les villes du monde entier, lors d'événements populaires tels que des biennales ou divers festivals numériques. A travers des visuels saisissants et un son dynamique, un éclat et des couleurs vives, cette installation multimédia est conçue comme une œuvre d'art impressionnante pour célébrer la victoire de la vie.

commentaires

Spider and I, de Fabien Zocco

Publié le 10 Mai 2020 par Anaïs BERNARD dans Artiste

Spider and I, de Fabien Zocco

Artiste plasticien diplômé du Fresnoy-Studio National des Arts Contemporains, Fabien Zocco explore le potentiel plastique de la dématérialisation informatique, des applications et autres logiciels.

Spider and I engage une réflexion sur l’effet de contamination qui brouille aujourd’hui les frontières entre l’humain, l’animal et l’artificiel. Cette réflexion part précisément du constat que la robotique, dans ses développements actuels, s’inspire de plus en plus d’éléments issus du vivant animal.

La pièce met en scène un hexapode, soit un robot à six pattes évoquant une grosse araignée mécanique, présente des comportements semblant alterner moments de calme et attitudes d'agressivité.
Ces changements de comportement sont directement liés à l'état émotionnel de l'artiste, équipé d'un bracelet connecté au cours des périodes d'exposition de l'oeuvre.

commentaires

Distances, par Scenocosme

Publié le 8 Mai 2020 par Anaïs BERNARD dans Artiste

Distances, par Scenocosme

Distances est une œuvre interactive qui rapproche virtuellement des personnes n'étant pas ou plus en capacité de se toucher physiquement.

Cette œuvre est née en avril 2020 en réaction à la crise de Coronavirus qui nous a forcé à l'isolement et la distanciation physique avec autrui.

Dans cette installation, 2 personnes dans 2 espaces physiques séparés sont filmées en temps réel par 2 dispositifs. Elles sont invitées à nouer contact virtuellement au sein d'une même image les regroupant ensemble face à face. Le tête-à-tête proposé par le logiciel de l’œuvre s'évertue à réduire sans arrêt et au minimum la distance proxémique entre les 2 êtres. Les images de leurs visages, de leurs mains s'attirent, se repoussent, créant des jeux de rencontres éphémères singuliers avec l'autre.

Cette œuvre est participative dans son processus de création. Les 2 visiteurs en interaction en même temps deviennent les interprètes passagers d'une mise en scène. Celle-ci se renouvelle alors constamment pour les autres groupes de visiteurs observateurs présents dans le lieu d'exposition. Dans cette création, nous suscitons réactions et gestes chez les spectateurs en réponse à des contacts virtuels.
Ces contacts donnent à ressentir d'étranges sentiments réels chez le spectateur.

Il peut s'en trouver amusé, gêné, agacé, ou éprouver un certain plaisir à découvrir les limites de cette nouvelle forme de contact.

Cette œuvre s'inspire en partie de notre précédente création Rencontres imaginaires.
 

commentaires
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>