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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Séminaire 6-2020 “Corps en question“

Publié le 29 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans conférence

Séminaire 6-2020 “Corps en question“

Vendredi 6 mars 2020, de 14:00 à 16:00
Séminaire “Corps en question
Organisé par Anaïs Guilet
Invitée : Sara Touiza-Ambroggiani, docteure en philosophie
LLSETI / Jacob-Bellecombette / Amphi 11000

À la recherche du corps glorieux : mondes transhumanistes et enjeux posthumanistes dans Black Mirror

Black Mirror, la série d’anthologie imaginée par Charlie Brooker, explore, au gré des épisodes, l’ambiguïté qui caractérise nos rapports aux fulgurantes avancées technologiques contemporaines. À la fois fasciné et effrayé par les artefacts dont il se sert chaque jour, le spectateur de Black Mirror se retrouve devant ses propres contradictions. La première étant d’assister, devant un écran, à la mise en scène de son addiction aux écrans. Beaucoup de scènes dans les différents épisodes jouent de cette mise en abyme. Le dernier opus, Bandersnatch, poussant à son paroxysme l’effet miroir en faisant de la plateforme de streaming Netflix un des personnages du film interactif.
Les mondes dépeints dans les différents épisodes donnent le sentiment d’une inquiétante familiarité et les boucles réflexives qui s’y déroulent laissent entrevoir l’inéluctabilité de l’hybridation technologique de l’être humain en même temps que sa déchéance morale. La place du corps est centrale dans cette chute. Le corps est à la fois « le tombeau de l’âme » au sens platonicien et le vecteur d’une rédemption espérée. Les corps connectés que nous pouvons croiser dans l’univers Black Mirror cherchent tous l’augmentation des capacités humaines (augmentation des perceptions, de la mémoire, des sentiments) via les artefacts technologiques. Il y a là la mise en scène, sans détour, de l’idéal transhumaniste. Cependant, et c’est là l’intérêt philosophique de cette série, l’augmentation bute en permanence sur des problématiques liées à l’identité personnelle, au sentiment d’être soi. Comme si ce sentiment ne pouvait se contenter d’une conscience étendue et puisait sa sève dans les entrailles d’un corps humain, simplement corruptible.
Les mondes exposés par la série sont clairement transhumanistes mais les enjeux problématiques révélés sont bien posthumanistes en ce sens que les personnages expérimentent – dans leur chair – la possibilité même d’une pensée renouvelée de la subjectivité, non plus considérée comme « intériorité », mais comme espace de négociation permanente entre différents êtres, espace distribué sur plusieurs pôles (naturel/artificiel, organique/mécanique).
Même quand les consciences parviennent à se libérer des corps, comme dans San Junipero ou White Christmas, celui-ci n’est pas « effacé », il est toujours remplacé par un corps numérique, un corps fantasmé, un corps glorieux au sens de la mystique chrétienne. Les caractéristiques du corps glorieux sont celles de ces projections de corps : l’impassibilité, la clarté, l’agilité et la subtilité. Mais le corps de chair résiste toujours à son remplacement, il persiste malgré l’acharnement à le dépasser. Une seconde piste de travail s’ouvre alors : le corps est à la fois ce que l'on cherche à dépasser, à transcender, à effacer mais il est également ce qui résiste à l'hybris technologique, ce qui déraille dans la tentative de maîtrise totale des destinées humaines. Les corps de chair s’apparentent à des glitchs dans l’univers fluide des consciences numériques éthérées, ils font constamment échouer le fantasme de leur total dépassement.
En nous appuyant sur l’analyse de quelques épisodes choisis, nous proposons d’explorer le devenir des corps de chair face aux corps numériques dans la série Black Mirror.
 
Sara Touiza-Ambroggiani est docteure en philosophie, diplômée de l’université Paris 8, affiliée au LLCP (Laboratoire d’études et de recherches sur les logiques contemporaines de la philosophie).
Sa thèse, intitulée « Le paradigme communicationnel : de la cybernétique de Norbert Wiener à l’avènement du posthumain », rédigée sous la direction de Pierre Cassou-Noguès, explore la genèse et l’essor de l’imaginaire posthumaniste. Le cœur de sa réflexion est l’analyse des bouleversements de la notion de subjectivité opérés par les avancées technologiques.
Elle est co-directrice scientifique de l’ouvrage collectif Le Sujet digital, (Labex Arts H2H/ Les Presses du réel, 2015). Elle a publié plusieurs articles et donné des communications sur Norbert Wiener, Alan Turing, Jean Perdrizet, les prothèses, le posthumanisme. Sa thèse est en cours de publication aux éditions Hermann.
Elle enseigne actuellement la philosophie au lycée Laetitia Bonaparte d’Ajaccio.

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Cyclic : une œuvre interactive qui rassemble les individus

Publié le 28 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans Artiste, artiste

Cyclic : une œuvre interactive qui rassemble les individus

Cyclic : une œuvre interactive qui rassemble les individus

Cette œuvre interactive est une installation visuelle et sonore qui offre une dimension sociale, sensorielle et symbolique. Cyclic est une interface d’échanges et de connexions physiques, un système organique, nourri par l’énergie de tous. Ritualisée par le contact, cette installation unit et croise des êtres humains au sein d'une performance collective éphémère qu'ils révèlent ensemble. En tant qu’œuvre médiatrice, elle invite les spectateurs à prendre conscience de la richesse des relations physiques et sensitives engagées avec les autres. Tel un écosystème fragile et éphémère, où chaque élément est interdépendant, les interactions entre les spectateurs forment un paysage mouvant, évolutif dont les mutations varient en fonction des contacts entre les uns et les autres.

L'espace circulaire de l'oeuvre invite les spectateurs à se mettre en cercle autour d'un foyer miroir. Ils sont invités à s’asseoir ensemble et à se toucher pour déclencher et vivre à plusieurs une expérience artistique immersive visuelle et sonore autour de ce foyer symbolique. Cet épicentre est un grand miroir hémisphérique, il est support des images en mouvement vidéo-projetées, mais aussi le réflecteur de ces mêmes visuels dans l’intégralité de l’espace. L’immersion optique et sonore est intégrale, les visuels visibles dans le miroir se propagent dans tout l’espace. De grands pans de tissus translucides suspendus au plafond forment un délicat cyclorama. Ils renforcent l’idée du cercle. Les spectateurs sont immergés dans les visuels.

Deux interfaces sensitives permettent de révéler et faire évoluer les visuels et sonorités de l’œuvre. Il suffit qu’une personne s’assoit et touche la surface métallique pour commencer à l’éveiller. Les scénarios de l’œuvre numérique évoluent en fonction du toucher, de l’énergie électrostatique produite par l’individu ainsi que de l’ensemble des spectateurs qui se donnent la main. D’autres personnes peuvent ainsi entrer dans cet espace, s’asseoir, toucher une interface ou donner la main à son voisin lui-même en contact avec cette interface. Plus les spectateurs se donnent les mains et se joignent ainsi ensemble, plus les scénarios visuels et sonores de l’œuvre grandissent, deviennent denses et présents. L’œuvre propose des voyages hypnotiques et graphiques qui se renouvellent constamment.

De nombreuses personnes peuvent se joindre dans ce rituel d'interactions. Chaque nouvelle expérience de contacts déclenche des évolutions parmi les nombreuses générations temps réels possibles. Par conséquent, la création se renouvelle constamment grâce aux variations des contacts physiques entre les individus. L’énergie de chacun a une incidence sur les nombreux tableaux visuels et sonores immersifs et hypnotiques.
L’expérience collective est captivante, envoûtante et lancinante. Les visages sont illuminés par les images reflétées aux grès des interactions. Le miroir immersif rassemble : il concentre tous les reflets et il lie les individus au sein des images.

La scénographie de l'oeuvre offre différents points de vue : d’autres spectateurs peuvent également se tenir en périphérie du cyclorama translucide et observer la performance qui se déroule sous leurs yeux.

Dans la plupart de nos œuvres interactives, nous proposons des instants de partage. La technologie disparaît pour laisser place à l’humain, aux relations physiques, symboliques et sensorielles. Dans cette nouvelle création immersive nous proposons de créer des liens singuliers entre les individus afin de faire évoluer les scénarios interactifs de l’œuvre. Les relations augmentées que nous proposons sont liées à l'organicité singulière que nous tissons entre le corps des spectateurs et la technologie. En plus de la relation physique et comportementale, la mise en scène que nous proposons est source de rencontres et de dialogues entre les spectateurs. Au cours ce nos créations, nous nous demandons toujours comment la technologie peut être le medium de cette organicité. C'est aussi une manière de réinterroger la place de la technologie dans nos rapports humains, sur la manière dont elle s'immisce dans notre quotidien, au point d'en devenir incontournable et invisible.

 

Coproduction et soutien : [SCAN] Soutien à la Création Artistique Numérique de la Région Auvergne Rhône-Alpes, Ville de St Etienne

Avec les aides précieuses de Daan De Lange, Theophile Huau Armani, Vanessa Debray, Christophe Thollet, Grégory Compagnon, Victoria Ferracioli, Alice Andrieux, Philipe et Thomas met den Ancxt

 

Exposition de Cyclic

Festival les composites | Espace Jean Legendre Théâtre de Compiègne (Fr)
Curator : Eric Rouchaud
03/03/2020 - 27/03/2020

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Rue d’Orchampt / Groupe ZUR

Publié le 27 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans Spectacle

Rue d’Orchampt / Groupe ZUR

Un atelier spectacle de vraie-fausse magie pour manipul'acteurs et spect'acteurs. 

Il y a, au 75 bis de la rue d’Orchampt, une porte entrouverte d’où s’échappent souvent des sons étranges et doux. Des passants pénètrent parfois dans les lieux. Quand ils en ressortent, ils racontent avoir vu des choses étonnantes. Rue d’Orchampt est conçu comme un entre-sort, un entre et sort. Après avoir traversés l’espace des curiosités et des illusions, les spectateurs deviennent à leur tour acteurs, créant ainsi leurs propres images et sons dans l'envers du décor.

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 Festival Zone de Turbulences
 à partir de 6 ans
 Tarif unique 6€ - Forfait tribu 21€

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Salle Comédie / site des Fresnaies, Saint-Barthélemy-d'Anjou

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JEREMY SHAW PHASE SHIFTING INDEX

Publié le 26 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Photographie personnelle @Anaïs BERNARD

Photographie personnelle @Anaïs BERNARD

Dans le cadre de « Mutations/Créations », l’exposition dédiée à Jeremy Shaw présente un projet immersif inédit, flirtant avec la science-fiction et les cultures alternatives. L’entreprise de Shaw se situe à la conjonction de plusieurs questionnements contemporains qui agitent tout autant la philosophie, l’anthropologie et la sociologie, les sciences, notamment les sciences cognitives et les neurosciences, et enfin, les dernières avancées technologiques comme les bionanotechnologies. Son œuvre s’affirme comme une tentative plastique et sonore pour rendre compte de ces multiples développements de la recherche, tout en les propulsant dans un champ fictionnel, flirtant avec la science-fiction et les cultures alternatives.

Avec « Mutations/Créations », le Centre Pompidou se transforme en laboratoire de la création et de l’innovation à la frontière des arts, de la science, et de l’ingénierie. Chaque année, le programme réunit des artistes, des ingénieurs, des scientifiques et des entrepreneurs. En 2020, « Mutations/Créations » poursuit sa recherche prospective au travers de deux expositions, « Neurones, les intelligences simulées » et « Jeremy Shaw », après trois éditions successivement consacrées à l’impression 3D (« Imprimer le monde » et « Ross Lovegrove » en 2017), aux langages informatiques (« Coder le monde » et « Ryoji Ikeda » en 2018) et à la création mêlant artificiel et vivant (« La Fabrique du vivant » et « Erika Verzutti » en 2019).

26 févr. 2020 - 20 avr. 2020 de 11h à 21h
Galerie 3 - Centre Pompidou, Paris

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Manuel d'Emersiologie - Apprends le Langage du Corps

Publié le 25 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

Manuel d'Emersiologie - Apprends le Langage du Corps

Élaborée en 2014 par Bernard Andrieu et ses doctorants à Paris-Descartes, l'émersiologie est une science interdisciplinaire qui cherche à décrire ce qui émerge involontairement du vivant dans la conscience de son vécu. Ce manuel d'émersiologie apporte des propositions méthodologiques pour développer cette philosophie du corps, à travers dix-huit textes qui relatent différents vécus de pratiques corporelles, afin de comprendre ce phénomène de l'émersion. Apnée, tai-chi chuan, maladie d'Alzheimer, chamanisme, danse chez les seniors, slow sport en milieu aquatique, traumatisme crânien, body-building, yoga... sont autant d'expériences de formes d'éveil, relatées par des chercheurs et des professionnels, qui viennent étayer cette théorie originale.

 

Bernard Andrieu (Dir.), 2020, Manuel d'Emersiologie - Apprendre le Langage du Corps, Mimesis, 289 pages, 30?00 euros.

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La réalité virtuelle, une question d’immersion !

Publié le 24 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

La réalité virtuelle, une question d’immersion !

RÉSUMÉ
En décembre 2019, La Fémis s’est associée avec les éditions Rouge Profond pour créer la revue : La Fémis présente. La ligne éditoriale de la revue consiste, à partir d’une riche combinaison d’articles et d’entretiens, à proposer une réflexion sur la recherche-création afin de promouvoir un dialogue entre théorie et pratique, entre le « penser » et le « faire » dans le champ du cinéma et des écritures audio-visuelles.

Le premier numéro est consacré à la réalité virtuelle. Il propose une incursion dans l’histoire des techniques et des dispositifs. Il analyse également les spécificités de l’écriture, de la mise en scène et de la production de ces œuvres, et la manière dont elles font évoluer en profondeur les métiers de l’image et du son. Ce numéro dessine ainsi pour chacun, spectateur, chercheur ou praticien, de nouvelles perspectives créatives.

 

La fémis présente n°1, La réalité virtuelle, une question d’immersion !, décembre 2019, 157 pages, 15,00 euros.

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Angers, Les Nuances De La Nuit - L'expo Cyberpunk

Publié le 23 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Angers, Les Nuances De La Nuit - L'expo Cyberpunk

Et si Angers prenait des airs futuristes à la tombée de la nuit ? 
Plongez au cœur des lumières de la ville.
Redécouvrez Angers, avec le regard « cyberpunk » du jeune photographe angevin Aishy.

ANGERS, LES NUANCES DE LA NUIT - L'EXPO CYBERPUNK
du 3 mars au 4 avril 2020,
Vernissage le vendredi 6 mars 2020, à 18h30,
à la Médiathèque Toussaint - 49 rue Toussaint à Angers

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10e nuit des jardins de lumière

Publié le 22 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans Evenement, evenement

©Dominique Chauvin

©Dominique Chauvin

10e nuit des jardins de lumière
Samedi 29 février 2020

19h / 21h

 

Comme tous les ans, les jardins du château s’illuminent le temps de quelques heures. Cette année, la Cie les Grandes Personnes, présenteront les Allebrilles, un spectacle déambulatoire lumineux, associant masques et grandes marionnettes. Il puise son inspiration dans les Alebrijes mexicains, chimères de papier mâché particulièrement oniriques et colorées. La lumière y est transmise d’un personnage à l’autre, d’une marionnette géante à l’autre, de même que l’affection se communique d’individu en individu. Ils seront accompagnés d’autres artistes lumineux pour former un bestiaire des plus surprenants…

Le jardin du château de Lunéville, créé au XVIIIe siècle, a un lien avec les jardins d’autres sites patrimoniaux situés en Chine, en Pologne, en Allemagne… Chacun de ces sites prestigieux possède un jardin, témoin de la sensibilité pour la nature, les fabriques, les décors, les perspectives… Ces lieux d’exception mettent en perspective, à l’instar du château de Lunéville, des événements autour de la lumière et de la philosophie du jardin, du XVIIIème siècle à notre période contemporaine. Initié en 2014, l’événement "Nuit des jardins de lumière" fait ainsi le lien entre ces sites patrimoniaux. Engagé par le Musée Royal Lazienki à Varsovie, ce projet international se traduit depuis 10 éditions par l’organisation d’un événement désormais annuel d’envergure reliant ainsi Lunéville à plusieurs autres villes dont Varsovie (Pologne), Bad Muskau, (Muskauer Park – Allemagne) et Pékin (Prince Kung’s Mansion - Chine), Charlottesville (Thomas Jefferson Foundation – USA ), Fountains Abbey & Studley Royal, The National Trust (Grande Bretagne), Frederiksborg,  (Museum of National History – Danemark).

 

INFORMATIONS PRATIQUES
Tarifs : Entrée libre

Accès : Jardin du château de Lunéville

Informations supplementaires : 

Ouverture des portes à 18h30
Les entrées « Théâtre de la Méridienne », « les Serres » et « Camping » seront fermées au public
Veillez vous munir d'un système d'éclairage (lampe torche, lampe frontale ...)
Dans le cadre du plan Vigipirate et pour la sécurité des publics, un contrôle par des agents de sécurité sera réalisé à chaque accès.
Pour votre sécurité, le jardin du château sera fermé du jeudi 27 février 19h au samedi 29 février 18h30, puis du samedi 29 février à 22h au dimanche 1er mars à midi.
Vente de boissons chaudes et petite restauration

 

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Cogtalk #3 : Trouver sa voie en sciences cognitives

Publié le 21 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans Evenement, conférence

Cogtalk #3 : Trouver sa voie en sciences cognitives

Le prochain CogTalk se tiendra le mercredi 4 mars à 17h15 au PHS dans la salle 205.

A cette occasion, il vous sera possible de rencontrer Romain Rouyer, Creative Technologist et fondateur de l'association CogLab, NeuroTechX Paris; qui abordera l’avenir au sein des sciences cognitives ! Il présentera son parcours universitaire et professionnel, de sa vie associative et surtout les débouchés possibles avec le parcours en sciences cognitives !

Si ce sujet vous intéresse, c’est avec plaisir que nous vous accueillerons pour aborder ce thème !
Ne manquez pas cette occasion unique de vous informer et d’écouter un témoignage qui vous concerne.

 

Romain Rouyer est Design Director dans une startup développant un outil de formation VR Medical au Centre de Recherche et d'Interdisciplinarité (CRI) à Paris, France. Ses intérêts vont des sciences cognitives au design. Je m'intéresse également à la science-fiction et au design, à la radiographie et à la neurotechnologie.

Responsable Design / UX Researcher / Cognitive Scientist au sein de VirtualiSurg.

En tant qu'ingénieur de conception spécialisé dans l'interaction homme-machine et les sciences cognitives, il apporte son expertise et ses connaissances pour développer l'ensemble de la conception d'une plateforme de formation VR dédiée à la chirurgie.

Ses missions consistent également à réaliser d'importants travaux de veille et de prospective, à développer des outils et à mettre en avant les connaissances scientifiques.

Président et fondateur du CogLab, NeuroTechX Paris

Le CogLab est une association à but non lucratif: un laboratoire expérimental et alternatif, dédié à l'exploration des Sciences Cognitives, au carrefour de l'Open Science, de la philosophie DIY et de l'Art Numérique.

Profondément convaincue de l'apport des tiers-lieux, véritables incubateurs de l'innovation sociale et sociétale, il contribue activement à leur développement pour jeter des ponts entre institutions, entreprises, associations et citoyens.

 

https://about.me/rouffi

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FORUM VERTIGO 2020

Publié le 20 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans conférence

FORUM VERTIGO 2020

Perception artificielle, comportement autonome, interaction corporelle, nouveaux espaces de représentation et de transformation issus de l’analyse massive de données : la rupture paradigmatique induite par les technologies d’intelligence artificielle irrigue la création artistique dans ses formes, ses outils et ses objets.

Cette 4ème édition du Forum Vertigo, réunissant artistes et chercheurs de diverses disciplines, expose l’état de l’art de différents champs de la création – arts visuels, architecture, musique, danse - dans leur rapport à l’intelligence artificielle et en questionne les fondements et les enjeux.

 

PROGRAMME


Mercredi 26 février
14h30 : Introduction et présentation de l’exposition «  Neurones, les intelligences simulées  »
15h00 : L’architecture et la formalisation des modèles numériques
17h00 : Limites et potentiels génératifs de l’Intelligence Artificielle
19h00 : Débat : Vers une IA humanisée ?

Jeudi 27 février
11h30 : Impasses et devenir de la cybernétique
14h30 : Perception humaine et artificielle
16h00 : Générativités musicales
17h45 : La danse entre vivant et artificiel

 

PAROLES | RENDEZ-VOUS
FORUM VERTIGO 2020
26 février 2020, à 14h30
27 février 2020, à 11h30
Petite salle - Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou, 75004 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles

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