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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

appel a participation

Appel à communications et œuvres - VALEURS DE L'EMPREINTE

Publié le 11 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel à participation, appel à projets

Appel à communications et œuvres - VALEURS DE L'EMPREINTE

Colloque international
Lyon, du 24 au 25 Mars 2023

Laboratoire IHRIM
Laboratoire Passages Arts & Littératures (XX-XXI)
Association Têtes Chercheuses

Appel à communications et œuvres


VALEURS DE L'EMPREINTE

Quand elle désigne l’impression d’une forme sur une surface, l’empreinte n’est qu’un procédé technique parmi d’autres. Mais sitôt qu’elle est perçue comme le témoin privilégié du passage d’un corps sur un autre, ou comme la preuve de la présence passée d’un objet ou d’un être absent, alors l’empreinte acquiert une valeur et devient objet de polémiques.

Ainsi, il y a des empreintes que nous aimons (re)découvrir et contempler :  les géoglyphes, les empreintes positives ou négatives d’une main sur la surface d’un mur de grotte, l’empreinte d’un dinosaure enfermée par la roche, ou encore les empreintes des instantanés photographiques et de la durée cinématographique.

À l’inverse, il existe des empreintes que nous percevons avec angoisse, parfois avec regret, et dont nous questionnons la véracité du message, de l’identité, du renseignement, ou la conséquence de l’information. Par exemple, l’empreinte carbone, plus largement l’empreinte écologique, ou l’empreinte numérique nous invitent à penser l’héritage que nous laissons. Si ces empreintes sont au cœur de tant de revendications et qu’elles feront probablement l’objet des grandes manifestations et révolutions des prochains siècles, c’est peut-être à cause de leur caractère persistant, du fait qu’elles peuvent être monétisées aux dépens des utilisateur.ices, ou parce qu’elles sont la marque d’un rapport socialement désapprouvé de l’humain à la nature.

Par conséquent, depuis la constitution de la préhistoire en discipline scientifique au cours du XIXe siècle, jusqu’aux déploiements les plus récents des capacités des usines et des technologies, les valeurs morales, éthiques, ou déontologiques de l’empreinte n’ont jamais cessé d’évoluer. Quelles sont les répercussions intellectuelles, artistiques et littéraires de ces jugements ? Une telle problématique implique que, dans ce colloque, nous n’observions pas des métamorphoses strictement esthétiques, bien qu’il faille s’appuyer sur une poétique de l’empreinte qui passe par des sublimations ou des détournements (cf. la série sur les hydropithèques de Joan Fontcuberta). Il sera surtout question d’interroger la façon dont les artistes et les écrivains investissent les enjeux politiques posés par l’approche scientifique de l’empreinte.

Force est de constater que ces enjeux s’articulent souvent autour de récits rétrospectifs ou bien prospectifs. Autrement dit, l’empreinte a tendance à susciter deux types de fictions anthropologiques : une première relative à nos origines (d’où vient la trace ?) et une seconde relative à notre avenir (comment la trace sera-t-elle reçue ?). Bien sûr, chaque posture sert principalement à interroger le temps présent. Toutefois, cette distinction rend le sujet ambivalent : prendre l’empreinte comme objet, est-ce un geste d’arrière-garde ou d’avant-garde ? Cela revient-il à s’inscrire dans un héritage ou à le renier ? C’est en gardant à l’esprit cette double postulation qu’il peut être fécond d’interroger des œuvres très diverses ou d’en produire de nouvelles. Une place spécifique reste néanmoins accordée à la préhistoire et aux dispositifs numériques, parce qu’ils schématisent efficacement ce rapport ambivalent de l’empreinte au passé et au futur.

     AXE 1 : Préhistoire : passée et future                  

Contrairement aux autres disciplines historiques, la préhistoire repose sur des empreintes non intentionnelles, puisque même le geste initial qui a présidé à la composition des peintures pariétales ne visait probablement pas à archiver le présent. L’excavation des documents fossiles et la mise au jour de ces empreintes fondent le socle de la reconstitution spéculative en laissant le champ libre à la créativité, au déploiement de l’imaginaire et du fantasme. Le passage de la reconstitution du tout depuis la partie, que la préhistorienne Claudine Cohen évoque en termes de Méthode de Zadig[1], ouvre un espace dans lequel se lovent autant la science que les arts de l’imaginaire. La matière première qui trame ces récits et images n’est donc pas faite d’archives écrites ou de témoignages, mais bien d’empreintes : traces, contours et fossiles qui donnent une image en creux depuis laquelle convoquer le passé lointain. Essentiellement déficitaires, ces données infléchissent toute reconstitution ou interprétation vers la fiction. L’imaginaire qui se déploie alors renseigne autant sur l’époque excavée que celle depuis laquelle on affouille le passé, dans la mesure où l’empreinte préhistorique nourrit l’imaginaire d’une société qui se projette en elle en fantasmant ses origines.

En retour, ce sujet invite à nous demander quelles empreintes laisser intentionnellement à l’archéologue de demain. Dans une ère que certain.es évoquent en termes d’« anthropocène », une société peut elle-même concevoir son avenir, sa disparition et les empreintes qu’elle lèguera au futur. Par exemple, les capsules temporelles conçues au sein de notre contemporanéité, une plaque figurative et codée acheminée dans l’espace via nos sondes spatiales à l’attention d’autres civilisations, la signalétique des sites d’enfouissements nucléaires pensée pour s’adresser à de lointaines civilisations terrestres… ne peuvent-elles pas être comprises comme des fossiles anticipés et intentionnels, produits par une civilisation qui prend conscience de son obsolescence et de sa finitude ?

     AXE 2 : Numérique et éthique de l’empreinte

Le contexte dans lequel nous vivons est marqué par divers usages des technologies numériques et qui contribuent à l’échelle « macro » à une nouvelle forme de technocratie, comme l’ont démontré l’influence des GAFAM[2] et la portée de leurs scandales (Facebook-Cambridge Analytica, par exemple). Il nous semble donc important de réfléchir aux bonnes pratiques et de valoriser les justes connaissances qui concernent le rapport entre nos empreintes numériques et leur valeur. Réfléchir par effet à la question de la trace que nous laissons sur internet en parsemant la toile de nos données malgré l’actuel « pseudonymat[3] » : informations financières, lieux visités, conversations, etc. pouvant porter atteinte à nos vies privées. Quoique diverses avancées réformistes existent en la matière, - par exemple, la RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), ou encore la « loi sur la réduction de l’empreinte environnementale du numérique » datant du 15 Novembre 2021 -, notre travail d’universitaires et d’artistes nous impose de critiquer et d’éveiller aux réelles dynamiques mises en place et de « raisonner » l’empreinte du numérique en général, et sa consommation énergétique en particulier.

En effet, même si l’on peut penser que du courrier au courriel la dématérialisation a réduit l’impact des activités humaines sur l’environnement et notamment sur la ponction des ressources naturelles, il n’empêche que le numérique représente, en 2020, 3% à 4% des émissions de gaz à effets de serre dans le monde (2,5% en France), ce qui toutefois représente une part assez faible en comparaison du secteur des transports (31% de GES) et du secteur de l’agriculture (19%[4] de GES). Néanmoins, cette part est exponentielle, puisqu’elle représentera 6,7% de l’empreinte nationale en 2040 (+60% dans le rapport de l’ARCEP[5]). 

Outre le fait social et éthique du numérique, celui-ci représente aussi un basculement ontologique dans notre rapport à l’image et à la représentation de façon générale. De l’« un » argentique au « multiple » numérique, les grains d’argent s’opposent aux pixels, l’instantané à l’image logicielle[6], et ces différences nous interrogent finalement sur la manière de faire empreinte : les images ne sont plus créées à partir d’un processus mécanique, mais selon des coordonnées informatiques (le code) qui produisent des « corps cybernétiques[7] ». Enfin, si les contenus numériques sont bien entretenus, - pas de surchauffe, pas de perte, pas de corruption de matériel -, ils ne périssent pas, ils s’archivent et perdurent ainsi dans une « éternelle jeunesse[8] ». Ce colloque aura donc une dimension pédagogique puisqu’il a pour objectif de comparer les systèmes d’empreinte, afin de comprendre ce qui les différencie ou ce qui les confond. Ainsi pourrions-nous faire émerger une typologie des empreintes. Par « systèmes d’empreinte », nous faisons référence aux phénomènes technologiques, aux processus de (re)présentation, aux supports et aux messages qui se transmettent par l’activité humaine et le geste artistique.

D’autres axes peuvent être envisagés. Les organisateur.trice.s se donnent comme objectif de valoriser les activités de recherche et de création en mêlant des tables rondes et une exposition artistique.

*

Orientation bibliographique :

BARTHES, Roland, La Chambre claire : note sur la photographie, Paris, Gallimard, 1980.

BAZIN, André. “Ontologie de l’image photographique” dans Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Cerf, 1976.

BENJAMIN, Walter, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2011.

BERGOUNIOUX, Pierre, L’Empreinte, Paris, Fata Morgana, 2021.

BOUTAUD, Aurélien, GONDRAN, Natasha, L’Empreinte écologique, Paris, La Découverte, “Repères”, 2018.

CHIROLLET, Jean Claude, Penser la photographie numérique. La mutation digitale des images. Paris, L’Harmattan, 2015.

COHEN, Claudine, La Méthode de Zadig, Paris, Seuil, 2011.

DIDI-HUBERMAN, Georges, La Ressemblance par contact, Paris, Les Éditions de Minuit, 2008.

FARASSE, Gérard, Empreintes (Baudelaire, Colette, Friedrich, Gombrowicz, Jaccottet, Larbaud, Mallarmé, Michaux, Ponge, Réda, Saint-John Perse, Supervielle, Thomas), Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 1998.

FOUCRIER, Chantal (dir.), Les Réécritures littéraires des discours scientifiques, Michel Houdiard éditeur, 2006.

MONDZAIN, Marie José, Homo Spectator, Paris Bayard, 2013.

QUINTANA, Àngel, Virtuel ?, Paris, Cahier du cinéma, 2009.

*

Comité scientifique :

  • Emmanuel BOLDRINI
  • Léa DEDOLA
  • Bastien MOUCHET

Comité d’exposition :

  • Cosmosia (Julien LOMET, Maëlys JUSSEAUX, Piers BISHOP, Nataliya VELYKANOVA, Léa DEDOLA)

Calendrier :

- Les propositions d’articles ou d’œuvres d’une quinzaine de lignes, accompagnées d’une notice bio-bibliographique (et/ou d’un visuel), devront être adressées au comité scientifique (valeurs.empreintes@gmail.com) au plus tard le 16 septembre 2022

- Les auteurs et artistes seront informés de l’acceptation de leurs propositions le 25 novembre 2022
 

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Appel aux textes et aux visuels | INTER 140: VISAGES

Publié le 12 Février 2022 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel à participation, appel a communications

De Wenjue, Douceur exquise

De Wenjue, Douceur exquise

Envoyez vos propositions à redaction@inter-lelieu.org
INTER 140
VISAGES


Est-ce que la signification classique du visage, celle de la vérité de la personne, vue dans les portraits ou autoportraits de Rembrandt ou de Picasso, ou encore dans certaines photographies de Nadar au XXe siècle, telle une mise à nu de l’être, une révélation de l’« humanité commune » (Lévinas), demeure à l’époque de la reconnaissance faciale numérique par les autorités policières et de l’obligation du port du masque par les autorités sanitaires ? Le code QR, qui servait à l’origine à suivre les pièces d’auto Toyota, serait-il le nouveau visage ? Sommes-nous des pièces dans le système de l’industrie capitaliste ? Les systèmes de surveillance, avec la lecture des visages par des algorithmes, font-ils des visages une faille de l’existence, une vulnérabilité dans une crise de l’identité ? Pouvons-nous prévoir un régime de l’authenticité sans visage ?
 

Certains déplorent la reconnaissance associée au faciès. Profilage et racisme. Masque et visage. Nous pouvons évoquer la liberté d’action et de déplacement que donne le masque (portraits vénitiens de Longhi), le carnavalesque, les avatars, les jeux de rôle pour nous envisager autrement. Nous avons pensé intégrer un dossier visuel avec des masques à découper, proposés par des artistes, des photos ou des portraits de masques sanitaires, des maquillages, des zombies… Est-ce un mythe de situer l’identité (photo d’identité) dans le visage plutôt que dans l’ADN ? Et comment fonctionnent les millions de visages sur Internet dans les données des réseaux sociaux ? Identités fractales ?

Format des textes : 3500 mots au maximum
Format des images : 300 dpi, format JPEG ou, minimum 46 x 30 cm
Consultez la section « Proposer un article » sur notre site Web afin de connaître tous les détails concernant l’envoi de vos soumissions
redaction@inter-lelieu.org
Coresponsables du dossier : Michaël La Chance et Jacques Donguy
Date limite : 15 mars 2022
Date de parution : printemps 2022

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APPEL À ARTISTES: LE LANGAGE CORPOREL 2021

Publié le 8 Février 2021 par Anaïs BERNARD dans appel à candidature, appel à participation

Le langage corporel 2021 002 Image gracieuseté de Fares Micue

Le langage corporel 2021 002 Image gracieuseté de Fares Micue

APPEL AUX ARTISTES: THE BODY LANGUAGE 2021
ITSLIQUID Exposition internationale d'art | 01-21 mars 2021
Délai prolongé au 21 février 2021

ITSLIQUID Group , en collaboration avec  Venice Events  et ACIT Venice - Association culturelle italo-allemande, sélectionne toutes les œuvres intéressantes de photo, peinture, art vidéo, installation / sculpture et art de la performance à inclure dans la prochaine exposition  THE BODY LANGUAGE - ITSLIQUID International Art Exhibition 2021  qui se tiendra à Venise pendant la période du Carnaval de  Venise 2021 , à l'espace d'art contemporain THE ROOM et au  Palazzo Albrizzi-Capello , du 01 mars au 21 mars 2021.

Concept de protection COVID-19 - La santé et la sécurité de notre personnel et de nos visiteurs sont d'une importance primordiale pour ITSLIQUID Group. Ce concept de protection régit la manière dont nous avons l'intention de fonctionner après la fin du verrouillage de l'Italie, les règles qui seront appliquées à l'intérieur des espaces d'exposition et la manière dont elles seront mises en œuvre dans la pratique.


THE BODY LANGUAGE analyse les parties cachées de nos identités, à travers une expérience immersive à l'intérieur de l'univers fascinant des labyrinthes complexes de notre  conscience .

Le corps humain est un système changeant qui nous relie à d'autres corps et espaces pour percevoir la réalité environnante; un système de communication solide avec sa propre langue et des modes d'expression infinis.

L'exposition sera présentée pendant la période du Carnaval de Venise 2021 et nous invitons les artistes à s'inspirer du pouvoir magique des costumes vénitiens , en explorant le lien entre les désirs , les besoins , les peurs à travers des rituels qui amènent l'humanité à changer, à transformer et à évoluer. leur monde intérieur.

Les artistes intéressés à participer à nos spectacles sont libres d'être parrainés et soutenus par des institutions, des organisations, des gouvernements et leurs représentants; les logos de leurs sponsors seront inclus dans toute la communication (numérique et imprimée) des événements.


La date limite de candidature prolongée est le 21 février 2021 (23 h 59 de votre heure locale)

La participation comprend les services suivants :

  • espace d'exposition dédié aux œuvres de l'artiste
  • assistance aux formalités douanières, expédition internationale et transports locaux
  • aide à la recherche d'un logement pour l'artiste
  • conception et impression de cartes d'invitation, d'affiches
  • le bureau de presse mondial et local , publicité, presse, bannières, totem, etc.
  • la réalisation du site internet de l'exposition et des communiqués de presse dédiés
  • le montage et le démontage de l'exposition
  • le vernissage des expositions avec boissons et nourriture
  • une journée de présentation, talk ou atelier dédié à la carrière d'artiste
  • une interview dédiée publiée sur le site ITSLIQUID et diffusée sur nos réseaux sociaux
  • fournir des services et des boissons pour les petites réunions sur les lieux d'exposition pour les invités

Pour  participer  à la sélection, envoyez les soumissions de vos œuvres avec un CV / biographie, des images fixes (pour l'art vidéo), des liens de vidéos / films / performances et des photos d'œuvres par e-mail à  director@itsliquid.com ou remplissez le formulaire sur le site ci-dessous.

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Appel 2020 | Centre de la marionette arts numériques

Publié le 1 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans appel à candidature, appel à projets, appel à participation

Appel 2020 | Centre de la marionette arts numériques

Le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Transcultures, Centre des cultures numériques et sonores lancent un appel à la conception, à l’adaptation ou à la re-création d’une œuvre performative, arts scéniques/arts plastiques, de format court (maximum 30 minutes).

Cet appel s’inscrit dans le cadre de LUMEN#5 bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques).

Bourse d’aide à l’aide à la création: 1500 euros

Date limite de dépôt : 13.09.2020


Dans le cadre de Lumen #5, le Centre de la marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec ses partenaires, lance un appel  pour la création d’une oeuvre qui devra-être le fruit d’une réflexion sur les nouveaux modes de re-présentation par la technologie, sur l’image et le son numérique. Il peut s’agir d’un projet faisant l’objet d’une demande d’aide à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cet appel s’adresse prioritairement aux artistes travaillant ou résidant en Fédération Wallonie-Bruxelles, mais est ouvert aux artistes des pays limitrophes.

Domaine d’expression proposé pour cette résidence:

  • arts de la marionnette
  • arts numériques, arts plastiques multimédiatiques
  • arts de la scène (performance)

Le projet soumis pourra :

  • être une nouvelle création
  • être une nouvelle étape d’un projet déjà créé
  • se présenter comme un “work in progress” si vous justifier l’intérêt de l’étape de travail montrée à Lumen #5 (qui pourrait être accompagnée d’une présentation, workshop etc.)

Les principaux critères d’évaluation seront :

  • la  manière de traiter et d’intégrer la réflexion sur les nouveaux modes de re-présentation
  • la dimension professionnelle et qualitative du projet
  • la maîtrise technologique et le côté innovant du projet
  • la faisabilité du projet et sa capacité à être diffusé dans différents lieux de manière relativement légère.


Bourse et conditions

L’oeuvre sera présentée le 16 octobre 2020 au Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Tournai dans le cadre de LUMEN #5 (montage possible dès le 15 octobre).
L’artiste soutenu recevra un soutien à la création de 1.500 euros ainsi qu’un suivi critique et un soutien technique en amont de la finalisation du projet.


Votre dossier (devra au minimum comprendre)

  • une note d’intention du projet de performance comprenant une description des choix et développements informatiques/technologiques utilisés. Cette note intégrera un projet du projet précédent s’il s’agit d’une nouvelle étape d’un projet déjà créé;
  • les besoins techniques;
  • les besoins transport;
  • le/s CV des artistes;
  • des visuels (croquis, photos.. dans la mesure du possible);
  • le calendrier de création;
  • la liste des autres partenaires s’il y a lieu.

Candidatures

Candidatures à envoyer à l’adresse (objet du mail – Call Lumen5) : maisondelamarionnette@skynet.be
Le.a lauréat.e sera contacté au maximum le 18.09.2020

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Appel à participation 2020 | Fenêtres d’écoute – Desartsonnants

Publié le 24 Avril 2020 par Anaïs BERNARD dans appel à participation

Appel à participation 2020 | Fenêtres d’écoute – Desartsonnants

Les Pépinières européennes de Création et Transcultures sont heureux de s’associer au projet initié au début du confinement par leur complice Gilles Malatray (animateur/fondateur de desartsonnants) qui invite à développer des formes de “Points d’ouïe” adaptés aux circonstances contraignantes. Inspiré par les performances chantées et musicales des fenêtres et balcons italiens, mixés à ses propres points d’ouïe et autres bancs d’écoute, desartsonnants a lancé un appel collaboratif et participatif à des « Écoutes en fenêtres ».

La forme est simple et assez libre. Il s’agit d’ouvrir sa fenêtre, ou aller à son balcon, à une heure choisie, diurne ou nocturne, écouter le paysage ambiant, l’enregistrer, ou le décrire vocalement, ou par écrit, graphiquement, ou bien encore mixer les genres, inventer nos propres modes de description, de représentation… Vous pouvez le faire autant de fois que bon nous semble en précisant l’heure et le lieu de la captation sonore, et envoyer une photo du point d’ouïe embrassé. Il s’agit donc de créer ainsi une sorte de chaîne de points d’ouïe et d’écoutants, afin de garder l’oreille tournée vers l’extérieur, et vers l’autre !

A noter que dans un second temps, ces captations sonores pourront être matière à (re)composition par des artistes audio et musiciens expérimentaux internationaux qui seront, dans les prochaines semaines, sollicités das un autre appel et que les personnes participant à la première phase de récolte des sons qu’ils ont enregistrés marquent leur accord pour en participant à ce projet collectif.

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Appel à films courts - Seek the sun.

Publié le 20 Avril 2020 par Anaïs BERNARD dans appel à projets, appel à participation

Appel à films courts - Seek the sun.

Ce festival en ligne propose d'organiser une chaîne Youtube avec des films sélectionnés de 10' maximum ayant une forme expérimentale au sens large, et un regard sur le réel.
Une exception pourra être faite pour des films plus longs.
Je suis réalisateur, et par ce moyen je voudrais découvrir de nouvelles créations et fédérer à distance d'autres créateurs à travers le monde.
Peuvent être inscrites à ce festival des réalisations plus anciennes.

sont souhaités :

. un regard singulier
. une vision de la réalité
. 10' max
. films mis en ligne (Vimeo, Youtube...)

Un jury sera constitué par de jeunes artistes issus d'école d'art.
date limite d'envoi 1er mai.

 

Calendrier:

21 mars 2020 : Date d'ouverture
1 mai 2020 : Date limite d'inscription anticipée
21 mai 2020 : Date limite tardive
22 mai 2020 : Date de notification
6-13 juin 2020 : Date de l'événement

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Appel à participation - Dessine avec les Voisins

Publié le 19 Avril 2020 par Anaïs BERNARD dans appel à participation

Appel à participation - Dessine avec les Voisins

Dessinons ensemble et projetons nos dessins sur les murs de la ville !
Nous avons décidé d'adapter notre installation pour exposer pendant le confinement. Rejoignez le mouvement et lancez The Live Drawing Project depuis votre fenêtre pour créer avec vos voisins et lutter contre la morosité !

Nous exposons tous les dimanches soirs à 21h partout en France.

COMMENT ÇA MARCHE ?
Chaque personne dessine avec son téléphone, les dessins apparaissent instantanément sur les murs ! Les dessins transitent entre les lieux créant une oeuvre collective unique qui évolue à chaque nouveau dessin reçu. Pour vidéoprojeter depuis chez vous c'est très simple, remplissez le formulaire et nous vous contacterons:

Formulaire de participation au lien ci-dessous.


AGENDA
Lundi 30 mars : premier test, 2 lieux simultanés ;
Dimanche 5 avril : 5 lieux simultanés, 550 dessins, 80 participants ;
Dimanche 12 avril : 12 lieux simultanés, 1800 dessins, 150 participants ;
Dimanche 19 avril : Rejoignez le mouvement dans toute la France !

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Appel à vidéo - Sortie de rout(in)e: La vie d'après?

Publié le 13 Avril 2020 par Anaïs BERNARD dans appel à projets, appel à participation

Appel à vidéo - Sortie de rout(in)e: La vie d'après?

APPEL À VIDEO, ne laissons pas notre créativité confinée !
SORTIE DE ROUT(IN)E : LA VIE D’APRÈS ?


→ Corps confinés mais esprits libres : en attendant de vous retrouver, VIDEOFORMES fait appel à vos talents de vidéaste : réalisez une vidéo expérimentale ! 
→ Explorez, testez, libérez votre imagination et envoyez-nous vos vidéos avant le 15 juillet par Wetransfer à l’adresse : videoformes@videoformes.com
→ Contraintes techniques : format 16:9 en .mp4 ou .mov. Durée maximale : 3 minutes.
Vos vidéos seront présentées lors du festival VIDEOFORMES 2021 !

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Appel à compétition d'Art numérique

Publié le 28 Novembre 2019 par Anaïs BERNARD dans appel à candidature, appel à participation

Recto VRso - Appel à compétition d'Art numérique


Vous êtes un artiste qui utilise la réalité virtuelle et mixte pour vos créations ? Proposer vos œuvres en exposition à l’Art & VR Gallery du festival Recto VRso de Laval Virtual (du 22 au 26 avril 2020), et échangez ainsi votre vision autour de la thématique annuelle: Corps réel / corps virtuel.

Recto VRso est un festival international d’art et réalité virtuelle et mixte. Il expose des œuvres d’artistes, de chercheurs, d’étudiants et d’explorateurs qui interrogent de près ou de loin le médium de la réalité virtuelle, et mixte, en montrant un autre VRsant de ce domaine.

Conçu par l’artiste-chercheuse Judith Guez, son objectif est de créer des espaces et des échanges autour de ces nouvelles formes artistiques entre le réel et le virtuel, et de proposer ainsi différentes hybridations et émergences. Pour cette 3e édition, les artistes sont invités à s’exprimer sur le thème : Corps réel / Corps virtuel.

Recto VRso se compose de deux volets : l’Art & VR Gallery et le Parcours Artistique.

 

Calendrier:
Fin de dépôt des dossiers: 21.01.2020
Annonce des finalistes: 10.02.2020
Cérémonie des Awards: 23.04.2020

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Colloque L’Art et les Cartographies Sensibles

Publié le 15 Octobre 2019 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel a communications, appel à participation, appel à projets

Colloque L’Art et les Cartographies Sensibles

L’Art et les Cartographies sensibles : la question des interfaces dans les réalités mixtes

« Nous sommes là où nous avons toujours été. Mais pour une certaine raison - une parmi plusieurs possibles - la réalité a reculé, elle a perdu son support, son assise et elle a reflué vers des formes antérieures. »  Philip K Dick, Ubik, 1966-70, p.205 

Annonce  : Colloque et exposition

L’Art et les Cartographies sensibles : la question des interfaces dans les réalités mixtesles 11 et 12 mai 2020, Centre de Congrès Le Manège, Chambéry se déroulera  conjointement avec une exposition d’oeuvres choisies sur cette thématique, dans divers lieux de la ville, et en parallèle à une participation à la Nuit Européenne des Musées 2020 (le 16 mai) du département Communication Hypermédia, Masters Création Numérique et MIP ArTeC Paris8.

Argumentaire :
A l’instar de la photographie, le cinématographe ou la vidéo, les casques de réalité virtuelle et les téléphones portables transforment nos pratiques courantes autant que la manière de percevoir le monde. Leurs couplages désormais possibles avec l’ordinateur et internet accélèrent les démultiplications de nouveaux espaces à expérimenter, imaginables en temps réel et modulables. L’hybridation spatio-temporelle, annoncée en 1998 par Edmond Couchot au tout début de l’émergence de cet art nommé étrangement technologique (comme si il se réduisait à une question de technicité et de médium) semble fonder les spécificités des relations espaces-temps résolument nouvelles que proposent les dispositifs connectés. 
Les expérimentations et innovations actuelles ont l’intérêt primordial d’être présents dans tous les domaines de la société permettant d’acquérir des quantités impressionnantes de données, de manipuler des informations instantanément, une manière de s’emparer du monde à 360°, d’agir au coeur de la matière et de voyager dans des univers jusqu’alors inaccessibles et inconcevables. 

Dans le même temps, nous nous heurtons à plusieurs phénomènes : le premier est d’abord une non appropriation de ces technologies XR (extended realities XR ou extented reality désigne l’ensemble des environnements combinant le virtuel, le numérique et le matériel généré par des technologies) par les usagers, dont le manque d’intérêt provient du fait de cantonner les fonctions et buts de ces casques immersifs aux jeux vidéos, auréolés en plus, d’une croyance liée à la complexité de la technique. Le deuxième est ce stockage massif de données (comme les débuts de la photographie ou du CD-Rom) dont nous produisons plus facilement des répertoires quantitatifs voire des éléments de surveillance, sans parvenir à scénariser et rendre accessible ces matériaux qualitativement. 
Et puis, comme l’écrit très justement Jean Baudrillard, « la simulation part à l’inverse de l’utopie du principe d’équivalence, part de la négation radicale du signe comme valeur, part du signe comme réversion et mise à mort de toute référence. » (Baudrillard, 1981) 
Par peur d’un éloignement et bouleversement de nos référents, la réalité virtuelle semble se cantonner justement à hypertrophier nos repères habituels, une hyperréalité pour ne pas nous perdre. Les modélisations se piègent dans les affres de la ressemblance, réduisant les potentiels à un décalquage hyperréaliste du monde. Les espaces proposés renforcent les représentations et « le réel est déjà mort mais ressuscité d’avance. » (Baudrillard, 1981)

Si les réalités mixtes se destinent principalement aujourd’hui à des usages marketing pour animer nos expériences individuelles et spectaculaires dans les lieux de loisirs ou des magasins, alimentant ainsi la smart surveillance, elles permettent également de réinventer nos habitudes spatiales et corporelles par d’étonnantes et inédites expériences ; 
Justement, elles nous intéressent ici dans leurs spécificités spatiales, de leur définition première en 1994, d’être « n'importe quel endroit se situant entre les extrêmes du continuum de virtualité » (Milgram, Kishino, 1994). Comme le précise J.-F. Lucas, « Il y aurait donc, entre l'environnement réel d'un côté et l'environnement virtuel de l'autre, un continuum d'états intermédiaires que ces auteurs englobent sous le terme de réalité mixte. Contrairement aux autres définitions, la réalité mixte ne fait pas référence à un état spécifique ou même à un dispositif précis, mais à un ensemble de possibles.» (Lucas, 2012) 
Cet ensemble de possibles qualifie autant l’expérience individuelle que l’hybridation de zones hétérogènes dans un continuum sans fin. Cette dilatation d’espaces-temps ouvre la scission propre à Didi-Huberman où écrit-il agissent les figurabilités, « nous comprenons que le défaut, la déchirure, fonctionne dans le rêve comme le moteur même de quelque chose qui serait entre le désir et la contrainte - le désir contraignant de figurer. Figurer malgré tout donc forcer, donc déchirer. Et, dans ce mouvement contraignant, la déchirure ouvre la figure, à tous les sens que pourra prendre ce verbe. Elle devient comme le principe et l’énergie même - suscités par l’effet de déchirure, à savoir l’absence - du travail de figurabilité. » (Didi-Huberman, 1990).

Nous interrogerons avec les réalités mixtes, cet entre-espace dans leurs possibilités de rendre visible les fonctionnements des dispositifs, dont la cartographie n’est paradoxalement plus la représentation d’un territoire mais bien le résultat d’une expérience vécue au sein du dispositif. 

Ce que Marc Veyrat nomme eSPACE à la fois lieu hybride et nouveau territoire, un entre-espace constitué d’une infinité d’espaces à réalités mixtes. La particularité de l’eSPACE (au delà de son écriture même qui propose bien un point de scission dans des emboitements) demeure les stratifications, parce que « la réalité mixte forme un composite spatial fait de l’hybridation d’un espace physique et numérique. L’espace de la réalité mixte n’est pas l’addition d’un espace physique et d’un espace digital, mais le vortex qui nait des flux interactionnels générés par les rencontres entre individus. » (Lucas, 2012).

En agissant dans le dispositif, les révélations spatio-temporelles, seraient un mélange possible justement entre l’espace comme région d’intimité (du dedans) et les espaces d’hostilités, pour reprendre Gaston Bachelard. L’entre-deux proposerait une appartenance affective aux deux en investissant le sujet. Michel Foucault l’analyse comme espace extérieur et localisable (du dehors) qui ne s’oppose pas mais neutralise les hétérotopies : « Nous sommes à un moment où le monde s’éprouve, je crois, moins comme une grande vie qui se développerait à travers le temps que comme un réseau qui relie des points et qui entrecroise son écheveau ». (Foucault, 1967)
Ces espaces relationnels seraient ainsi uniquement visibles et expérimentables dans un contexte particulier à réalités mixtes, dont l’oeuvre dévoilerait le fonctionnement et les mises en liens sous forme de cartographies particulières, que nous nommons sensibles parce qu’« il existe pourtant une conjonction de paramètres sociaux, esthétiques, neuroscientifiques et anthropologiques, qui laisse espérer, au contraire, que l’expérience sensorielle au travers des casques de réalité virtuelle sera à même de bouleverser [...] la hiérarchie des sens telle qu’elle prédomine dans les civilisations occidentales » (Tsaï, 2016). 

C’est justement sur ces modalités de création et utilisation de données ainsi que sur des propositions scénarisées de mises en relations inédites, que nous souhaitons interroger des espaces et lieux hétérotopiques (des lieux dont le but est de faire communiquer des espaces) et hétérochroniques comme certains espaces publics, des musées, des sites patrimoniaux et ici à Chambéry le Musée (jardin et maison) des Charmettes. Désormais intouchables, certains sites ou espaces publics semblent figés, garant et témoin de leurs histoires (dans tous les sens du terme). Ainsi, les réalités mixtes permettent-elles de questionner, détourner, ouvrir ces lieux protégés, marqués entre temps et espaces. 
Parce qu’aujourd’hui si les expériences à réalités mixtes sont proposées par des musées (les japonais TeamLab ou l’immensité des peintures de Vincent Van Gogh au Grand Hall de la Villette à Paris, The Rain Room au County Museum of Art de Los Angeles, l’Infinity Mirror Room de Yayoi Kusama au Victoria Miro Museum de Londres pour ne citer qu’eux, elles demeurent spectaculaires et plus proches de productions de loisirs que de démarche artistique. En effet, “il ne s’agit pas nécessairement de nous proposer une « image » du monde telle que l’artiste le verrait—mieux ou de manière plus sensible—, mais de nous donner peut-être l’occasion effective d’expérimenter cette « vision » du monde qui nous entoure.” (Beaufort, 2007)

Questions
Comment interroger les potentiels d’extension et de mises en application d’expériences de dispositifs hybrides à partir de l’art ? Activant, à elles seules, des cartographies impossibles à obtenir autrement, comment des œuvres dévoilent de nouvelles perceptions de ces lieux et comment rejouent-elles les rôles des interfaces. Nous défendrons l’hybridation d’espaces-temps visibles sous forme de cartographies sensibles, voire sensorielles non pas comme représentations mathématiques ou quantitatives des mouvements et vagabondages lors de l’expérience, mais au contraire à travers  la possibilité de rendre visible des liens, des contenus, des systèmes, des espaces, des données, des formes, l’Autre… créés lors de ces expériences. 

“Nous avons besoin d’une métrique topologique qui envisage une substance sociale du monde dont la trame de base soit capable d’enregistrer les transformations des rapports entre les acteurs. L’expérimentation vise donc à restituer cartographiquement une spatialité sociétale, c’est-à-dire un monde non plus constitué par la terre, les mers, les continents, les États..., mais par des êtres humains, par des collectivités, qui métamorphosent les éléments d’immanence en espace habité”. (Sloterdijk, 2005)

Alors, ces cartographies ne seront plus désormais la représentation d’un monde mais la révélation d’un fonctionnement, révélant aux usagers en temps réel une tout autre manière de concevoir, anticiper, élaborer ces espaces avec de toutes nouvelles capacités d’appréhension. 

Ainsi, nous souhaiterions aborder ces cartographies sensibles et les rôles des interfaces par 3 axes : comment rendre compte d’une expérience entre lieu physique et dispositifs à réalités mixtes par :
valorisation et proposition de nouveaux usages et potentiels des réalités mixtes face à des organisation spatiales et lieux architecturaux difficilement exploitables car protégés, invisibilisés ou au contraire hypermédiatisés
importance des scénarisations des données et des rôles de la fiction dans les dispositifs à réalités mixtes
nécessité de prendre en compte nos corps en présence et nos réactions émotionnelles où les spectateur.trice.s repensent et accèdent à la compréhension de leur environnement en temps réel en le construisant : d’abord par la modélisation virtuelle d’espaces élaborés à partir de leurs déplacements (du portable à la motion capture en passant par l’hologramme par exemple), ensuite par l’appropriabilité et l’enrichissement des contenus dont seuls des univers virtuels et des technologies inventives donneraient accès. 


Ce colloque est ouvert à toutes les disciplines qui interrogent ces problématiques à partir de l’art.


Modalités de soumission :
à envoyer aux organisateur.trices

Colloque : 
- un résumé de 300 à 400 signes espaces compris, avec notice de l’auteur.e et bibliographie
avant le 15 novembre 2019, 12h, retour le 31 novembre 2019
- la version définitive pour publication avec images et droits à l’image, pour le 2 janvier 2020.

Exposition : 
- une présentation de l’oeuvre et des besoins matériels et de mises en espaces, avec frais déplacements, perdiem, logement , ainsi qu’une notice de l’auteur.e et CV ; l’oeuvre doit être déjà réalisée. 
avant le  15 novembre 2019, 12h, retour le 31 novembre 2019
- un texte explicatif définitif pour publication avec images et droits à l’image, pour le 2 janvier 2020.

Organisation :
Carole Brandon, carole.brandon@univ-smb.fr 
Marc Veyrat, marc.veyrat@univ-smb.fr 

Comité scientifique : 
Carole Brandon (Université Savoie Mont-Blanc)
Marc Veyrat (Université Savoie Mont-Blanc)
Ghislaine Chabert (Université Savoie Mont-Blanc)
Jacques Ibanez-Bueno (Université Savoie Mont-Blanc)
Khaldoun Zreik (Université Paris 8)
Roberto Barbanti (Université Paris 8)
Ghislaine Azémard (Chaire UNESCO / ITEN)
Patrizia Laudati (Université Les Hauts de France Valenciennes)
Pedro Andrade (Universidade do Minho Braga)
Philippe Fuchs (École des Mines Paris)
Vincent Ciciliato (Université Jean Monnet Saint-Étienne)
Michela Sacchetto (École Supérieure d’Art le 75 Bruxelles)
Caroline Bongard (Musées de Chambéry)
Laurent Roudil (Cabinet d’Architecture Remind)

Partenaires :
Université Savoie Mont-Blanc
Laboratoire LLSETI
Musées de Chambéry
Ville de Chambéry
École Supérieure d’Art Le Septante Cinq Bruxelles
Université Paris 8 
Laboratoire Paragraphe 
Laboratoire Arts des Images et Art Contemporain (AIAC / TEAMeD)
ArTeC
FMSH Paris
Chaire UNESCO / ITEN
Entreprise 89/92
PixelPirate
Société i Matériel
FormaSup Pays de Savoie
LUDyLAB
Kitchen XR
Ferme de Chozal
Espace Larith
FabLab Le Prototype
Cabinet d’Architecture Remind
Université Jean Monnet Saint Etienne
Laboratoire CIEREC
Université Les Hauts de France
Laboratoire DeVisu
Universidade do Minho
Centro de Estudos de Comunicação e Sociedade (CECS) 

Bibliographie:
Andrieu, B., et Thomas C. (dir.), (2017), Entre les corps. Les pratiques émersiologiques aujourd’hui (cirque, marionnettes, performance et arts immersifs), Actes du colloque des 7 et 8 octobre 2016 au Centre national des arts du cirque, Paris, l’Harmattan, collection Mouvement des savoirs.
Arnaldi, B., Guitton, P., Moreau, G. (dir.), ( 2018), Réalité Virtuelle Et Réalité Augmentée - Mythes et Réalités, ISTN
Baudrillard, J. (1981), Simulacres et Simulation, Galilée.
Beaufort,C. (2007),  espaces transfigurés, in Revue d’esthétique Figures de l’Art, n° 13, Pau, PPPA, pp.219-237.
Bourassa,R., Poissant,L., (2013), Personnage virtuel et corps performatif : Effets de présence, Presses de l’Université du Québec.
Brandon, C., la notion de “Moucharabieh” en arts numériques in 100 notions pour l’art numérique (coordination de la collection 100 notions Ghislaine Azémard, coordination de l’ouvrage Marc Veyrat)
Brandon, C., (2016) l’espace flottant, in L’entre [corps/machine] : La Princesse et son Mac, https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02111485/
Buci-Glucksmann, C. ( 1999), L’Art à l’époque du virtuel, L’Harmattan.
Casilli, A., (2010), Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ?, Seuil, collection La couleur des idées.
Cauquelin, A., (2013), le Site et le Paysage, PUF.                         
Chabert, G., (2012), Les espaces de l’écran, in Lancien, T. (dir.), Ecrans et Médias, MEI (Médiation et Information), n°34.    
Couchot, E. (1998), La technologie dans l'art : de la photographie à la réalité virtuelle, J.Chambon.
Didi-Huberman, G. (1981), Devant L’image, Editions de Minuit, p.186.
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Flichy, P. ( 2001), L’imaginaire d’internet, La Découverte.
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Ibanez-Bueno, Jacques, Chabert, Ghislaine, Lamboux-Durand, Alain, et Wanono, Nadine (ed.), 2017. Visual methods and digital worlds, CNRS, Universités Bourgogne Franche-Comté & Savoie Mont-Blanc, Cuadernos Artesanos de Comunicación, Cac137, La Laguna (Tenerife).
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