Le Centquatre accueille C' Magic du 21 Décembre 2013 au 2 Février 2014 pour un cycle d'installations sensorielles surprenantes : pour cette édition, la Cie 14:20 a invité Louise Lévêque, qui a conçu une bibliothèque "magique" pour cette occasion ! Les expériences que nous explorons nous entraînent dans des univers parallèles, où la notion de temps n'est plus la même, où nos sens sont chamboulés comme victimes de la magie !

C' Magic, le cycle d'installations sensorielles visible au Centquatre du 21 Décembre 213 au 2 Février 2014 nous propose d'expérimenter de nouvelles sensations, étranges, qui nous font douter de notre vision du monde : à l'instar de l'exposition Trouble Makers visible au Centquatre jusqu'au 15 Décembre 2013, qui nous entraine dans des univers étranges où tous nos sens sont en émoi; C' Magic invite la Compagnie 14:20 à jouer avec notre regard du monde.

A travers trois installations, expériences visuelles "magiques", le temps se dissipe, comme figé grâce à des jeux de lumière : dans Throw me anywhere, une plume d'oiseau se met à descendre du plafond, la lumière disparait quelques instants, ne laissant plus que le souvenir de l'objet visible à travers une ondulation dans la flaque d'eau dans laquelle elle a fondu, avant qu'une autre plume retombe du plafond... Les artistes nous cachent ainsi le moment de la fin, le moment fatidique où la plume n'est plus, mais aussi le sentiment d'infinité qui découle de des chutes perpétuelles des plumes !

L'expérience visuelle I Couldn't hear nobody est assez perturbante : alors que l'on entre dans un espace vide, en un instant (le temps d'éteindre et de rallumer les lumières) on se retrouve face à un appartement meublé avec une table dressée, un lit ! En un battement de cils, plus rien...

Enfin, Troubled so hard nous dévoile des personnages holographiques en chute perpétuelle, qui semblent immortalisés dans leurs chutes via un jeu de lumière !

Ces expériences nous font douter de notre vue, comme si la magie pouvait exister : le mystère reste intact, et on sort comme enchantés...

Infos pratiques :
C' Magic au Centquatre
Du 21 Décembre 2013 au 2 Février 2014,
Lieu : Centquatre
Horaires : 14h-19h mercredi, jeudi, week-end
Tarifs : 8€ | 5€ tarif réduit | 3€ -15ans, abonnés

The Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) a été établie en 1958 pour prévoir des stratégies et éviter un impact négatif sur la sécurité nationale du territoire américain et créer de nouvelles stratégies contre les adversaires américains en maintenant la supériorité technologique de l'armée des États-Unis.

Pour accomplir sa mission, l'Agence compte sur des interprètes divers pour appliquer des approches pluridisciplinaires permettant de promouvoir la connaissance par la recherche et de créer des technologies novatrices qui abordent des problèmes pratiques actuels. Les enquêtes scientifiques du DARPA recouvrent la gamme d'efforts de laboratoire à la création de démonstrations technologiques grandeur nature dans différents domaines comme la biologie, la médecine, l'informatique, la chimie, la physique, l'ingénierie, les mathématiques, les sciences matérielles, les sciences sociales, ainsi que les neurosciences.

L’Agence américaine pour les projets de recherche en défense a lancé le 24 octobre 2012 un appel à participation pour le DARPA Robotics Challenge, aux centres de recherche, sociétés de défense et entreprises dans la robotique. Cette compétition a pour but la conception d’un robot capable de participer à des opérations d’aide humanitaire en cas de catastrophe. Le robot doit pouvoir procéder à l’évacuation des personnes en danger et apporter de l’aide aux victimes.

La première annonce du DRC s’est faite le 10 avril 2012. Les équipes se sont formées et le coup d’envoi officiel a été donné le 24 octobre de cette même année. Le DRC se déroule sur vingt-sept mois, jusqu’au 21 decembre 2014.
Au cours de ses longs mois de recherche, la DARPA a prévu trois grandes étapes, marquées par des compétitions où les équipes se rencontrent de manière virtuelle, comme en juin 2013, et de manière réelle comme ce sera le cas les 20 et 21 décembre prochains ainsi que les 20 et 21 décembre 2014.

Vidéographe diffuse annuellement plusieurs programmations, 3 à 4 installations dans divers lieux à Montréal, en collaboration avec nos partenaires institutionnels. La recherche de lieux de diffusion pour chaque activité ouvre la voie aux collaborations et partenariats multiples entre différents acteurs du milieu des arts médiatiques canadiens.

Depuis sa création en 1998, cet espace-nomade Vidéographe se consacre à promouvoir et faire connaître l’art vidéo dans ses multiples incarnations et dans les rapports qu’il entretiennent avec d’autres pratiques artistiques.

Nous encourageons les propositions qui stimulent une réflexion sur le langage vidéographique et ses modes de représentation; qui incitent au débat d’idées; qui favorisent les échanges entres pratiques en arts médiatiques, entre la production locale et internationale.

Le budget par activité comprend des cachets d’artistes et de commissaires, les droits d’auteur, les frais reliés à l’équipement de diffusion, à la location du lieu de présentation et à la promotion. Vidéographe verse des droits conformes aux minimums établis par les groupes de représentation et les sociétés de perception de droits.

Avant tout dépôt de demande à ce programme, nous vous invitons à contacter Audrey Legerot, au (514) 521-2116 poste 221, pour valider l'admissibilité de votre projet, et pour vérifier la régularité de votre adhésion.

Un comité formé d'artistes professionnels des arts médiatiques, de membres de Vidéographe et de membres du personnel, sélectionne les œuvres. Deux à quatre projets sont accueillis par an dans le cadre de ce programme. Les réponses seront communiquées environ 6 semaines après le dépôt du projet.

Les projets retenus feront l'objet d'une entente contractuelle entre l'artiste et Vidéographe. Échéancier, budget révisé, besoins en équipement, en salles, en ressources humaines d'accompagnement y seront détaillés et planifiés, ainsi que les obligations et conditions relatives à chacune des parties.

• Les liens entre les médias et les technologies utilisées et leur application artistique;
• L'originalité et l'innovation de la proposition artistique;
• L'originalité et l'innovation technologique de la proposition;
• Les retombées-bénéfices pour l'artiste;
• La capacité de l'artiste à mener à bien son projet.

S'il y a lieu 
 

• Biographie et rôle des collaborateurs dans le projet;
• Présentation des organismes partenaires impliqués dans le projet;
• Structure financière détaillée qui doit comprendre l'ensemble des sources de financement, s'il y en a, y compris la vôtre, celle d'autres participants, la ou les bourses ou subventions pour le projet, ainsi que le montant de l'aide demandée à Vidéographe.

Les artistes peuvent soumettre des croquis, des plans, des sketchs en format PDF et deux (2) documents vidéo ou audio (maximum de 10Mo chacun si envoyé par courriel ou déposé sur serveur FTP) ou deux (2) URL présentant autant de documents audio ou vidéo. Chaque document doit être accompagné d'une description et, s'il y a lieu, d'un court texte expliquant le lien avec le projet proposé.

15 FÉVRIER, 15 JUIN, ET 15 OCTOBRE 2014 

Merci d'adresser votre projet à :
Vidéographe – Espace Nomade 
Audrey Legerot 
4550, rue Garnier 
Montréal, QC 
H2J 3S7

Après avoir proposé différents thèmes (Copié-collé, P@nopti.com, Paradis artificiels, Chair digitale/Chant d'hybris, De l'évaporation de la notion d'auteur, Entre immatériel et hypermatériel), l'équipe des Empreintes Numériques, comme pour sa première édition, vous propose une session ouverte sans thématique particulière.

Envoyez vos propositions de performances, spectacles, concerts, vidéos, installations, art en réseaux...

Pour la constitution des dossiers vous devez impérativement retourner les éléments suivants :
- Fiche de renseignement
- Présentation du projet avec une fiche technique
- Biographie de l'artiste
- Documentation vidéo sous format CD ou DVD
- Une image représentative du projet (Jpeg en 300dpi)
- un texte résumé du projet pour la communication (10 à 15 lignes)

ATTENTION : Date limite de dépôt de dossier : 15 décembre 2013

A envoyer par courrier à :

Empreintes Numériques
Centre Culturel Bellegarde
17, rue Bellegarde
31000 Toulouse

Suite à sa résidence effectuée de septembre à décembre 2013 à la SAT grâce au programme d’échange France Québec, au CALQ, à l'Institut Français et en collaboration avec La Gaité Lyrique, Le Cube et Oboro, l'artiste Yann Minh offrira une présentation en deux parties. Vous pourrez y découvrir la NooSatosphère, une composante du NøøMuseum développé pour la Satosphère.

Dans une seconde partie, il présentera une sélection des meilleurs moments de sa conférence immersive sur la préhistoire de la cyberculture.

Mardi 10 décembre - 18h à 21h
Satosphère - 3ème étage
Entrée libre

Heure : 18h à 19h

Yann Minh transforme la Satosphère en NooScaphe, et vous convie à embarquer pendant une petite heure dans les barges des récifs. Depuis 2003, Yann Minh développe un musée virtuel dont les «Noo-Galeries» sont réparties à différents endroits du cyberespace. Lors de son séjour artistique à Montréal, il a développé plusieurs galeries spécialement accessibles via le dôme immersif de la SAT.

L’univers des récifs est un ensemble de galeries volantes, qui dérivent sur des barges suspendues à des rochers volants, et propulsées par des Noocapteurs de rêves entre des infi nis de corridors rocheux éclairés par la brume luminescente du monde des Récifs. Cet environnement virtuel connecté en réseau, outre d’être une oeuvre d’art numérique interactive, est aussi un prototype emblématique de dispositif immersif à vocation pédagogique, préfigurant le futur du web 3D et de l’enseignement à distance via les réseaux.

Dans cette première partie de la soirée, Yann Minh présente le principe de son Noomuseum, réalisé avec le logiciel Unity3D, et l’adaptation qui en a été faite avec les équipes de la SAT.

Heure : 19h à 21h

Dans la seconde partie, Yann Minh présentera une sélection des meilleurs moments de sa conférence immersive sur la préhistoire de la cyberculture. Une conférence dans un univers 3D temps réel, qui retrace les moments emblématiques de notre histoire qui ont conduit à la modernité actuelle.

Cette conférence qui est une partie d’un cycle pédagogique de quatre fois trois heures données dans les grandes écoles d’art et d’ingénieurs, est une initiation qui permet à tout publique d’appréhender de façon vidéoludique divertissante les inventions, créations artistiques, et mythes qui ont déterminé les grandes orientations scientifiques, artistiques, techniques de notre époque, au travers du fil conducteur des spéculations de la singularité transhumaniste, qui imagine l’immortalité biologique proche grâce à la fusion homme machine.

Cette conférence est particulièrement recommandée aux étudiants et enseignants, dans les domaines du design d’interaction, du multimedia, de l’histoire de l’art et des sciences, de la réalisation audio-visuelle, de la 3D, des techniquesd’enseignement, de l’informatique et des sciences informatiques.

T(ether) est un nouveau système d’affiche dans l'espace conscient qui permet l'interactivité intuitive avec des données volumétriques. Le système d’affichage agit comme une fenêtre permettant aux utilisateurs une vue perspective tridimensionnel le, où les données recueillis permettent  le positionnent et l'orientation des objets dans l’espace. T(ether) crée une version 1:1 dressant une carte entre espace de coordonnées réelles et virtuelles permettant une exploration immersive  de l’espace. Le système crée un espace de travail partagé dans lequel des utilisateurs co-situés ou éloignés peuvent collaborer dans des mondes tant réels que virtuels. Le système permet la saisie de données  par interaction sur et avec le système d’affichage par un gant qui suit à la trace les mouvements. Quand ce dernier se trouve placé derrière le système d’affichage, la main de l'utilisateur s'étend dans le monde virtuel, permettant à l'utilisateur d'interagir avec des objets directement.

Du 22 novembre au 8 décembre,

Pour la seconde année, la mairie d'Orléans met à l'honneur le numérique dans la création contemporaine avec le festival Orléanoïde, sous la direction artistique de Labomedia. Culture et technologie sont à nouveau associées à travers des concerts, des spectacles pour le jeune public, des conférences, des ateliers et des expositions pour tous.

Le partenariat avec la Maison des Arts de Créteil et la mobilisation de l'Astrolabe, le 108, la Maison des Arts et de la Musique, le Musée des Beaux Arts, le Muséum de Sciences Naturelles, la Collégiale Saint-Pierre-Le-Puellier, Les Turbulences - Frac Centre et la Médiathèque donnent naissance à un véritable parcours dans la ville pour en faire un laboratoire numérique.

Orléanoïde accorde cette année une attention particulière à la médiation autour d'œuvres parfois mystérieuses, pour mieux explorer leurs messages intrinsèquement liés aux questions économiques, sociales et environnementales qu'elles soulèvent.

En proposant un programme novateur et ambitieux, Orléans fait résonner son objectif de ville créative, de ville numérique et parie à nouveau sur les pratiques culturelles d'avenir.

VENDREDI 6 DÉCEMBRE À 18H03,
Musée des Beaux Arts

Conférence « Ville numérique, Laboratoire 3.0 ? »

Jean-Baptiste LABRUNE / Alcatel-Lucent - Bell Labs, chercheur MIT Media Lab

« Political Machines » : à partir de son expérience de recherche au fameux MIT Media Lab, Jean Baptiste Labrune dresse un paysage des différentes formes de laboratoires et des processus de création qui s'y développent, et aborde des formes de convergence entre numérique, électronique et biologique en replaçant ces évolutions dans un contexte politique et social, croisant approche artistique et scientifique.