Breathing monster traite à la fois de l’immobilité et de la puissance du son : l’apparente immobilité de la danseuse dont les micromouvements s’appuient sur l’intense activité de son souffle, et la simple pesanteur des sons produits par la basse, comme transformés – en temps réel – par l’ordinateur, et brouillés par les « bruits-données » générés par les gestes minimaux des danseurs. Durant 50 minutes, Myriam Gourkink et son complice Kspeer T. Toeplitz ne construisent pas une trajectoire, pas plus qu’ils ne suggèrent une évolution, ils sont plus justement dans un état de combustion interne. Pas de composition mais une architecture de poussière ou, tout simplement, un seul long et profond soupir.
Cette pièce a été créée à partir d’un œuvre préalable, The monster which never breathes, écrite pour orgue électronique et danse et prémisse à leurs recherches sur ce qu’ils appellent les « bruits-données ».
Chorégraphie : Myriam Gourfink
Musique : Kasper T. Toeplitz
Production : PRCC (Fondation Royaumont)
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Breathing Monster | Centre Pompidou Metz
Breathing monster traite à la fois de l'immobilité et de la puissance du son : l'apparente immobilité de la danseuse dont les micromouvements s'appuient sur l'intense activité de son souffle, e...