Quelles sont les transformations de la subjectivité qui ressortent des technologies digitales depuis l’immédiate après-guerre ? La révolution numérique, on le voit chaque jour, va bien au-delà d’une simple mutation technologique et par delà la question des pratiques et des comportements, ouvre des champs de réflexion nouveaux. Les représentations, les structures et les objets du sujet sont susceptibles, non pas sans doute de se dématérialiser, mais plutôt de re-matérialiser, de ré-incarner dans un autre médium, susceptible de donner lieu à des opérations différentes. Les arts, les théories de la cybernétique et les pratiques de codage et d’archivage numérique ouvrent autant de chantiers de redéfinition du sujet que nous entreprendrons d’explorer. Nous avons choisi de centrer notre réflexion sur une série de thèmes précis, articulés entre eux : l’hypermnésie, les graphies, les temporalités, les codes. Quatre colloques internationaux entre 2012 et 2015 leur seront dédiés, ouvrant la voie à la publication d’une série d’articles dans de revues françaises et internationales puis d’une synthèse finale sous forme d’un numéro électronique expérimental.
Porteurs du projet :
Pierre Cassou-Nogues
Claire Larsonneur
Arnaud Regnauld
En collaboration avec :
Université de Bretagne Occidentale
Université de Dundee
Université de Montréal
UQUAM