ÉDITO d’Anne-Cécile Worms, directrice de la rédaction
A l’heure où les marques comme Facebook, Google, Twitter… rassemblent plus de publics que des continents entiers, il est intéressant de questionner les rapports entre les artistes numériques et les nouvelles industries créatives. Ces créateurs qui utilisent les technologies et travaillent avec des ingénieurs, des développeurs, des scientifiques produisent des œuvres, des dispositifs et des inventions, dont les publics ne se limitent plus à la sphère institutionnelle des musées et des lieux dédiés à l’art contemporain.
Leur recherche & création croise la R&D des entreprises et des laboratoires. Les méthodes collaboratives de ces collectifs composés de développeurs, de designers et d’artistes, favorisent l’innovation sans toujours la revendiquer. Certains d’entre eux comme le Graffiti Research Lab et la Free Art Technology Lab (FAT Lab), revendiquent même l’open-source comme constitutive de leurs œuvres. Parfois les entreprises et les marques s’inspirent de ces créations. Parfois elles choisissent d’associer des artistes à leur développement.
Les rapports Art-Industrie sont multiples et leurs croisements se situent à différents degrés de collaboration. Le contenu de ce numéro atteste de cette variété et de la richesse des réalisations et des recherches engagées. L’artiste connecté est peut-être celui qui permet le mieux de se déconnecter.
Je remercie particulièrement Marco Mancuso de Digicult en Italie, invité pour une carte blanche dans ce numéro, tous les auteurs ainsi que les structures, artistes et marques qui ont bien voulu répondre à nos questions.
Dans les kiosques depuis le 27 mai 2014.
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