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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Festival Ars Numerica 2013

Publié le 29 Octobre 2013 par Anaïs BERNARD in festivals

Festival Ars Numerica 2013
  • DU MAR 29 OCT AU SAM 16 NOV, dans le Pays de Montbéliard.


 

RÊVE MÉCANIQUE - Comme l'an passé, le festival Ars Numerica vous propose une exploration de la création actuelle, couplée à des propositions participatives – des vacances créatives où jeunes et moins jeunes pourront s’initier aux cultures numériques et se mettre à l’électronique – ainsi qu’une grande expo' vidéoludique mixant retrogaming et compétition acharnée !

 

Entre défoulements, poésie et découvertes, c’est à un panoramique contrasté de l’innovation artistique que nous vous convions, en phase avec une société plurielle et connectée où les technologies trament de plus en plus le quotidien. Ce phénomène de révolution permanente accélère et modifie profondément nos rapports sociaux et nos modes de vie. C’est tout l’enjeu de l’art que de nous parler de nous-mêmes, de faire sens, de nous relier au monde tout en aiguisant notre regard. C’est bien le propos d’Éric Sadin qui, en nous soumettant à un dispositif digne du Big Brother d’Orwell, nous incite à prendre de la distance sur la séduction que les technologies induisent, tout en les utilisant pour développer une esthétique singulière. Car ces outils fascinants que sont le web, l’intelligence artificielle, la robotique, la virtualisation des données permettent d’inventer de nouvelles formes – par exemple en faisant dialoguer instruments classiques et électronique en temps réel, à l’instar de Jacopo Baboni Schilingi et de l’Ensemble de Musique Interactive – et d’appréhender ainsi une réalité "augmentée". La relation homme-machine prend alors un tour symbiotique, infiniment ludique et créatif, et se met au service d’un discours : Ezra déploie son art du beatbox en effets sonores et figures holographiques grâce à un gant interactif, le corps d'Ula Sickle semble se diffracter dans un flux de photons, Daniel Schwarz nous immerge dans une installation où musique et signaux lumineux nouent une relation organique, Florent Trochel fragmente notre perception par la juxtaposition d’écrans de projections, de séquences enregistrées et de jeu humain. L’humain, justement, demeure encore et toujours le principe moteur de la création. Et son sujet. Sylvain Groud fait d’une simple structure cubique un espace mental chorégraphié, la vidéo suscitant tout un décor mouvant, déroulant des scènes de vie ou multipliant la silhouette du danseur : la technologie, pourtant bien présente, s’y fait invisible, laissant place à l’émotion pure.

 

Tout le programme en ligne au lien ci-dessous:

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