Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

technologie

Sinful Robot : la réalité virtuelle au service du sexe

Publié le 27 Mars 2013 par Anaïs BERNARD dans actualite, technologie

 Sinful Robot : la réalité virtuelle au service du sexe

Avec l'aide des casques Oculus Rift qui seront bientôt disponibles sur le marché, la société Sinful Robot veut lancer dans le courant de cette année le premier jeu de réalité virtuelle qui plongera le joueur dans un univers érotique où tous les fantasmes sont permis, et vécus "comme si vous étiez".

 

La réalité virtuelle tient-elle sa première killer app qui lui permettra de passer du statut d'éternelle promesse issue de la science-fiction, à celle du véritable phénomène de société ? La société californienne Sinful Robot mène actuellement une opération de communication pour faire connaître à l'avance ce qui n'est encore qu'un projet en cours de développement : un univers érotique dans lequel le joueur s'immergera pour vivre ses fantasmes grâce à des lunettes de réalité virtuelle.

Nous n'en sommes pas encore à faire l'amour avec des robots, comme le prophétisent des chercheurs depuis plusieurs années, mais c'est un premier pas.

La société, qui a lancé une campagne de recrutement d'artistes et de développeurs en début d'année, espère lancer un premier chapitre de son univers Sinful Robotdès le troisième trimestre 2013, gratuitement ou à un coût symbolique.

Sinful Robot mise pour ce faire sur les très prometteuses lunettes Oculus Rift, qui ont bénéficié d'un financement de 2,4 millions de dollars levé auprès des internautes grâce à une campagne Kickstarter menée en 2012, soutenue notamment par John Carmack (ID Software) et Gabe Newell (Valve). Le "jeu érotique" promet d'être l'une des applications les plus recherchées par les propriétaires du casque, alors que des titres beaucoup plus conventionnels sont attendus comme Doom 4, iRacing, Team Fortress 2, ou même Minecraft.

Appréciées par ceux qui ont pu les tester, les Oculus Rift offriront plus de 90 degrés de champs de vision stéréoscopique, ce qui sera le double des appareils concurrents, avec un écran 7 pouces et une résolution espérée de 1920 x 1080px. Le tout, équipé d'un gyroscope, d'un accéléromètre et d'un magnétomètre pour capter fidèlement les mouvements de la tête, pèsera tout de même 250 grammes.

"Avec le casque Oculus Rift, nous vous plaçons au coeur de l'action, l'épicentre extasié du jeu", promet Sinful Robot. "Vous ne regardez plus l'écran... vous êtes à l'intérieur d'un monde virtuel". Mais les lunettes ne font que montrer. Pour reproduire tous les sens, et en particulier le toucher, il faudra encore attendre les progrès de la science...

 

commentaires

iCub, un robot doté d'un cerveau artificiel simplifié.

Publié le 8 Mars 2013 par Anaïs BERNARD dans actualite, technologie

iCub, un robot doté d'un cerveau artificiel simplifié.

 

Le robot humanoïde iCub sur lequel travaille depuis de nombreuses années l’équipe dirigée par Peter Ford Dominey, directeur de recherche CNRS et de l’Université Lyon 1 dans l’unité Inserm 846 (Institut pour les cellules souches et cerveau de Lyon) est dorénavant capable de comprendre ce qu’on lui dit et d’anticiper la fin d’une phrase. En ce sens, l’équipe a réussi à mettre au point un « cerveau artificiel simplifié » qui reproduit certains types de connexions dites « récurrentes » observées dans le cerveau humain.

Vous aviez pu lire ici les expériences effectuées dans les laboratoires de l’Université de Hertfordshire, sur iCub rebaptisé DeeChee, où des chercheurs reproduisaient sur le robot humanoïde, le processus humain d’apprentissage des mots. Dans les laboratoires de l’Inserm, les chercheurs ont utilisé iCub pour étudier les mécanismes de compréhension des mots. Ce travail de création d’un cerveau artificiel pourrait être très utile pour comprendre l’origine des dysfonctionnements linguistiques qui s’opèrent chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Ce système de cerveau artificiel permet au robot d’apprendre, puis de comprendre des phrases nouvelles, avec une structure grammaticale nouvelle. Il peut faire le lien entre deux phrases et peut même prédire la fin de la phrase avant qu’elle ne survienne.

 

commentaires

Retrouver la vue avec un oeil bionique.

Publié le 5 Mars 2013 par Anaïs BERNARD dans technologie, articles et archives

Retrouver la vue avec un oeil bionique.

Le premier oeil robotisé de l’histoire vient d’être approuvé aux Etats-Unis par la FDA (Food & Drug Administration). Mise au point par Second Sight Medical Products, Inc., entreprise basée à Los Angeles, la prothèse bionique se compose d’une caméra qui transmet les données à un neurotransmetteur placé dans la rétine qui à son tour communique l’image au cerveau.

Ainsi, les personnes atteintes de maladies génétiques de l’oeil qui rendent aveugles, les rétinites pigmentaires, peuvent retrouver la vue grâce à l’Argus II.

Cet oeil bionique, au stade de prototype, permet aux personnes de localiser des objets, détecter des mouvements, améliorer leur équilibre et discerner des formes. Il se compose d’un implant rétinien et d’un système de lunettes de vue connectée à un processeur d’images.

Ces travaux de recherche ont débuté dans les années 80 et reçurent l’aide financière de plusieurs organismes dont la National Science Foundation, le National Eye Institute, leDepartment of Energy, ainsi que des fonds privés. 20 ans et 200 millions de $ plus tard, le premier système qui s’incorpore entièrement à l’intérieur de l’oeil va encore connaître des améliorations, avec notamment 15 fois plus d’électrodes d’ici sa mise en vente.

Le software pourra également bénéficier de mises à jour pour bénéficier des dernières avancées en la matière.

Les sujets pouvant porter le système Argus II devront avoir plus de 25 ans, ne pas être atteint de cessité dès la naissance et la couche supérieure de leur rétine ne devra pas être abîmée. Convient également aux sujets atteints d’aphakie ou pseudo-aphakie.

 

commentaires

Google Glass : le projet de lunettes interactive prend forme

Publié le 21 Février 2013 par Anaïs BERNARD dans technologie, actualite

Google Glass : le projet de lunettes interactive prend forme

 

C'est certainement le projet technologique le plus attendu des geeks. En juin 2012 lors de laconférence Google I/O, le moteur avait présenté les fameuses lunettes à réalité augmentée baptisée Project Glass.

Celles-ci sont équipées d’une caméra, d’un pavé tactile situé sur l’une des branches, d’un micro et de haut-parleurs et de plusieurs capteurs que l’on trouve dans un smartphone (compas, gyroscope, accéléromètre). Elles pourront se connecter via du WiFi ou en étant appairées à un mobile. Leur principale fonction sera de pouvoir partager des photos et des vidéos prises avec la caméra. 

Aujourd'hui, Google a largement dépassé l'étape du concept. En janvier dernier, il invitait les développeurs à s’inscrire au programme pour recevoir un prototype livrable en 2013, moyennant 1 500 dollars. Le groupe a également mis en place des sessions de présentations.

Outre le fait de pouvoir essayer les Google Glass (uniquement le temps de la session), les développeurs ont participé à un "hackathon" qui a été l’occasion pour eux de se familiariser avec l’API Mirror et d’imaginer des applications exploitant le potentiel des lunettes. Ils  ont jusqu'au 27 février prochain pour proposer des applications liées aux Google Glass.

Aujourd'hui, le géant vient de lancer un site web dédié baptisé Start. Sa mission est de répondre aux questions les plus fréquentes par rapport à ce gadget de science-fiction. Quels usages, quelles sensations, comment se les procurer ?

On y trouve également une vidéo de démonstration de l’interface utilisateur des lunettes in situ (voir en bas d'article), c'est à dire en vue subjective. Et à vrai dire, c'est assez bluffant...

Enfin, le site propose aux internautes américains les plus passionnés de devenir bêta-testeurs. Pour être sélectionné, il faudra, à travers les réseaux sociaux, décrire ce qu'ils voudraient faire avec de telles lunettes. Mais comme les développeurs, ils devront débourser 1500 dollars pour mettre la main sur l'objet.

commentaires

Quand le corps devient une télécommande grâce à un tatouage.

Publié le 16 Février 2013 par Anaïs BERNARD dans technologie, actualite

Crédits photo : John A. Rogers/AP

Crédits photo : John A. Rogers/AP

15 février 2013 - Le grand prix 2013 du forum NetExplo vient de récompenser les "Electronic Tattoos". Mis au point par la chinoise Nanshu, ces tatouages composés d'une couche de silicone et d'un circuit imprimé, permettent de transformer votre peau en un véritable ordinateur. S'ils ont d'abord été développés pour contrôler en temps réel les signes vitaux de patients malades, les Electronic Tattoos pourraient ne pas se cantonner aux applications médicales. Le site de L'Informaticien nous présente, en effet, tous les rêves de science-fiction que l'on pourrait réaliser grâce à cette technologie. Mais le tatouage électronique n'était pas la seule innovation présentée au forum NetExplo. Cet évènement qui réunit chaque année une dizaine d'inventeurs et de chercheurs a, une fois de plus, regorgé de bonnes idées. 

 

 

Surveiller les signes vitaux des patients et communiquer avec leur médecin grâce à des tatouages électroniques.

Développés à University of Texas à Austin,  ces “tatouages électroniques” durables et souples s’intègrent à la peau. Ils peuvent suivre et transmettre les signes vitaux, mais aussi traduire des petits mouvements musculaires en commandes d’appareils électroniques.  Par exemple, attachés au cou, les tatouages peuvent reconnaitre les mouvements effectués pour prononcer les mots « gauche », « droite » « en haut » et « en bas » pour contrôler un jeu. Le prototype mesure l’effort, la température et les signaux électroniques. Il est envisagé d’ajouter des LED pour émettre des signaux lumineux, ou d’adapter le dispositif à la médecine interne pour surveiller les maladies.

commentaires

Retrouver la sensation de toucher avec un doigt bionique

Publié le 10 Février 2013 par Anaïs BERNARD dans technologie, actualite

Retrouver la sensation de toucher avec un doigt bionique

Reproduire le sens de toucher est l’objectif que s’est fixé une équipe de chercheurs de l’Ecole Supérieure Sant’Anna Viale de Pise, en Italie, dans le cadre des programmes européensNanoBioTact et NanoBioTouch. Dans son laboratoire, l’équipe développe ce qui sera le premier doigt biomimétique de l’histoire.

 

Ce doigt artificiel est composé de nombreux capteurs capables de reproduire la sensation de pression digitale. La prothèse est directement connectée au système nerveux central du patient. « Notre doigt, le doigt humain, est parcouru de récepteurs tactiles qui nous permettent de ressentir notre environnement extérieur », explique le professeur Lucia Beccai. « Ce qu’on fait ici, c’est utiliser la technologie pour intégrer un certain nombre de ces récepteurs tactiles sur un doigt artificiel ».

L’équipe italienne a réussi à mettre au point un premier prototype de doigt artificiel sensible qui reconnaît 90% des différents types de surfaces testées. Il possède la dynamique, la sensibilité et la capacité de calculer la dimension spatiale lors d’une pression.

 

Pour le mettre au point, l’équipe a tenté de comprendre comment le cerveau perçoit les informations qui lui parviennent des mains, et a fait appel à différentes disciplines telles que la neurologie, la robotique, la bio-technologie et les nanotechnologies.

Avec un peu d’entraînement, le patient pourra reconnaître si la surface qu’il touche est lisse ou rugueuse. Prochaine étape : élaborer la peau artificielle qui recouvrira ce doigt bionique.

commentaires

Le robot InMoov à imprimer en 3D chez soi

Publié le 4 Février 2013 par Anaïs BERNARD dans actualité, technologie

Le robot InMoov à imprimer en 3D chez soi

Il aura fallu plus d’un an de travail acharné pour réaliser ce robot entièrement imprimé en 3-D. Ce travail a été fait par un sculpteur / designer / bidouilleur Gaël Langevin qui a créé sa propre entreprise Factices Ateliers, studio de design basé à Paris, en tant que contribution à l’univers de l’Open-Source et imprimantes 3D.

Baptisé InMoov, c’est le premier robot humanoïde à avoir été fabriqué à partir d’une imprimante 3D. Il peut donc être reproduit par n’importe qui possédant une imprimante 3D. Il faudra tout de même avoir quelques connaissances en électronique et programmation si vous souhaitez lui faire faire des choses. Vous n’aurez plus qu’à vous rendre sur ce site et télécharger le manuel de fabrication.

Sur son blog, vous pourrez suivre les différentes étapes du projet : du design des différentes parties de son corps sous le logiciel Blender jusqu’à son impression en plastique ABS avec une imprimante 3DTouch.

Gaël fait vraiment partie de cette tendance au DIY. En plus d’imprimer les différentes parties lui-même, il rassemble des objets trouvés ci et là pour parfaire son robot. Il a acheté 3 batteries à 8 euros chacune et trouvé dans sa rue un chaise de bureau roulante qu’il va utiliser comme support pour son InMoov. Ce dernier est fait de 2 cartes Arduino, 22 servomoteurs alimentés par les 3 batteries. Ce robot humanoïde pèse en tout 4,3 kg.

 

commentaires
<< < 10 11