Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Aurae

Publié le 1 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Aurae

Exposition expérience
17.03–10.07.22


À travers une série d’installations usant de projections vidéo, d’animations, d’impressions, de photogrammétries, de sculptures et de dispositifs spatiaux, Sabrina Ratté invente des paysages charnels et des architectures rêvées, situées quelque part entre le monde physique et le monde virtuel.

Aurae emprunte son titre à l’une de ses premières œuvres vidéos aux couleurs lavées par le soleil (c’était en 2012), mais aussi à l'étymologie du mot “aura”, qui indique un vent doux, un souffle, une atmosphère. Avec cette série d'œuvres empreintes de poésie et de science-fiction, Sabrina Ratté propose de redonner du relief aux images, de leur restituer une aura nouvelle à l’ère des technologies, et de les augmenter jusqu’à en faire des “unités d’ambiances” à explorer physiquement.

Dans la lignée des expositions Faire corps – Adrien M & Claire B et Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière – Olivier Ratsi, Aurae – Sabrina Ratté prend la forme d’une traversée dans laquelle le visiteur ou la visiteuse devient acteur ou actrice de l’espace. Aurae se présente comme un grand ensemble d’architectures immersives et de paysages habités par une matière visuelle en mouvement, interrogeant la séparation physique entre deux réalités.


En collaboration avec le designer Antonin Sorel (à la scénographie) et le musicien Roger Tellier-Craig (à la création sonore), Sabrina Ratté imagine un archipel troublant, une suite d’îlots et de refuges en dehors du réel, comme un défilé d’utopies qui finiraient par se matérialiser.

Commissariat général : Jos Auzende

 

ADRESSE
La Gaîté Lyrique
Musiques & futurs alternatifs
3bis rue Papin
75003 Paris

HORAIRES
Mardi - Vendredi : 14h-20h
Samedi - Dimanche : 12h-19h
Ouverture les soirs en fonction de la programmation
Fermeture le lundi

commentaires

ABC Dick

Publié le 30 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

ABC Dick

Philip K. Dick continue d'exercer son influence sur nous plus de quarante ans après sa mort. Ses histoires et les thèmes qu'elles abordent sont plus que jamais d'actualité.

Auteur de Dans les imaginaires du futur, Ariel Kyrou explore toutes les facettes de l'écrivain de Blade Runner dans cet ABC Dick !

 

Ariel Kyrou, 2021, ABC Dick, ACTUSF, 450 pages, 19,90 euros

commentaires

Mirages & miracles

Publié le 24 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Mirages & miracles

Les pierres sont simples, lourdes et immobiles.

Les pierres sont tout ce qu’il y a de plus réel et matériel.

Mais à écouter leur silence, on les entend. A bien les regarder, elles deviennent transparentes et leur inertie palpite. Elles parlent des forces qui les ont consumées, des distances qu’elles auraient parcourues, des génies qui les habitent, ou des cheveux qui leur poussent sur le caillou. La série Le silence des pierres est un hommage à la vie qui se niche au creux des choses apparemment inertes, immobiles et inorganiques. La figure de la pierre, réelle ou dessinée, en est l’emblème. L’image en réalité augmentée, immatérielle, mobile, agile, vient incarner un imaginaire et ouvrir ces objets à réaction poétique. Les tablettes jouent le rôle de fenêtres vers cette réalité cachée.  Les casques de réalité virtuelle sont eux des dispositifs technologiques qui peuvent être pris comme des machines à fantômes. Il y a quelqu’un qui nous regarde, qui danse, qui nous parle, qui apparaît et disparaît, bouge et se fige. Il y a quelqu’un, une ombre, un courant d’air. 

Ou un esprit de poussière insaisissable. Qu’est-ce qui fait le vivant ?… 

Les œuvres donnent ainsi à vivre un ensemble de scénarios inouïs qui jouent à la frontière entre l’animé et l’inanimé, l’authentique illusion et le faux miracle. Autant de petits spectacles pour un spectateur qui, par le trouble de la poésie, la force de l’informatique et la fiction magique, cherchent à interroger les contours de ce qui compose le vivant. 

Adrien M & Claire B, compagnie créant des formes à la croisée des arts visuels et des arts vivants, nous fera l’honneur de présenter une exposition et un parcours d’affiches à l’occasion du festival Art Rock. On laisse libre-court à leur génie créatif connu pour utiliser les nouvelles technologies au service d’un art délicat, énigmatique et onirique… des installations poétiques qui flirtent avec la magie. 

Du 1er mai au 19 juin, ils s’emparent des rues de Saint-Brieuc et du Légué (Plérin) avec Faune, un parcours d’affiches à observer avec une application de réalité augmentée. Ces affiches, créées en collaboration avec le collectif Brest Brest Brest,  révèlent une vie animale cachée sur les murs de la ville. Libre d’accès, visible en extérieur, ce parcours s’adresse à tous les publics. Sorte d’initiation à un pistage poétique et dada, il propose une gymnastique de l’attention et un ré-enchantement du quotidien urbain.

Du 20 mai au 19 juin, on leur laisse les clefs du pavillon des expositions temporaires du Musée de Saint-Brieuc où l’on pourra découvrir Mirages & miracles, une série d’installations utilisant des dispositifs de réalité augmentée, de réalité virtuelle, d’illusion holographique et de vidéo-projection. Telle une exploration des limites entre réel et illusion, animé et inanimé, l’exposition tente de donner au numérique une âme analogue à l’âme humaine. 

Claire Bardainne, artiste plasticienne, issue du design graphique et de la scénographie, et Adrien Mondot, artiste pluridisciplinaire, informaticien et jongleur mettent en œuvre des interactions sensibles entre le numérique, le corps et le mouvement. En effet, leurs spectacles et installations placent le corps au cœur des images et mêlent artisanat et dispositifs numériques, avec le développement sur-mesure d’outils informatiques. Leur travail est bien connu des festivaliers d’Art Rock puisque le festival a présenté le spectacle Convergence 1.0 d’Adrien M en 2006, l’installation Anamorphose Chronotrope d’Adrien M en 2011 et le spectacle Pixel de la compagnie Käfig créé en collaboration avec Adrien M & Claire B en 2017.

commentaires

CAC7 - Computer & Media Art at the Age of Metavers & NFT

Publié le 8 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel à projets

CAC7 - Computer & Media Art at the Age of Metavers & NFT

Le CAC.7 souhaite s’intéresser à la manière dont les arts numériques permettent d’explorer les nouveaux paradigmes créatifs, culturels, économiques et juridiques liés à l’émergence des métavers et des NFT. Nous espérons que ce Congrès sera un cadre opportun pour faire émerger des réflexions, projets de recherche et expérimentions artistiques transdisciplinaires. La 7ème édition du Computer Art Congress se tiendra à Crans Montana, le 1er et le 2 septembre 2021.

La création artistique évolue à travers ses modes de représentation, de diffusion et de monétisation. La prolifération des dispositifs dématérialisés provoque une impossibilité à avoir un seul espace et instant de vie non modelé non contaminé non contrôlé, comme l’explique Giorgio Agamben, « cette scission sépare le vivant de lui-même et du rapport immédiat qu’il entretient avec son milieu » .
Les artistes, depuis la Modernité ont cette volonté de questionner la mise en réseau du monde (Chantiers du Baron Hausmann, invention de la photographie, mise en place des Chemins de fer, de l’aviation, des égouts, de la poste…) en rapprochant l’art de la vie. L’évolution technique impose de plus en plus d’objets mécaniques et électriques entre le corps humain et l’espace environnant. Ce changement de paradigme s’est accentué avec les médias de masse dès les années 60, l’apparition de l’art par ordinateur, puis du net-art des années 90 à l’arrivée d’internet et maintenant l’apparition de la blockchain et des métavers. Les artistes portent un regard singulier sur ces médias et machines imposés (art vidéo, net-art, computer art, virtual art…) en les détournant et en interrogeant les pratiques liées à ces outils et leur portée sociétale.

Lorsque que l’on s’interroge sur les composantes, la nécessité et l’identité d’un lieu tangible ou intangible, certains dispositifs actuels peuvent nous aider à éclaircir le brouillard que notre époque contemporaine nourrit avec la question d’eSPACE , c’est-à-dire autour de la question d’un territoire média en réseau et associé aux réseaux.

L’analyse de l’apparition des métavers et des territoires numériques invite à s’intéresser aux mécanismes d’évolution des villes avec leur temps. Les villes sont marquées lors de leur création ou de leurs extensions et rénovations successives par les techniques, les cultures et les projets sociaux-économiques de leur temps. Dubaï a été déclarée capitale du XXIème siècle , ville Instagram dont la stratégie de développement est pensée par rapport à sa résonnance potentielle sur les réseaux sociaux. Pour autant, la capitale du XXIème siècle pourrait être d’un autre type, hybride ou entièrement dématérialisée et structurée autour d’un espace public en forme de métavers où pourrait être augmenté l'espace public des villes tangibles et leurs zones d’échanges, tant commerciales que sociales et culturelles par le biais d'avatars.

L’appréhension des sites que nous traversons avec les réalités augmentées, virtuelles, les nouvelles possibilités de modélisation et de perception, la communication et la diffusion des œuvres à l’ère de la reproductibilité numérique et la dissolution des formes transforment-elles fondamentalement notre rapport au monde ? Et comment cette aperception numérique nous proposerait-elle indéniablement de nouvelles expériences par le biais de la programmation et de l’immersion numérique ?

Avec les métavers, les superpositions et stratifications historiques du monde physique se combinent avec les superpositions de flux d’images et de données du monde numérique. Les NFT et l’ancrage sur blockchain amplifient cet effet d’inscription historique des contenus et des interactions. L’amplification sensorielle proposée par les métavers et la réification numérique par les NFT donnent à l’artiste des modes d’expression et de monétisation augmentés.

La blockchain et la cryptographie ouvrent de nouveaux possibles aux artistes, notamment aux artistes numériques et urbains, qui ne bénéficient que rarement de supports physiques comme marqueur de rareté pour monétiser leur art. Les jetons non-fongibles (NFT), qui reposent techniquement sur un smartcontract avec un identifiant unique et des métadonnées pointant vers les caractéristiques de l’œuvre, donnent la possibilité aux artistes de déclarer une authenticité, un niveau de rareté pour leur œuvre et d’associer des droits aux jetons qu’ils mettent en vente. La tokennisation permet également de renouveler le rapport aux collectionneurs et plus largement au public en structurant des communautés détentrices de NFT et autres jetons liés à l’univers de l’artiste, notamment en ayant recours à la création d’organisations autonomes décentralisées (DAO). Ces NFT également utilisés dans des jeux-vidéos devraient progressivement apparaître comme les actifs par destination des métavers tant décentralisés (Decentraland, Cryptovoxels…) que centralisés (Meta…) et les NFT artistiques sont déjà exposés dans des musées numériques de métavers.
Ce phénomène se prête à des analyses pluridisciplinaires, faisant appel à la fois aux sciences de l’information et de la communication, à l’art numérique, à l’informatique, aux sciences économiques et juridiques, à la sociologie ou encore à l’ethnographie du numérique.

Pour cet appel à communication nous axerons nos réflexions sur les possibilités actuelles de modélisations et intégrations virtuelles des formes artistiques offrant autant de nouveaux espaces de créations que des modèles économiques inédits.

Parmi les thèmes liés, le Congrès souhaite explorer les points suivants :
- L’art et les métavers : VR, AR, XR
- Œuvres éphémères et doubles numériques
- Capteurs, œuvres dynamiques et art
- Nouvelles interfaces : métavers et web 3.0
- Médiation culturelle et métavers : méthodes et parcours hybrides
- Curation de l’art numérique à l’ère des métavers et des NFT : méthodes, enjeux et perspectives
- La nature des NFT selon une approche pluridisciplinaire
- Le mouvement crypto-art : origines, symbolique, modes d’intervention, approche cultuelle numérique…
- Organisation décentralisée (DAO) et NFT
- Authenticité et œuvre numérique
- NFT, droit de la propriété intellectuelle et des biens immatériels
- Finance décentralisée (DeFi) et NFT
- L’économie des NFT : actifs numériques, économie de la rareté, mesures incitatives
- Les organismes de gestion collective et les NFT
- Acteurs du marché de l’art et NFT, enjeux institutionnels et économiques ; désintermédiations et réintermédiations
- NFT et standards techniques (jpeg…)
- NFT et smartcontract : aspects et enjeux techniques
- Structuration, stockage, sécurisation et évolutivité des métadonnées des NFT

Le Congrès prévoit également un appel à propositions artistiques et expérimentales en lien avec :
- Cryptographie : processus de chiffrement et de déchiffrement de la symbolique de l’œuvre, puzzle bitcoin
- Art génératif et smartcontracts
- Organisations décentralisées (DAO) dans le processus créatif, le rapport au public et aux collectionneurs
- Capteurs, oracles et œuvres dynamiques et évolutives
- Œuvres et dispositifs hybrides : AR/XR/VR
- Expériences interactives et web 3.0
- Nouveaux symboles et icônes numériques


Dates importantes :
15 avril 2022 : Réception des articles complets et des propositions d’œuvres
02 mai 2022 : Réponses aux auteurs et aux artistes
01 juin : Soumission des articles définitifs et des dossiers techniques des œuvres
30 juin : installation des œuvres dématérialisées dans le métaverse
02 & 03 septembre : Conférence
28 août : installation des œuvres physiques dans le lieu d’exposition prévu à Crans-Montana

Les propositions d’articles scientifiques ou techniques pourront respecter deux formats :

Article approfondi : 30 000 signes espaces compris maximum
Article de recherche en cours : 10 000 signes espaces compris maximum
Format de fichier accepté : doc, docx, rtf, odt.

Les propositions devront être entièrement anonymes, sans référence aux auteurs dans le
texte, dans la bibliographie ou dans les propriétés du document.
Les propositions seront évaluées en double aveugle par deux membres du comité scientifique. Les résultats de l’évaluation seront adressés aux Auteurs.Les soumissions seront adressées par mail aux deux adresses suivantes marc.veyrat@univ-smb.fr et matthieu.quiniou@univ-paris8.fr
Dans le corps du message, les expéditeurs doivent rappeler le (les) nom(s) des auteurs, le nom de leur(s) institution(s) de rattachement et le titre de l’article.

Publication
Les actes du colloque seront édités aux Éditions EUROPIA.

Présidents de la conférence :

Khaldoun ZREIK, Université Paris 8, Laboratoire Paragraphe
Marc VEYRAT, Université Savoie Mont-Blanc, Laboratoire Paragraphe Matthieu QUINIOU, Université Paris 8, Laboratoire Paragraphe
Carole BRANDON, Université Savoie Mont-Blanc, Laboratoire LLSETI

Comité Scientifique (in progress / en cours de construction) :

José-Ramón Alcala, Universidad de Castilla-La Mancha, Spain
Pau Alsina, Universitat Oberta de Catalunya, Spain
Clarisse Bardiot, Université de Rennes, France
Maurice Benayoun, School of Creative Media, City University Hong Kong, Hong Kong Ricardo Dal Farra, Concordia University, Canada
Pierre Boulanger, University of Alberta, Canada
Ron Burnett, Emily Carr University of Art and Design, Canada
Chu-Yin Chen, University Paris8, France
Alan Dunning, University of Calgary, Canada
Tania Fraga, Instituto de Matemética e Arte de Sao Paulo, Brazil
Malu Fragoso, Universidade Federal do Rio de Janeiro, Brazil
Robin Gareus, Germany
Antonella Tuffano, University Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France Mariateresa Garrido Villareal, University of Peace, Costa Rica
Shawn Greenlee, Rhode Island School of Design, USA
Olga Kisseleva, University Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France
Nick Lambert, Ravensbourne College, London, UK
Victor Lazzarini, Maynooth University, Ireland
Paul Magee, Independent Artist, UK
Roger Malina, University of Texas at Dallas, USA
José-Carlos Mariategui, Alta Tecnología Andina, Peru
Lev Manovich, City University of New York, USA
Nick Montfort, Massachusetts Institute of Technology, USA
Gunalan Nadarajan, School of Art & Design, University of Michigan, USA Guto Nóbrega, Universidade Federal do Rio de Janeiro, Brazil
Cedric Plessiet, University Paris 8, France
Laurent Pottier, Université Jean Monnet, France
Everardo Reyes, Université Paris 8, France
Winfried Ritsch, University of Music and Dramatic Art Graz, Austria
Juan-Carlos Sainz-Borgo, University of Peace, Costa Rica
Luz María Sánchez Cardona, Universidad Autónoma Metropolitana, Lerma campus, Mexico Christa Sommerer, University of Arts and Industrial Design, Austria
Jack Stenner, University of Florida, USA
Victoria Vesna, University of California, Los Angeles, USA
Marc Veyrat, Université Savoie Mont-Blanc, France
Khaldoun Zreik, Université Paris 8, France
Matthieu Quiniou, Université Paris 8, France
Carole Brandon, Université Savoie Mont-Blanc, France

Organisation :

Laboratoire Paragraphe
Société SONA
World XR Forum

Site web : http://europia.org/cac7/

Contact :
Laboratoire Paragraphe EA349, Université Paris 8 2 rue de la Liberté, 93200 Saint Denis.
matthieu.quiniou@univ-paris8.fr

commentaires

28ÈME SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE LA CRÉATION NUMÉRIQUE

Publié le 7 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans appel à candidature

28ÈME SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE LA CRÉATION NUMÉRIQUE

Avec 60 pays participants, ISEA, Symposium International de la Création Numérique, est un événement majeur de la scène mondiale. Il se tient chaque année dans un pays différent. Evénement transdisciplinaire, il réunit les acteurs des arts numériques, des Industries Créatives (IC), de l’innovation culturelle, du design et de la recherche qui participent aux avancées de la recherche et de la création

Entre journées d’échanges, présentations de projets et diffusion artistique, ISEA donne à voir le meilleur de la création numérique grâce à une sélection opérée par des jurys internationaux.

Sa 28ème édition se tiendra exceptionnellement en France à Paris, après l’Espagne, le Canada, la Corée du Sud, l’Afrique du Sud, la Colombie et la Chine.

ISEA2023 attend 2000 créateur·rice·s, chercheur·euse·s et innovateur·rice·s internationaux, et plus de 100 000 spectateur·rice·s sur la programmation artistique. En lien avec les acteurs de 60 pays participants, il donnera une forte visibilité à l’écosystème français et à ceux du monde entier. Il sensibilisera le grand public aux nouvelles formes de création numérique et, à travers elles, aux grands enjeux sociétaux contemporains.

 

Le thème: SYMBIOSIS

En ce temps de crise globale, à la fois sanitaire, écologique, économique, démocratique et plus largement sociétale, la symbiose est une notion polysémique permettant d’explorer les mutations en cours et d’imaginer des futurs possibles grâce un symposium où artistes, designer·euse·s, scientifiques et innovateur·rice·s débattront autour de leurs pratiques et exposeront des projets inédits.

La symbiose est essentielle à la vie, aucune espèce vivante ne peut survivre sans coopération, a fortiori les humain·e·s entre eux·elles et avec leurs environnements. Plus qu’une simple coexistence, la symbiose induit une interdépendance. Elle peut être positive, neutre ou négative, variant selon le type de relations entre ses composantes. Quelles seront les nouvelles symbioses au 21ème siècle ?

ISEA2023 – Symbiosis est une manifestation mondiale dont la symbiose est à la fois le thème général de l’événement et son principe de mise en œuvre. ISEA2023 est un évènement symbiotique : transdisciplinaire entre création et recherche (arts visuels, théâtre, musique, design, cinéma, sciences humaines et sociales, sciences de l’ingénieur, sciences naturelles…) et intersectoriel (art, artisanat, industrie, recherche, innovation culturelle..).

ISEA2023 invite artistes, designer·euse·s, universitaires, chercheur·euse·s, innovateur·rice·s et créateur·rice·s à contribuer au thème symbiose et de l’aborder à travers les sous-thèmes suivants :

  • INDIVIDUATIONS SYMBIOTIQUES 
    LES NOUVEAUX HABITANTS DE LA PLANÈTE

ÊTRES HYBRIDES • INTERSPECIFITÉS •  INDIVIDUATION

Quels sont aujourd’hui les « êtres » hybrides en cours de formation, associant humains et non humains ? Quelles en seront leurs nouvelles formes ? Seront-ils les futurs habitants de notre planète ?
Les expérimentations autour du transhumanisme, des émergences de nouvelles autonomies artificielles ou bien encore des représentants d’éléments naturels, autant de pistes exploratoires qui seront présentées et débattues.

 

  • ORGANISATIONS SYMBIOTIQUES
    LES NOUVELLES COOPÉRATIONS

ÉCOSYSTÈMES • RÉSEAUX COLLABORATIFS •
SOCIÉTÉS RÉSILIENTES • BIOSPHÈRE • ÉCHELLES MULTIPLES

Les sociétés humaines ont fondé leurs équilibres sur des symbioses multiples et interdépendantes, dans des domaines aussi variés que l’écologie, l’économie, le social, la culture ou la technologie. Que se passe-t-il lorsqu’un événement vient perturber ce nouvel et fragile équilibre ?
La crise écologique et celle provoquée par la Covid19 nous montrent l’urgence d’une telle réflexion. Comment les artistes, designers, scientifiques et les technologies mises en oeuvre peuvent aider à aborder de nouveaux défis ?
Ceux-ci apporteront leurs réponses dans une approche résolument multidisciplinaire ou transdisciplinaire, avec la volonté commune de contribuer à l’édification d’un monde résilient et multiple.

 

  • IMAGINAIRES SYMBIOTIQUES
    INVENTER DES MONDES

UTOPIES • IMPENSÉS • HYBRIDATIONS INÉDITES • NOUVEAUX RÉCITS • MYTHES • REPRÉSENTATIONS

Pour exister et prospérer, les relations symbiotiques sont nécessaires, c’est-à-dire des relations dont chacun des « partenaires » tirent des bénéfices réciproques sans lesquels il ne pourrait survivre. La symbiose est une nécessité vitale à toutes les échelles et dans tous les écosystèmes. Mais si elle est nécessaire, elle ne doit pas être réduite à son seul aspect pragmatique ou à son efficience. La symbiose ouvre aussi à de nouveaux imaginaires. Il existe des imaginaires différents ou redondants suivant les époques. Les différents modes d’actualisation de l’Imaginaire varient selon les conjonctures. Il est toujours multiple et en interaction avec la réalité. Alors, quels sont les imaginaires symbiotiques ? Comment et pourquoi en inventer de nouveaux ?

 

28ÈME SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE LA CRÉATION NUMÉRIQUE
ARTS NUMÉRIQUES – INDUSTRIES CRÉATIVES – INNOVATION CULTURELLE
ISEA2023 PARIS – FRANCE – DU 16 AU 21 MAI 2023


Appel à candidatures artistique : jusqu’au 26 mai 2022 – 16h heure française
Appel à candidatures académique :  jusqu’au 13 juin 2022 – 16h heure française

 

Voir lien ci-dessous pour candidater.

commentaires

Mechanical Ballet

Publié le 7 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans performance

Mechanical Ballet

Mechanical Ballet
MECHANICAL BALLET
Quiet Ensemble

Du 14 au 16 avril
Spectacle robotique 
Public : 14 ans et plus

Durée d'expérience : 20-30 minutes

Si la danse est le langage caché de l’âme,  alors il ne fait aucun doute que ces robots en  ont une.

Pour la première fois en France, la troupe de  danseurs automates de Quiet Ensemble se  produit sur scène.

Assistez à un concert symphonique et un  ballet mécanique de lumières motorisées, et  observez le sol, le métal et la lumière prendre  vie en une chorégraphie comme vous n’en  avez jamais vue

Selon l’évolution des conditions sanitaires, cette programmation est susceptible d’évoluer, consultez notre site régulièrement pour avoir les informations à jour. Vous serez prévenu par email en cas d’annulation.

Le Cube
Centre de création et de formation au numérique

20 cours Saint-Vincent,
92130 Issy-les-Moulineaux

Horaires
Du mardi au vendredi
de 13h à 19h
Samedi de 10h à 18h
Le Cube est fermé
le dimanche, le lundi
et les jours fériés

commentaires

De l’arbre au labyrinthe

Publié le 6 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

De l'arbre au labyrinthe, 2022 © Véronique Gay Rosier

De l'arbre au labyrinthe, 2022 © Véronique Gay Rosier

Exposition
6 avril - 30 juillet

De l’arbre au labyrinthe ou comment dérivations imaginaires, biais cognitifs, trouvailles fortuites, font jaillir un nouvel ordre qui est l’essence même de la création et favorisent l’émergence de nouvelles formes d’écriture numérique.

Depuis la présentation de cartes heuristiques issues de manuscrits patrimoniaux jusqu’à la découverte d’un parcours artistique en réalité virtuelle, cette exposition entend explorer comment la théorie des bifurcations qui a inspiré les mathématiques et l’informatique (entre autres dans la constitution des réseaux, le chiffrement d’image, le cryptage…) peut encore être reconsidérée à l’aune de la créativité humaine. Un parcours ludique et artistique à travers différents aspects de la création numérique avec les oeuvres A shadow in your window de Jean-Michel Othoniel, les Herbiers de Marie Denis ou encore le prototype d’I-Real de Marc Veyrat (œuvre hypermédia qui mixe les apports d’un parcours en réalité virtuelle, d’un plateau de jeu et d’une intelligence artificielle).

Pour les curieux qu’ils soient scolaires, lecteurs assidus, simples promeneurs, amateurs d’art contemporain ou férus de modernité et de nouvelles technologies : des actions collaboratives ludiques, des jeux d’écriture numérique, des défis au sein des réseaux sociaux constitueront autant de géographies imaginaires qui relieront, dans ce labyrinthe, notre legs culturel (savant comme « mainstream ») aux nouvelles formes d’écriture numérique contemporaine.

 

Médiathèque de Tarentaize
22 rue Jo Gouttebarge
42000 Saint-Étienne


Commissaire : Véronique Gay Rosier

Artistes : Marie Denis, Alice Baude, Jean-Michel Othoniel, Philippe Favier, Robert Combas, Erik Dietman, Fabrice Hyber

Horaires
Mardi au vendredi, 10h - 18h30
Samedi, 10h - 17h30

commentaires

Exposition temporaire_La rotonde ferroviaire : perspectives croisées

Publié le 5 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Exposition temporaire_La rotonde ferroviaire : perspectives croisées

Hôtel de Cordon - CIAP - Exposition temporaire_La rotonde ferroviaire : perspectives croisées
Du 09 avril 2022 au 17 avril 2022


L’Hôtel de Cordon – CIAP met à l’honneur la rotonde ferroviaire de Chambéry en lui consacrant une exposition sensorielle qui rend compte de la complexité structurelle de cette architecture remarquable.
Les plans et dessins produits au début du XXème siècle par ses concepteurs y côtoient six interprétations contemporaines qui proposent chacune une rencontre différente avec cet ouvrage si particulier.

Avec :
Carole Brandon, artiste et enseignante-chercheuse
Jean-Louis & Momo, makers
Virginie Piotrowski, artiste
Morgane Production, production audiovisuelle
Les étudiants du DUT Génie Civil Construction Durable de l’IUT de Chambéry / Université Savoie Mont Blanc
Les étudiants du Master Patrimoine / Université Savoie Mont Blanc

AUTOUR DE L'EXPOSITION :

- ARCHI’JUNIOR : Disponible à l’accueil / Gratuit
Désormais, à chaque exposition temporaire, pour les plus jeunes (et pourquoi pas, pour les plus grands!), un livret-jeu est mis gratuitement à disposition des familles, pour explorer et apprendre en s’amusant!

- «FLASH CORDON» : Tous les jours d’ouverture à 16h30 / Gratuit
Visite flash de 30 minutes pour découvrir l’exposition temporaire avec un médiateur culturel.

 

Horaires

Du 9 avril 2022 au 5 mars 2023

Horaires d'ouverture :

Septembre : mercredi, vendredi et samedi, 14h - 18h et le dimanche, 10h -12h / 14h - 18h

Octobre à avril : mercredi, vendredi et samedi, 14h - 18h et le premier dimanche de chaque mois, 10h - 12h / 14h - 18h

Mai et juin : mercredi, vendredi et samedi, 14h - 18h et le dimanche, 10h -12h / 14h - 18h

Juillet et août : du mardi au dimanche, 10h - 12h / 14h - 18h

Vacances scolaires (zone A) : du mardi au samedi et le premier dimanche du mois, 10h - 12h / 14h - 18h

Tarifs

Gratuit.

commentaires

PRÉHISTOIRE INTIME. PERCEPTIONS ET ÉMOTIONS PRÉHISTORIQUES

Publié le 4 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans conférence

PRÉHISTOIRE INTIME. PERCEPTIONS ET ÉMOTIONS PRÉHISTORIQUES

Sophie Archambault de Beaune se propose ici de serrer au plus près les données archéologiques pour examiner les vestiges ténus susceptibles de nous renseigner sur les perceptions sensorielles de nos ancêtres du Paléolithique supérieur (40 000-10 000 ans). Le toucher, à partir des matières premières manipulées et travaillées, et la vue, à partir des espaces souterrains fréquentés, seront plus particulièrement abordés. Elle se penchera aussi sur les émotions qu’ils ont pu ressentir en particulier à partir de l’examen de certaines pratiques funéraires.

Sophie Archambault de Beaune est professeure à l’université Jean Moulin Lyon 3 où elle enseigne la Préhistoire, la Protohistoire et la Muséographie. Elle mène ses recherches au sein du laboratoire Archéologies et Sciences de l’Antiquité dans l’équipe Archéologies environnementales à Nanterre. Auteure de nombreux ouvrages, elle travaille sur les modes de vie des populations préhistoriques et l’évolution de leurs aptitudes cognitives, ainsi que sur l’histoire et l’épistémologie de la Préhistoire. Son dernier ouvrage s’intitule Préhistoire intime. Dans la peau des Homo sapiens (Gallimard, Folio histoire, février 2022).

Lundi 11 avril 2022 à 18 h à l'auditorium Jean Rouch - Durée : 1 h 30.
Rendez-vous à l'accueil du musée.

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Réservation conseillée sur billetterie.museedelhomme.fr

Avec le soutien de la Société des Amis du Musée de l'Homme.

commentaires

Appel à résidence - Sorbonne université

Publié le 3 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans appel à résidence

Appel à résidence - Sorbonne université

Sorbonne université lance un programme d’accueil d’artiste en résidence dans le domaine des arts numériques pour une durée pouvant aller jusqu'à  3 ans.

L’appel à candidatures est ouvert aux artistes professionnels francophones, émergents ou en développement, engagés dans la création numérique.

La résidence d'artiste répond à des enjeux d’innovation pour Sorbonne Université :

  • Accroître les liens entre recherche et création.
  • Expérimenter de nouvelles pratiques dans la recherche et dans les parcours de formation.
  • Renouveler les pratiques de médiation par la relation art & science.
  • Favoriser les synergies entre sciences humaines, sciences et ingénierie, médecine, au travers notamment des Instituts et Initiatives.

L’artiste candidat doit proposer :

  • Une note d’intention qui présente l’inscription d’une résidence en milieu universitaire dans son parcours artistique.
  • Un portfolio.
  • Un projet en arts numériques témoignant de la compréhension des enjeux de Sorbonne Université, associant chercheuses et chercheurs, étudiantes et étudiants des différentes facultés et intégrant la perspective de la réalisation d'une oeuvre.
  • Un ensemble de besoins induits par le projet assorti d’une estimation budgétaire.
  • Un calendrier de réalisation du projet.

Les conditions d’accueil sont modulables en fonction des besoins et projets :

  • Accompagnement à l’intégration dans la communauté scientifique.
  • Mise à disposition d’un logement dans le centre de Paris.
  • Mise à disposition d’un bureau sur l’un des sites de l’université.
  • Mise à disposition de moyens techniques et humains.
  • Prise en charge de missions.
  • Contribution financière pouvant prendre la forme, selon les cas, d’une bourse, d’une commande ou de la rémunération de certaines activités.
  • Valorisation du travail de l’artiste, dont la présentation de la création / l’œuvre au sein de SU et de son réseau international de partenaires.

Dépôt des candidatures

Date limite de soumission des candidatures : 15 avril 2022

commentaires
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>