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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Appel à communications et œuvres - VALEURS DE L'EMPREINTE

Publié le 11 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel à participation, appel à projets

Appel à communications et œuvres - VALEURS DE L'EMPREINTE

Colloque international
Lyon, du 24 au 25 Mars 2023

Laboratoire IHRIM
Laboratoire Passages Arts & Littératures (XX-XXI)
Association Têtes Chercheuses

Appel à communications et œuvres


VALEURS DE L'EMPREINTE

Quand elle désigne l’impression d’une forme sur une surface, l’empreinte n’est qu’un procédé technique parmi d’autres. Mais sitôt qu’elle est perçue comme le témoin privilégié du passage d’un corps sur un autre, ou comme la preuve de la présence passée d’un objet ou d’un être absent, alors l’empreinte acquiert une valeur et devient objet de polémiques.

Ainsi, il y a des empreintes que nous aimons (re)découvrir et contempler :  les géoglyphes, les empreintes positives ou négatives d’une main sur la surface d’un mur de grotte, l’empreinte d’un dinosaure enfermée par la roche, ou encore les empreintes des instantanés photographiques et de la durée cinématographique.

À l’inverse, il existe des empreintes que nous percevons avec angoisse, parfois avec regret, et dont nous questionnons la véracité du message, de l’identité, du renseignement, ou la conséquence de l’information. Par exemple, l’empreinte carbone, plus largement l’empreinte écologique, ou l’empreinte numérique nous invitent à penser l’héritage que nous laissons. Si ces empreintes sont au cœur de tant de revendications et qu’elles feront probablement l’objet des grandes manifestations et révolutions des prochains siècles, c’est peut-être à cause de leur caractère persistant, du fait qu’elles peuvent être monétisées aux dépens des utilisateur.ices, ou parce qu’elles sont la marque d’un rapport socialement désapprouvé de l’humain à la nature.

Par conséquent, depuis la constitution de la préhistoire en discipline scientifique au cours du XIXe siècle, jusqu’aux déploiements les plus récents des capacités des usines et des technologies, les valeurs morales, éthiques, ou déontologiques de l’empreinte n’ont jamais cessé d’évoluer. Quelles sont les répercussions intellectuelles, artistiques et littéraires de ces jugements ? Une telle problématique implique que, dans ce colloque, nous n’observions pas des métamorphoses strictement esthétiques, bien qu’il faille s’appuyer sur une poétique de l’empreinte qui passe par des sublimations ou des détournements (cf. la série sur les hydropithèques de Joan Fontcuberta). Il sera surtout question d’interroger la façon dont les artistes et les écrivains investissent les enjeux politiques posés par l’approche scientifique de l’empreinte.

Force est de constater que ces enjeux s’articulent souvent autour de récits rétrospectifs ou bien prospectifs. Autrement dit, l’empreinte a tendance à susciter deux types de fictions anthropologiques : une première relative à nos origines (d’où vient la trace ?) et une seconde relative à notre avenir (comment la trace sera-t-elle reçue ?). Bien sûr, chaque posture sert principalement à interroger le temps présent. Toutefois, cette distinction rend le sujet ambivalent : prendre l’empreinte comme objet, est-ce un geste d’arrière-garde ou d’avant-garde ? Cela revient-il à s’inscrire dans un héritage ou à le renier ? C’est en gardant à l’esprit cette double postulation qu’il peut être fécond d’interroger des œuvres très diverses ou d’en produire de nouvelles. Une place spécifique reste néanmoins accordée à la préhistoire et aux dispositifs numériques, parce qu’ils schématisent efficacement ce rapport ambivalent de l’empreinte au passé et au futur.

     AXE 1 : Préhistoire : passée et future                  

Contrairement aux autres disciplines historiques, la préhistoire repose sur des empreintes non intentionnelles, puisque même le geste initial qui a présidé à la composition des peintures pariétales ne visait probablement pas à archiver le présent. L’excavation des documents fossiles et la mise au jour de ces empreintes fondent le socle de la reconstitution spéculative en laissant le champ libre à la créativité, au déploiement de l’imaginaire et du fantasme. Le passage de la reconstitution du tout depuis la partie, que la préhistorienne Claudine Cohen évoque en termes de Méthode de Zadig[1], ouvre un espace dans lequel se lovent autant la science que les arts de l’imaginaire. La matière première qui trame ces récits et images n’est donc pas faite d’archives écrites ou de témoignages, mais bien d’empreintes : traces, contours et fossiles qui donnent une image en creux depuis laquelle convoquer le passé lointain. Essentiellement déficitaires, ces données infléchissent toute reconstitution ou interprétation vers la fiction. L’imaginaire qui se déploie alors renseigne autant sur l’époque excavée que celle depuis laquelle on affouille le passé, dans la mesure où l’empreinte préhistorique nourrit l’imaginaire d’une société qui se projette en elle en fantasmant ses origines.

En retour, ce sujet invite à nous demander quelles empreintes laisser intentionnellement à l’archéologue de demain. Dans une ère que certain.es évoquent en termes d’« anthropocène », une société peut elle-même concevoir son avenir, sa disparition et les empreintes qu’elle lèguera au futur. Par exemple, les capsules temporelles conçues au sein de notre contemporanéité, une plaque figurative et codée acheminée dans l’espace via nos sondes spatiales à l’attention d’autres civilisations, la signalétique des sites d’enfouissements nucléaires pensée pour s’adresser à de lointaines civilisations terrestres… ne peuvent-elles pas être comprises comme des fossiles anticipés et intentionnels, produits par une civilisation qui prend conscience de son obsolescence et de sa finitude ?

     AXE 2 : Numérique et éthique de l’empreinte

Le contexte dans lequel nous vivons est marqué par divers usages des technologies numériques et qui contribuent à l’échelle « macro » à une nouvelle forme de technocratie, comme l’ont démontré l’influence des GAFAM[2] et la portée de leurs scandales (Facebook-Cambridge Analytica, par exemple). Il nous semble donc important de réfléchir aux bonnes pratiques et de valoriser les justes connaissances qui concernent le rapport entre nos empreintes numériques et leur valeur. Réfléchir par effet à la question de la trace que nous laissons sur internet en parsemant la toile de nos données malgré l’actuel « pseudonymat[3] » : informations financières, lieux visités, conversations, etc. pouvant porter atteinte à nos vies privées. Quoique diverses avancées réformistes existent en la matière, - par exemple, la RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), ou encore la « loi sur la réduction de l’empreinte environnementale du numérique » datant du 15 Novembre 2021 -, notre travail d’universitaires et d’artistes nous impose de critiquer et d’éveiller aux réelles dynamiques mises en place et de « raisonner » l’empreinte du numérique en général, et sa consommation énergétique en particulier.

En effet, même si l’on peut penser que du courrier au courriel la dématérialisation a réduit l’impact des activités humaines sur l’environnement et notamment sur la ponction des ressources naturelles, il n’empêche que le numérique représente, en 2020, 3% à 4% des émissions de gaz à effets de serre dans le monde (2,5% en France), ce qui toutefois représente une part assez faible en comparaison du secteur des transports (31% de GES) et du secteur de l’agriculture (19%[4] de GES). Néanmoins, cette part est exponentielle, puisqu’elle représentera 6,7% de l’empreinte nationale en 2040 (+60% dans le rapport de l’ARCEP[5]). 

Outre le fait social et éthique du numérique, celui-ci représente aussi un basculement ontologique dans notre rapport à l’image et à la représentation de façon générale. De l’« un » argentique au « multiple » numérique, les grains d’argent s’opposent aux pixels, l’instantané à l’image logicielle[6], et ces différences nous interrogent finalement sur la manière de faire empreinte : les images ne sont plus créées à partir d’un processus mécanique, mais selon des coordonnées informatiques (le code) qui produisent des « corps cybernétiques[7] ». Enfin, si les contenus numériques sont bien entretenus, - pas de surchauffe, pas de perte, pas de corruption de matériel -, ils ne périssent pas, ils s’archivent et perdurent ainsi dans une « éternelle jeunesse[8] ». Ce colloque aura donc une dimension pédagogique puisqu’il a pour objectif de comparer les systèmes d’empreinte, afin de comprendre ce qui les différencie ou ce qui les confond. Ainsi pourrions-nous faire émerger une typologie des empreintes. Par « systèmes d’empreinte », nous faisons référence aux phénomènes technologiques, aux processus de (re)présentation, aux supports et aux messages qui se transmettent par l’activité humaine et le geste artistique.

D’autres axes peuvent être envisagés. Les organisateur.trice.s se donnent comme objectif de valoriser les activités de recherche et de création en mêlant des tables rondes et une exposition artistique.

*

Orientation bibliographique :

BARTHES, Roland, La Chambre claire : note sur la photographie, Paris, Gallimard, 1980.

BAZIN, André. “Ontologie de l’image photographique” dans Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Cerf, 1976.

BENJAMIN, Walter, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2011.

BERGOUNIOUX, Pierre, L’Empreinte, Paris, Fata Morgana, 2021.

BOUTAUD, Aurélien, GONDRAN, Natasha, L’Empreinte écologique, Paris, La Découverte, “Repères”, 2018.

CHIROLLET, Jean Claude, Penser la photographie numérique. La mutation digitale des images. Paris, L’Harmattan, 2015.

COHEN, Claudine, La Méthode de Zadig, Paris, Seuil, 2011.

DIDI-HUBERMAN, Georges, La Ressemblance par contact, Paris, Les Éditions de Minuit, 2008.

FARASSE, Gérard, Empreintes (Baudelaire, Colette, Friedrich, Gombrowicz, Jaccottet, Larbaud, Mallarmé, Michaux, Ponge, Réda, Saint-John Perse, Supervielle, Thomas), Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 1998.

FOUCRIER, Chantal (dir.), Les Réécritures littéraires des discours scientifiques, Michel Houdiard éditeur, 2006.

MONDZAIN, Marie José, Homo Spectator, Paris Bayard, 2013.

QUINTANA, Àngel, Virtuel ?, Paris, Cahier du cinéma, 2009.

*

Comité scientifique :

  • Emmanuel BOLDRINI
  • Léa DEDOLA
  • Bastien MOUCHET

Comité d’exposition :

  • Cosmosia (Julien LOMET, Maëlys JUSSEAUX, Piers BISHOP, Nataliya VELYKANOVA, Léa DEDOLA)

Calendrier :

- Les propositions d’articles ou d’œuvres d’une quinzaine de lignes, accompagnées d’une notice bio-bibliographique (et/ou d’un visuel), devront être adressées au comité scientifique (valeurs.empreintes@gmail.com) au plus tard le 16 septembre 2022

- Les auteurs et artistes seront informés de l’acceptation de leurs propositions le 25 novembre 2022
 

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Festival Tête-à-Tech

Publié le 10 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Festival

Festival Tête-à-Tech

TÊTE-À-TECH
Samedi 14 et dimanche 15 mai 2022

 

Du métavers aux mobilités urbaines : le festival Tête-à-Tech revient pour une seconde édition. Aussi ludique que pédagogique, l'ambition est de faire découvrir et surtout tester au public des objets remarquables issus des dernières innovations technologiques.

Au menu de cette seconde édition : initiation au « monde virtuel », métavers et  NFT, découverte d’une nouvelle « mobilité urbaine », sensible au développement de moyens de transports alternatifs plus écologiques, et interrogations sur l’évolution de la  tech, entre faire soi-même et numérique.
Tout au long du week-end, des professionnels du secteur partagent leurs visions « tech » de l’avenir. Démonstrations, ateliers, rencontres… Expériences immersives et uniques sont au rendez-vous - et vous pourrez même venir faire réparer votre vélo !

La tech dans tous ses états
High tech, slow tech, smart tech... Le journaliste Olivier Saretta, accompagné de spécialistes, donne des clefs pour comprendre ces dénominations. Ensemble, ils explorent et décortiquent des exemples concrets d’applications de la slow tech et reviennent sur l’impact écologique réel des nouvelles technologies, pour dresser un état des lieux de la tech aujourd’hui.

Ces rencontres sont accessibles exclusivement en s’aventurant dans “Métacité”, le premier espace “métaversel” de la Cité des sciences et de l’industrie. (lien à venir) 


Les mondes virtuels
Cinéma à 360°, salle de réunion, jeu vidéo ou encore galerie d’art numérique, vous pourrez vous initier à la réalité virtuelle et aux métavers et évoluer dans des mondes parallèles inédits.

En outre, forte du succès de NFT’œufs, la chasse aux oeufs numériques proposée en avril dernier, la Cité des sciences et de l’industrie renouvelle l’expérience et poursuit sa création de NFT uniques pour permettre à ses visiteurs de mieux appréhender cette nouvelle technologie.
Durant le festival, avec l’aide de l’application MyCité, le public est invité à chercher de nouveaux trésors conçus pour l’occasion. Chaque visiteur pourra collecter jusqu’à 10 NFT différents ! 


Mobilité urbaine
Sur une piste dessinée pour l’occasion, seul ou en famille et accompagné de moniteurs, vous pourrez tester une quinzaine d’objets roulants : trottinette électrique, vélo cargo, gyroroue et autres moyens de transport innovants.
À proximité, des membres d’Avere-France (Association nationale professionnelle pour le développement de la mobilité électrique) sont à disposition pour répondre à vos questions autour de la mobilité électrique, de ses bénéfices et des possibilités qu’elle offre pour imaginer la ville de demain. 
Plus loin, le vélo cargo s’adapte. Menuisier, apiculteur, restaurateur, réparateur de vélo ou encore maroquinier, ils ont décidé d’en faire un usage professionnel et viennent partager leurs expériences et leur savoir-faire... 


Le festival Tête-à-Tech c'est aussi le rendez-vous pour dépanner son vélo ! Une roue voilée ? un guidon cassé ? Un dérailleur qui fait des siennes ? Apportez votre vélo et venez le réparer sur site.
Réparations gratuites sur présentation du billet d’entrée.

 

« L'invité » du festival !
Il y a sept ans, il était venu lors du festival Drôle de drones. Alexandre Duru, de retour, sera l’invité star de cette nouvelle édition de Tête-à-Tech. Il offrira un spectacle unique avec la démonstration de son Omni hoverboard 2.

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Cybersorcières

Publié le 9 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Ateliers, Exposition

Cybersorcières

Lucile Olympe Haute | Workshop web-to-print et risographie
Atelier
16 mai - 18 mai
10:00 - 18:00

 

Les cybersorcières se réunissent pour revendiquer des parentés vis-à-vis des espèces compagnes, des aliens familières, de l'humus et des bactéries, pour inventer des façons de vivre avec les vivant·es. Vous êtes invité·es à prendre place dans le cercle en tant que cyborg symbiotique : avec les communautés de bactéries qui peuplent vos biotopes et avec les prothèses et extensions numériques qui participent de vos identités sociales.
Cité dans le New York Times, le Manifeste des Cybersorcières invite à penser ensemble spiritualité, technologie et politique — terme qu'il s'agit d'entendre ici comme art de vivre ensemble, y compris, à l'ère de l'Anthropocène, avec les vivants non humains et issus des autres règnes (animal, certes, et végétal, bactériel, fongique). Il s’agit de prendre conscience et de rencontrer les vies qui nous entourent, de s’engager dans une politique des interdépendances, sans ignorer les aspects technologiques intriqués à nos modalités d’être : nos extensions numériques comme organes qui étendent nos corps et structurent notre rapport au monde.
L'exposition réunit différents artefacts parmi lesquels : vidéo, installation, chaudron, gong, Terre Commune (installée aux Limbes depuis Beltane 2021), papier peint et autres objets graphiques composé en web to print, culture de kombucha — une symbiose de bactéries et de levures produisant une boisson aux propriétés probiotiques ainsi qu'un biofilm — et échantillons de cellulose de kombucha cultivée à Unîmes...

Lucile Olympe Haute propose de faire circuler des textes, des mots, des images selon une temporalité et une matérialité lente, et auprès d’une audience restreinte. Le véhicule choisi est la micro-édition. En solo, binômes ou trinômes, vous réaliserez la mise en forme graphique d’un des textes (manifeste, lettre ouverte, court essai, fiction...) réunis pour le workshop. Nous réaliserons collectivement le deuxième volume d'une mini-anthologie « Cybersorcière ». Ce workshop est une initiation au web to print, c’est-à-dire composer pour l’imprimer avec les outils du web. 

Pré-requis : un ordinateur par personne, équipé d'un logiciel de traitement de texte adapté au code (Sublime Texte, Atom) et des navigateurs web Chromium et Firefox.

Le corpus que nous ferons circuler s’articule au croisement triple entre conscience politique, émancipation technologique et spiritualité. La méthode de rencontre des textes est une appropriation par la mise en forme graphique avec des outils libres.

Lucile Olympe Haute est artiste, enseignante-chercheuse en design à l'Université de Nîmes et chercheuse associée à EnsadLab (École des Arts Décos de Paris). Elle étudie et réalise des éditions numériques, imprimées et multisupports (micro-éditions, livres d’artistes, éditions d’art et éditions savantes). Elle est à l'initiative de la bibliothèque itinérante réunissant des éditions imprimées réalisées avec des outils libres et web — web.2print.org. Elle utilise des techniques traditionnelles (texte, dessin, bois) et contemporaines (vidéo, photo, programmation) et présente régulièrement ses performances, vidéos et installations lors de festivals et expositions internationales (récemment à Dortmund, Hanovre, Lyon, Marseille, Paris, Saint-Étienne, Zurich).

 

Cité du design
Bâtiment des Forces motrices
exposition À l’intérieur de la production
3 rue Javelin Pagnon
42000 Saint-Étienne

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Reconnexion

Publié le 8 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Reconnexion

Exposition Reconnexion

14 mai 2022 - 22 octobre 2022
Entrée libre

Le couple d’artistes Scenocosme réunit Grégory Lasserre et Anaïs met den Ancxt. Leurs créations singulières prennent forme à travers diverses expressions : installations interactives, art plastique, art numérique, art sonore, performances collectives etc... En distillant la technologie numérique, ils en font ressortir des essences de rêve et de poésie, ils en utilisent ainsi la partie vivante, sensible voire fragile.
Ils développent la notion d’interactivité, par laquelle l’œuvre existe et évolue grâce aux relations corporelles et sociales des spectateurs. Ils réalisent d’étonnantes hybridations entre technologies et éléments vivants ou naturels (végétaux, humains, eau, bois, pierres...). La plupart de leurs œuvres  interactives perçoivent diverses relations invisibles entre les corps et l’environnement. Ils rendent sensibles les variations énergétiques infimes des êtres-vivants en proposant des mises en scène interactives où les spectateurs partagent des expériences sensorielles extraordinaires.
Dans le cadre d’Utopia Lille 3000, la maison Folie hospice d’Havré accueille les œuvres de Scenocosme du 14 mai au 23 octobre 22.
Entre rêve et réalité, l’exposition nous emmène dans des univers artistiques où la technologie est mise au service du sensible, de la fragilité humaine. Les œuvres interactives engagent diverses relations invisibles entre les corps et l’environnement. Elles proposent des mises en scène où les spectateurs partagent des expériences sensorielles extraordinaires.

 Les œuvres présentées:

  • « Cyclic », une œuvre interactive qui rassemble les individus
  • Iris“, une œuvre interactive visuelle et sonore qui se révèle et se modifie avec le regard
  • « Les Cent Visages », une œuvre nourrie d’une multitude de visages d’habitants
  • « Alsos » est une clairière interactive au cœur d’une petite forêt fantastique
  • «Rencontres imaginaires» est une série d’œuvres vidéos interactives comportementales
  • «Phonofolium et Lux», arbre sonore lumineux interactif

Les ateliers pour les enfants et leurs parents.
Des visites et des ateliers tout public et famille sont proposés tous les mercredis et dimanche après-midi :
Visite cosmoludique : une découverte des œuvres de l’exposition, ponctuée par des temps de jeu collectif (à partir de 3 ans).
Plein les yeux : à la suite d’une visite guidée dans l’exposition, l’atelier propose de réaliser un jouet optique à partir de visuels psychédéliques issus des œuvres présentées (à partir de 3 ans).
Focus philo-art : après une balade dans l’exposition, l’atelier propose de s’arrêter sur une œuvre et de la rencontrer autrement, de redécouvrir le plaisir de réfléchir ensemble, d’argumenter et d’élargir nos horizons grâce au dialogue avec l’autre. Ce dialogue est ponctué par des activités manuelles et/ou ludiques. Pour petits et grands, à partir de 6 ans.
Ateliers et  Stage Minitos : réalisation d’un petit personnage inspiré des Nanitos, peuple à tête de légumes de l’artiste Jean François Fourtou.

La maison Folie se pare de Kokelyco
KOKLYKO est une installation extérieure de l’artiste Jérôme Toq’R et sera visible tout au long d’Utopia dans la cour de la maison Folie hospice d’Havré.
KOKLYCO interroge, surprend le regard, résonne aux oreilles. C’est un véritable trait d’union entre l’art et notre capacité à faire et vivre ensemble. Chaque fleur est le produit d’un déchet mais aussi le symbole d’une bouteille collectée et transformée. Tout en éveillant l’imaginaire, cette réalisation tend à nous aider à porter un regard responsable sur notre nature et notre environnement

 

Mairie de Tourcoing
10 Place Victor Hassebroucq
59200 Tourcoing

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PARADIS ARTIFICIELS

Publié le 7 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

PARADIS ARTIFICIELS

PARADIS ARTIFICIELS
Exposition personnelle
Maison Elsa Triolet-Aragon, Saint-Arnoult-en-Yvelines
Vernissage le samedi 14 mai 2022
Du 14 mai au 28 août 2022
https://www.maison-triolet-aragon.com/

La Maison Elsa Aragon-Triolet présente l'exposition Paradis Artificiels de Miguel Chevalier, un parcours au coeur d'une nature réinventée.

Pionnier de l’art virtuel et du numérique, Miguel Chevalier utilise depuis 1978, l’informatique comme moyen d’expression dans le champ des arts plastiques. Son travail aborde la question de l’immatérialité dans l’art, ainsi que les logiques induites par l’ordinateur, telles que l’hybridation, la générativité, l’interactivité.

L'exposition Paradis Artificiels questionne la nature au temps de l’artificiel. Selon une démarche initiée à la fin des années 90, qui prend appui sur l’observation du règne végétal et sa transposition imaginaire dans l’univers numérique, Miguel Chevalier est le créateur de différents herbiers et jardins virtuels, tels que Fractal Flowers ou Trans-Natures que l'on découvre dans l'exposition.

Dans la grande salle d’exposition temporaire, nous découvrons la génération des Fractal Flowers, une nature sortant des classements botaniques, à la lisière de quatre mondes : végétal, minéral, animal et robotique.

Sur deux écrans LCD disposés côte à côte, se développent deux nouvelles fleurs virtuelles, Lycoris radiata speciosa d’Aragon et Nemophila Libertia d’Elsa Triolet, en hommage aux deux écrivains qui avaient acquis cet ancien moulin. Sur chaque écran, les fleurs naissent, déploient d'incroyables formes, ondulent au gré d’un vent virtuel que nous ne sentons pas, avant de disparaissent sous nos yeux pour laisser place à d’autres. Les fleurs, nées de germination numérique, dévoilent des formes poussées à l'extrême de leur géométrisation. Nous passons d'univers foisonnants à des moments où la nature semble entrer dans une phase de repos hivernal. Les fleurs ont à la fois une réelle monumentalité par leurs formes géométriques et en même temps un aspect évanescent lorsque, en quelques secondes, elles s'évaporent dans l'air. Ces tableaux vivants exercent une fascination troublante sur le spectateur. Ces œuvres hypnotisent le regard dans une éblouissante dialectique entre le réel et le virtuel.

Au regard de ces deux œuvres vidéo-numériques sont présentées différentes créations de la série Fractal Flowers qui explorent la multiplicité de l'oeuvres à l'heure du numérique. L’œuvre numérique repose sur un code qui peut être interprété différemment selon les logiciels et admettre toutes les variations et supports possibles pour donner une matérialité au virtuel.

Parmi ces œuvres, deux différentes installations, l’une sous forme de sculptures réalisés par impression 3D, l’autre sous forme de tableaux réalisés par impression numériques, matérialisent le cycle de vie, de sa naissance à sa disparition, d’une fleur imaginaire Bella Donna. Ces œuvres évoquent la chronophotographie de Eadweard Muybridge ou Étienne-Jules Marey, technique photographique qui consiste à prendre une succession de photographies et permet de décomposer les phases d’un mouvement. Elles résument l’évanescence de la beauté et de la vie.

Dans la second salle d’exposition, jaillit un jardin virtuel Trans-Natures. Ce jardin extraordinaire mêle différentes espèces d’arbres, de feuillages et de fleurs dont certaines que l'on trouve dans le parc de la Maison de Elsa Triolet-Aragon. Cette nature aux formes parfois réalistes, parfois abstraites, se génère à l’infini grâce à un programme informatique écrit par Claude Micheli. Dotées d'une vie artificielle, les plantes naissent aléatoirement, s’épanouissent, avant de disparaître sous les yeux du visiteur. Cette installation à la différence d’un film, n'est plus de l'ordre du fini, mais se régénère constamment. Le jardin se renouvelle et se métamorphose en permanence à la recherche de sa splendeur estivale. Des arborescences de branches acérées grandissent sans répit et deviennent gigantesques. Des nuées de pollinisation florale apparaissent et disparaissent. Feuillages, fleurs et arbustes épineux s’entrelacent en une mystérieuse tornade végétale. Ce ballet végétal de milliers de pixels procure une sensation méditative. L'exposition Paradis Artificiels est une ode à la nature. Les différentes créations reflètent notre monde actuel où la nature est de plus en plus maîtrisée et conditionnée, ainsi que la vie artificielle devenue possible. Au-delà de leurs qualités esthétiques, ces œuvres questionnent les enjeux de la manipulation génétique : nul ne peut prédire ce que produiront ces fleurs libres de se croiser et de se reproduire à l’infini… Elles interpellent sur une biodiversité à préserver au risque d'être réduit à une nature totalement artificielle. Ces paradis artificiels cherchent à créer les conditions d'une symbiose entre l'homme et la nature.

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Dans la tête de France Cadet....

Publié le 6 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Dans la tête de France Cadet....

Dans la tête de France Cadet....
Du 13 au 15 mai 2022
à L'ESSENTIEL

FRANCE CADET , née en 1971, est une artiste française qui explore la robotique et les nouveaux medias. Son travail aborde de façon ironique diverses questions de la science qui font débat, révélant nos peurs actuelles sur les biotechnologies et l’intelligence artificielle. Elle explore parodiquement la relation de l’homme à l’animal et de l’humain à l’androïde, en jouant sur la frontière, de plus en plus poreuse, entre le naturel et l’artificiel.
Ses œuvres ont été récompensées par VIDA 6.0 (Madrid, 2003) et les Digital Stadium Awards (Tokyo, 2004). Elles figurent dans la collection du MEIAC (Badajoz, Espagne). France Cadet dirige l'atelier robotique au sein de l’école Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, et a enseigné à la renommée School of the Art Institute of Chicago.

Lors de l’exposition de ce week-end vous avez la possibilité de voir les éditions de France Cadet – Artist en réalité augmentée mais vous aurez besoin de l’application EyeJack (gratuit à télécharger)…
Lien ci-dessous :
Apple store :
https://apps.apple.com/fr/app/eyejack/id1163248223
GooglePaly :
https://play.google.com/store/apps/details…

Informations pratiques:

  • Vendredi 13 Mai 2022 (nocturne-opening) 
  • Start 18H30 
  • INFO 0624407870
  • 84160 Cucuron 
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Dé-réalité Des Réalités #2

Publié le 5 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Dé-réalité Des Réalités #2

De septembre 2020 à juin 2022, le programme de recherche PRIST s’est donné pour objet d’examiner les formes actuelles des réalités plurielles dont nos expériences sont tissées.

Cette exposition présente le résultat des recherches théoriques et plastiques de plus de vingt étudiant.e.s dont les travaux plastiques entendent réfléchir aux filiations enchevêtrées entre l’humain et les technologies. Ces travaux sont le fruit d’un questionnement qui a débuté alors que la pandémie exigeait que l’Esä, comme d’autres écoles d’art, invente de nouveaux modes de production artistique, d’acquisition et de transmission des connaissances. Il fallut alors imaginer de singulières pédagogies, elles-mêmes traversées d’écrans, composées de visioconférences, d’échanges et de transmissions numériques. Mise en abyme, la réflexion sur la nature de nos expériences contemporaines- mêlées de réalités virtuelles, augmentées ou mixtes-, s’est alors en partie déroulée à l’intérieur même de ces médias digitaux, s’en trouvant à nouveaux frais questionnés.

Durant ces deux années, les étudiants de PRIST ont développé des écritures plastiques et numériques, accompagnées d’une réflexion sur la valeur des données dont l’importance croît chaque jour. Mobilisés par ce monde digital qui avait pris une ampleur inégalée, ils ont cependant pu, à la faveur de certains assou- plissements, prendre part en “présentiel”, à plusieurs activités telles que des conférences, workshops, séances d’atelier, visites de laboratoires scientifiques et module de Co-création Arts et Sciences avec l’école d’ingénieurs Polytech’Lille.

Avec : Amandine Augustak ; Camille Bernard ; Luo Chuhui ; Marie Cunin ; Adeline Defontaine ; Veronica De Oliveira ; Pierre Demeulenaere ; Cécilia Diette ; Julie Everaert ; Alexandre Kieber ; Paul Krulic ; Yuliya Makogon ; Hsiao-mei Hsu ; Hugo Miel ; Annaëlle Oestreich ; Hong Qu ; Victoria Quiring ; Charbel Saad ; Nina Vase ; Kairui Yao

Performance d’ouverture : « ACOUSTICITÉS – Quand l’école résonne » | Performances, vidéos, musique live. Avec la participation de l’atelier son de l’Esä, site de Tourcoing, du GMLR (Le GMLR- Studio gémellaire est l’atelier sonore transfrontalier commun à l’Esä, site de Tourcoing et à ARTS², l’école supérieure des Arts de Mons) et le soutien de l’association Transcultures. Encadré par Silvain Vanot.

Accompagnement pédagogique : Stéphane Cabée Cyril Crignon Marie Lelouche Nathalie Stefanov. Avec la participation de Christophe Chaillou et des étudiants du Module de Co-création Arts et Sciences Polytech’Lille.

 

Informations :

12.05 > 23.05.2022
Vernissage le jeudi 12 mai 2022 de 18h à 21h30
Exposition du 12 mai au 20 mai 2022, de 13h à 17h (sauf le week-end).
Esa – 36 bis rue des Ursulines, 59200 Tourcoing

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Plasticité du corps, arts, sciences et technologies

Publié le 4 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans conférence

Plasticité du corps, arts, sciences et technologies

Colloque: Plasticité du corps, arts, sciences et technologies
Du 10 mai 2022 au 12 mai 2022

 

Colloque international organisé par le laboratoire LARA SEPPIA

L’humain est façonné par les techniques dont il fait l’expérience, qui révèlent la plasticité du corps, qu’elle soit biologique, sensorielle ou cognitive, et qui lui permet de s’adapter à l’environnement que l’homme modèle à son tour par énaction [Varela].
Les techniques ne sont pas seulement des modes de production, mais elles constituent aussi des modes de perception [Couchot] qui trouvent leur source dans l’expérience subjective du corps propre vécu de l’intérieur, corps sensible et sentant [Husserl, Merleau-Ponty].
Les technologies contemporaines nous amènent d’un point de vue phénoménologique, et sous l’angle des sciences de la cognition, à une prise de conscience renouvelée de notre corps par l’action [Berthoz]. Il y a un véritable apprentissage du monde par le corps et la confrontation aux technologies contemporaines (instantanéité, téléprésence, ubiquité, mobilité, immersion, réticularité…) renouvelle le rapport à la corporéité.Comment le corps s’adapte-t-il au milieu et choisit-il de nouveaux modes de fonctionnement après un processus d’intériorisation, de recherche et d’expérimentation ?
Comment la vicariance, qui permet de sortir de son environnement, de ses mécanismes, des normes établies, relève-t-elle de la création, de l’invention et de l’innovation ? Ces questions peuvent être renouvelées aujourd’hui à l’aune du contexte sanitaire actuel lié au COVID.

Il s’agit aussi de mener une recherche sur les modalités d’exercice de l’interdisciplinarité et de la transdisciplinarité en articulant arts, sciences et technologies. L’objectif est de faire dialoguer les disciplines scientifiques, de croiser les analyses, les démarches et les méthodes de chacune d’entre elles, dans la perspective de se saisir de la question de la plasticité du corps à l’ère des technologies contemporaines. La pensée reliante, au sens d’Edgar Morin, se construit ainsi dans l’articulation des savoirs de façon dialogique, révélant les relations complémentaires entre des notions apparemment antagonistes. Elle s’intègre dans une pensée complexe, permet de lier le local et le global, et aborde l’homme de façon systémique. Elle aussi peut permettre d’analyser la relation intime entre plasticité et complexité.

 

Université Toulouse Jean Jaurès
31000 Toulouse

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Festival des réalités artificielles

Publié le 3 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Festival

Festival des réalités artificielles

Le meilleur de la réalité virtuelle s’invite au Cube pendant un mois. Venez tenter l’expérience ! Coiffé(e) d‘un casque de VR, plongez dans une sélection des meilleurs films immersifs qui plairont autant aux petits qu’aux grands.

AU PROGRAMME :
Une sélection de films et expériences de Réalité Virtuelle primés dans de multiples festivals internationaux : Cannes, Sundance, Venice Film Festival, Tribeca,…
Avec la participation d‘acteurs et d‘actrices exceptionnels tels que Tahar Rahim (César du meilleur acteur, Un prophète), Edward Norton (Fight Club, American History X), Colin Farrell (Golden Globe, The Lobster), Anne d‘Orval (Mommy, Les amours imaginaires).

Découvrez aussi une expérience artistique inédite : oserez-vous pénétrer dans le célèbre tableau d‘Edvard Munch, Le Cri ?

Programmation
Installation interactive

Extraction, Grégory Hervelin, 2017, installation intéractive 
Films de réalité virtuelle

Le Cri, Sandra Paugam & Charles Ayats, 2019, film de réalité virtuelle 
The Hangman at Home, 2021, Michelle Kranot & Uri Kranot, film de réalité virtuelle
Gloomy Eyes, 2019-2021, Fernando Maldonado & Jorge Tereso, film de réalité virtuelle
Jailbirds, 2021, Thomas Villepoux, film de réalité virtuelle
Paper Birds, 2020, German Heller & Federico Carlini, film de réalité virtuelle
I will sleep when I’m dead, 2021, Jeanne Susplugas, film de réalité virtuelle
1, 2, 3…Bruegel ! 2019, Gordon et Andrés Jarach, film interactif
 

Du 10 mai au 11 juin
Horaires d'ouverture du Cube
Gratuit sur réservation
À partir de 7 ans. Les enfants de moins de 13 ans doivent être accompagnés par un adulte.

 

Le Cube
Centre de création et de formation au numérique

20 cours Saint-Vincent,
92130 Issy-les-Moulineaux

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DISNOVATION

Publié le 2 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

DISNOVATION

GRÉGORY CHATONSKY
DISNOVATION
Exposition du 22 mars au 9 octobre 2022

 

La Cité des sciences et de l’industrie inaugure son nouveau cycle de résidences art et science avec l’artiste-chercheur Grégory Chatonsky et son œuvre Disnovation.


Installation évolutive composée en trois temps, Disnovation explore la question complexe de l’intelligence artificielle et de l’innovation. Elle raconte une dystopie, celle d’un futur proche pris entre les progrès de l’innovation et le déclin de l’humanité, où Grégory Chatonsky nous conduit dans un voyage poétique, critique et spéculatif, en ébranlant, non sans ironie, les fondements même des relations entre sciences, culture et croyances.

Grégory Chatonsky est spécialiste de l’intelligence artificielle, formé aux arts visuels et numériques ainsi qu'à la philosophie. Il travaille depuis 20 ans la matière autant que la pensée et ne cesse d'explorer un monde où les humains, tels que nous les connaissons, auraient déjà disparu...

 

Les résidences art et science de la Cité des sciences et de l'industrie 
Lancé en juin 2021, le nouveau programme de résidences a pour but d’accompagner des artistes désireux d’explorer la relation entre art, sciences et industrie en leur offrant la possibilité de dévoiler au grand public leurs projets de recherches, le temps d’une exposition.

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