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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

HYPERFORM

Publié le 3 Novembre 2017 par Anaïs BERNARD dans evenement

HYPERFORM

Hyperform est une expérience audiovisuelle immersive explorant le rôle des dimensions spatiales dans la construction de notre réalité ainsi que pour la création de nouvelles réalités étrangères, alors que de nouveaux espaces et formes dimensionnelles se déploient autour de nous. Hyperform se situe à la frontière entre les mathématiques, les sciences et l’art audiovisuel.

Ce voyage immersif sera lancé par des géométries simples, tant à l’audio qu’au visuel et évoluera vers un monde d’abstractions basé sur des modèles mathématiques hyperdimensionnels, existant au-delà de nos capacités de perceptions normales.

31 octobre au 24 novembre 2017 - Mardi au samedi - 20h
Billet régulier : 19.75$ ( incluant frais web ) - Achetez en ligne ici (et à la SAT)
Durée : 35 minutes

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La Science de l’Art : La Culture du risqu

Publié le 2 Novembre 2017 par Anaïs BERNARD dans festivals

La Science de l’Art : La Culture du risqu

Notre association, le Collectif pour la culture en Essonne (CC91), est un réseau d’acteurs culturels (structures sociales, équipements culturels, collectivités territoriales, universités, centres d’enseignements artistiques et scientifiques…) qui oeuvrent ensemble pour favoriser
l’accès à la culture pour tous sur le territoire.
Du 4 novembre au 10 décembre 2017, nous vous proposons une quarantaine d’événements qui vous feront découvrir l’Art et la Science sous un jour nouveau.
En effet, cette 7ème édition de notre biennale La Science de l’Art sur le thème La « culture du risque » vous présentera 24 productions issues de regards croisés entre artistes et scientifiques venus de la France entière. Chacune de ces oeuvres sera accompagnée d’actions culturelles (ateliers, rencontres, débats, conférences...) afin de vous en offrir la meilleure compréhension et de vous faire rencontrer ses créateurs.
L’originalité du festival réside tant dans les rencontres et les créations transdisciplinaires qu’elle produit, que dans ses lieux de diffusion, venant à votre rencontre et s’inscrivant dans votre quotidien (écoles, universités, hôpitaux…) ainsi que dans de nombreuses structures culturelles
(médiathèques, MJC, musées, centres d’Art, cinémas…).


Du 4 novembre au 10 décembre 2017, vibrons ensemble au rythme de l’Art&Science

 

La culture du risque, c’est en première intention la gestion des risques naturels (tempêtes, tsunamis, incendies, crues centennales et autres catastrophes) sous toutes ses formes : prévention, information, prise en charge, restitution, rédemption… mais c’est aussi et surtout un des marqueurs sociaux les plus pointus de nos écosystèmes, qu’ils soient économiques ou écologiques. Or, selon les cultures locales, les chapelles ou les segments sociaux concernés, l’expression du risque revêt des formes totalement différentes, allant du déni ou de l’absence totale de sa prise en compte, à son utilisation outrancière dans des territoires où elle n’est pas attendue.
Et l’Art en est un. De Giordano Bruno à la destruction des œuvres d’arts monumentales en tant que symboles culturels par les radicalistes, de Guernica au projet de musée d’Hitler, des autodafés aux performances d’artistes qui affrontent les tabous de plein fouet et les publics hostiles, du risque du ridicule que prend le comédien au risque surréaliste pris par Dali dans Le chien andalou de Buñuel. Le risque de la culture est bien réel quand il est engagé et se commet au péril de sa vie (art circassien, poésie, littérature, bio-art). De nombreux penseurs ou philosophes l’identifient comme polysémique, confus et à la source de vraies catastrophes :  preuves en sont les dégâts causés par l’absence de culture du risque dans l’éducation, la dépendance, l’économie, les technologies ou la culture d’entreprise.
De la culture du risque au risque de la culture…

Si les expositions aux risques du quotidien, et à l’autre bout, aux risques extrêmes sont clairement envisagés, la dimension émergente des risques comme la pollution, le nucléaire, les OGM ou le changement climatique, bien que clairement diagnostiquée et omniprésente demeure sourde, à l’image de la pipe de Magritte. Les frontières entre risque acceptable et danger réel sont floues et tributaires de la survenance d’événements tragiques. Fukushima en est l’exemple typique où on nous décrit le Japon comme un « archipel de résilience » tant le risque sismique y est prégnant, fait partie de la culture japonaise comme l’opium fait partie des arts et des rituels de la tradition chinoise. Est-ce à dire que les japonais sont résilients comme d’autres cultures pourraient l’être lorsqu’elles sont empruntes d’une mémoire du risque ayant engendré des catastrophes naturelles, des holocaustes ou des destructions massives de
population?


Culture du risque rime donc avec diversité culturelle, risque identitaire et risque de globalisation ou de mondialisation de la culture. L’analyse des risques d’hyperculturation d’une part, (big data) et de transculturation d’autre part - lorsque l’Art et la Science s’autofécondent par exemple -, devrait donc être une priorité de nos géopoliticiens dans la mesure où l’homme augmenté prend des trajectoires transhumanistes qu’il faut relier, non pas à une acculturation, mais à une culture du risque comme prise à rebours. L’enjeu pour certains scientifiques supplante en effet le risque, au point qu’il est présenté comme anodin ou inéluctable…
La culture du risque comme leitmotive d’une société aveuglée par le progrès et la toute puissance de l’homme… Prendre le risque de la culture reviendrait alors à l’assumer dans sa transversalité et sa pleine diversité. 

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APPEL DE COURTS-MÉTRAGES 360°

Publié le 2 Novembre 2017 par Anaïs BERNARD dans appel à projets

APPEL DE COURTS-MÉTRAGES 360°

Concours de films et fictions immersives de 4 minutes à 6 minutes / 4mn to 6mn Immersive Short films Competition

Date limite 10 novembre 2017 (minuit) / Deadline November 10th (midnight)


Lancé en Mars 2012, le SAT Fest est un festival de courts-métrages en 360° mettant en valeur la création de contenus artistiques dans le domaine de l'immersion audiovisuelle. La sélection de films sera dévoilée au public au printemps 2018 sur le site web de la SAT (www.sat.qc.ca/SATFEST2018).

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Anthropologies numériques #5

Publié le 1 Novembre 2017 par Anaïs BERNARD dans evenement

Anthropologies numériques #5
Croire, créer, désirer : faire avec l’autre

15 – 17.11.17
18h30 — 22h30
Manifestation organisée par «les écrans de la liberté», soutenue par le labex hastec (histoire et anthropologie des savoirs, des techniques et des croyances) du 15 au 17 novembre au Cube et du 18 au 19 novembre au Point Ephémère.
Dans un contexte politique où les désirs, les créations et les croyances qui nous animent sont fortement menacés, la 5e édition de « Anthropologies Numériques » vous convie à construire ensemble des espaces-temps collectifs. 

Réalisateurs, plasticiens, praticiens du numérique, chercheurs en sciences humaines, artistes de l’art-performance, de la danse et du théâtre sont présents afin de comparer et confronter leurs outils, leurs pratiques et leurs choix de représentation. Notre intention est d’offrir droit de cité à leurs œuvres tout en brisant les rites convenus des rapports entre les créateurs et leurs publics. En privilégiant l’approfondissement du dialogue et l’interaction avec le public, tous ces dispositifs et interventions permettent de partager les multiples formes d’écritures corporelles, visuelles, sonores ou immatérielles.

Pendant 5 jours (3 au Cube et 2 au Point Éphémère), le public est invité à prendre activement part au déroulement de cet événement qui souhaite dépasser les clivages entre expression artistique, production scientifique et intervention technique. 

Comité de sélection :

Chloe Faux, doctorante en anthropologie sociale et culturelle à l’université de Columbia à New-York
Pascal Leclercq, président des Écrans de la Liberté
Côme Ledésert, réalisateur et doctorant en cinéma à l’université de Westminster à Londres
Jacques Lombard, anthropologue et cinéaste, directeur de recherche honoraire à l’IRD
Nadine Wanono, anthropologue et cinéaste, chercheuse à l’Institut des Mondes africains, CNRS
Beina Xu, réalisatrice, écrivaine et diplômée en anthropologie visuelle à la Freie Universität de Berlin 

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