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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Appel à communication: La science en fiction

Publié le 24 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Appel à communication: La science en fiction

 La science en fiction

Clermont-Ferrand, 15 et 16 mai 2014

 

Depuis l’Antiquité, science et fiction composent un couple étrange. Il n’est qu’à interroger Aristote ou Platon pour voir que l’implantation comme le développement de la cité idéale – et donc nécessairement fictive – se fonde sur une démarche scientifique qui associe la médecine, l’écologie, les mathématiques, l’architecture et… l’art de la guerre. Selon une procédure inverse, il advient fréquemment qu’à la même époque la science se nourrisse de fiction. Ainsi Hérodote, le père de l’Histoire moderne, ne se fait pas défaut de collectionner les merveilles, lorsqu’il évoque par exemple, les « Arimaspes qui n’ont qu’un œil » ou encore « Les Gryphons qui gardent l’or ». On pourrait penser qu’il s’agit là de pratiques anciennes que l’époque moderne a rapidement abolies. Il se trouve qu’il n’en est rien. Premier historien, géographe et sociologue des pays nordiques, Olaf Stor fait imprimer à Venise en 1539 une Carte des terres septentrionales et de ses merveilles, où l’on voit se presser des monstres de toute espèce.  On y découvre également au large d’Helgala un certain Maelström qui fera rêver Poe trois siècles plus tard. En plein âge classique, le très sérieux astronome Kepler, dans un Songe resté célèbre (Somnium, circa 1630), met en scène un fils de sorcière parti explorer la lune grâce à des démons. Dans un genre fort différent, Sylvain Bailly, qui fit ériger un observatoire astronomique sur le toit du Louvre, se retourne vers les mythes pour en déduire, à partir d’observations prétendument scientifiques, la diffusion de la civilisation et ses « lumières » : il s’agit alors de démontrer comment le progrès humain a opéré une lente migration à partir de ce berceau que furent les terres nordiques (Histoire de l’astronomie ancienne, 1775). Si, de par l’attention que leur accordèrent les nazis, de telles thèses n’étaient pas inquiétantes, elles prêteraient à sourire presque autant que les divagations burlesques d’un professeur Tournesol. Car plus près de nous, cette fascination n’a rien perdu de son attrait. Outre le succès que connaît la science-fiction auprès d’un large public, on ne peut que noter l’attrait qu’exercent sur beaucoup, ne serait-ce qu’à travers les séries télévisées, les personnages de médecins (UrgencesDr House), ou les investigations d’une police dite « scientifique » (R.I.S.,Les Experts). Et que dire de ces chefs-d’œuvre cinématographiques qui, entre histoire et fiction, mettent en scène des mathématiciens en tout genre (M. Martone, Morte di un matematico napoletano, 1992 ; Ron Howard, A Beautiful Mind, 2001) ? Voilà bien autant d’exemples qui démontrent que le discours scientifique ou prétendu tel, entendu comme explication « rationnelle » du monde, loin de trancher clairement sur la parole mythique, parvient par mille biais différents à s’immiscer dans  le monde des lettres.

On l’aura compris, le colloque ne s’en tiendra pas aux seules œuvres relevant de la science-fiction. Il s’agira également d’explorer les formes les plus diverses de rencontres entre science et fiction, et cela à partir de corpus précis qui peuvent aussi bien faire appel à l’Antiquité qu’à l’ultra-contemporain, en passant par l’âge classique ou les Lumières.

Par exemple :

  • Quelles sciences pour quelles fictions ? Les sciences « dures » ne sont pas les seules à être impliquées dans la fiction ; inversement les formes romanesques (ou cinématographiques) ne sont pas les seules à entretenir d’étroits rapports avec la science. C’est par exemple au théâtre, dans la célèbre R.U.R. de Karel Čapek (1920) qu’apparaissent les premiers robots. Quant à la poésie scientifique, elle n’a pas connu ses seules heures de gloire durant l’Antiquité. Mais sommes-nous là encore dans le domaine de la fiction ? Peut-on dès lors dresser une poétique de la fiction à argument scientifique ?
  • Quel portrait les écrivains dressent-ils des savants – de certains savants. De Purgon à Bardamu, les médecins empruntent ainsi de nombreux visages. Mais il en va de même pour l’astronome, le mathématicien ou le physicien. Quel est donc le personnel scientifique de la fiction ? Comment évolue-t-il ? Quelles sont les grandes figures de son panthéon ? Comment celles-ci s’inscrivent-elles dans le tissu social ? Quel rapport entretiennent-elles avec l’argent, avec la vérité, etc. ?
  • Quels sont les objets de la science ? Tous les savants sont-ils comme le  Bouvancourt de Maurice Renard, toujours prêts à s’entourer d’un décorum singulier et particulièrement théâtral ? Quelles dimensions symboliques recouvrent ces différents éléments : livres, éprouvettes, machineries singulières, laboratoires lumineux et stérilisés ou ténébreux antres de savants ?
  • D’un autre point de vue, on pourra se demander par quels biais la science pénètre la fiction. Car les personnages, les thèmes ou motifs ne sont pas ici les seuls éléments à mettre en avant. On pourrait évoquer également la force modélisante de certains discours, voire l’organisation mathématique de la dispositio littéraire (comme dans Le città invisibili de Calvino, 1972).
  • Dans cette optique, bien d’autres questions demeurent. Comment la science permet-elle de dramatiser efficacement la fiction en mettant en scène de façon particulière les oppositions traditionnelles entre l’humanité et l’animalité (D. Keyes, Flowers for Algernon, 1966), l’intelligence et la folie (A Beautiful Mind), la science et le vice (R.-L. Stevenson, The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde, 1886).

 

Les propositions de communication – sous la forme d’un résumé de 1000 à 1500 caractères assorti d’une note bio-bibliographique de 500 caractères – sont à adresser à

 

eric.lysoe@univ-bpclermont.fr

avant le 1er octobre 2013

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La question de l’autonomie de la technique

Publié le 23 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans evenement, science, conférence

Université Paris-I

Panthéon-Sorbonne

(amphithéâtre Descartes)

17, rue de la Sorbonne

Paris 5ème arr.

 

6-7 septembre 2013

 

Rencontres organisées en collaboration avec le CETCOPRA

(Centre d'Etude des Techniques, des Connaissances et des Pratiques)

La question de l’autonomie de la technique

.Vendredi matin.

9h30 : ACCUEIL 

9h45 : PRÉSENTATION
Joël Decarsin (coordinateur de Technologos)
et 
Bernadette Bensaude-Vincent (directrice du Cetcopra)

10h - 12h30 : APPROCHES DU CONCEPT 

Modérateurs :
Jean-François Hérouard (Technologos)
et 
Xavier Guchet (Cetcopra)

.1. Le point de vue de l’historien (30‘)
Quels faits laissent supposer un changement
de statut de la technique au XXe  siècle ?


Intervenants :
François Jarrige (Université de Bourgogne)
et Christophe Bonneuil (EHESS)

 

.2. Les points de vue du philosophe et du sociologue (30‘)
Les moyens sont aujourd’hui érigés en finalités ?

Intervenants :
Alain Gras (professeur émérite, Université Paris I)
et Gilbert Hottois (philosophe, Université Libre de Bruxelles)

 

.3. Le point de vue du juriste (30‘)
La norme technique ne rend-elle pas le droit obsolète ?

Intervenants  :
Simon Charbonneau (Université Bordeaux 2)
et  Stéphanie Lacour (juriste, CNRS)


débat (1h)
 

.Vendredi après-midi.

14h30 - 17h00 : LE CONCEPT À L’ÉPREUVE DES FAITS

Modérateurs :

Gérard Dubey (Technologos)
et 
Caroline Moricot (Cetcopra)
 

.4. L’économie (30’)
De la « science économique » aux « techniques de gestion » ?

Intervenants :
Hélène Tordjman (Université Paris XIII)
et Gérard Paul (conseiller bancaire) 

 

.5. L'environnement (30’)
La pollution de la nature procède t-elle de sa désacralisation par la techniqiue ?

Intervenants :
Michel Rodes (géographe)
et Dominique Bourg  (UNIL, Lausanne)

 

.6. La gouvernance (30’)
L’État est-il régi par des « impératifs techniciens » ?

Intervenants  :
Daniel Compagnon (Sciences Po, Bordeaux)
et Hervé Kempf (journaliste)

 

débat (1h)

.Samedi matin.


9h - 11h30 : LE RAPPORT À L’ÉTHIQUE

Modérateurs :

Pierre Trigano (Technologos)
et 
Sophie Poirot-Delpech (Cetcopra)
 

.7. Les manipulations du vivant (30’)
Nanotechnologies, biologie de synthèse… qui décide quoi et pourquoi ?

Intervenants :
Jean-Michel Besnier (Université Paris IV)
et Dorothée Benoit Browaeys (journaliste)

 

.8. Corps et liberté (30’)
A travers la technique, veut-on en finir avec l’homme de chair ?

Intervenants :
Daniel Cérézuelle (philosophe)
et Roland Gori (psychanalyste)

 

.9. Rationalité et sacré (30’)
L'ère des « technologies » : âge d’or de la raison ou fétichisme généralisé ?

Intervenants :
Frédéric Rognon (Université Strasbourg)
et Frédérick Lemarchand (
Université Caen)
 

débat (1h)

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L’engagement du spectateur

Publié le 22 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

L’engagement du spectateur

Colloque international

L’engagement du spectateur

Université du Québec à Trois-Rivières,

22-24 mai 2014

Les réflexions sur l’activité du spectateur se multiplient depuis L’école du spectateur d’Anne Ubersfeld (1996), qu’elles aillent dans le sens d’une historicisation de ses pratiques, visent une classification des esthétiques dans lesquelles il est plongé, tentent de tracer les contours de cette figure, essaient de cerner la relation qu’il entretient avec une performance donnée ou encore qu’elles cherchent à décrire l’activité (politique, esthétique, physique, psychologique, cognitive, etc.) à laquelle il s’adonne avant, pendant et après la représentation. À titre d’exemples, Catherine Bouko (2008) a pu parler du « spectateur postdramatique » et ainsi renouveler l’approche sémiologique de la réception, Josephine Machon explore les pratiques immersives en tant que lieu pour étudier la relation entre l’être humain et son environnement, Madeleine Mervant-Roux (1998 et 2006) a pour sa part montré l’importance de la frontalité dans les salles à l’italienne et cherché à revaloriser le rôle de veilleur-songeur dévolu à celui qui assiste à une pièce de théâtre, tandis que Florence March (2010) aborde la « relation théâtrale » à partir d’expériences spectatorielles concrètes. Pensons également aux Politiques du spectateur d’Olivier Neveux (2013), à  la réinvention de sa sociologie par Ethis, Fabiani et Malinas (2008) à la faveur du Festival d’Avignon et à l’étude de sa présence dans la dramaturgie par Thomas Hunkeler (2002 et 2008).          

Ces réflexions ont donné lieu à un renouvellement du lexique pour parler de la réception au théâtre. Yves Thoret a proposé le terme de « spectature » pour désigner en français « l’effet produit sur le public par le spectacle » (1993 : 11). Pour sa part, Dennis Kennedy qui convient qu’un « spectator is a corporeal presence but a slippery concept » (2009 : 3) adopte plutôt le substantif spectation, alors qu’un Bruce McConachie risque le néologisme spectating tout en s’efforçant d’expliquer le rôle de l’attention, de l’empathie, de l’émotion et de la culture dans la réception théâtrale. Son ouvrage Engaging Audiences (2012) incite également à concevoir les pratiques spectatrices en termes d’engagement. Pour l’auteur, la notion suppose une relation à deux sens, des créateurs et des spectateurs engagés dans une « communication performative ». L’engagement permet en outre de surmonter la sempiternelle opposition entre passivité ou activité du spectateur et d’aller au-delà de sa simple présence corporelle. Elle n’élude pas non plus l’émancipation politique abordée par Jacques Rancière (2008), mais elle est loin de s’y limiter. Cette métaphore invite plutôt à préciser la nature de cet engagement, les processus mentaux impliqués, les procédés auxquels les créateurs font appel pour l’obtenir et à quel type d’expérience esthétique et culturelle il est convié. Elle nécessite également d’ancrer la réflexion dans des théories, des modélisations, des concepts, des outils concrets permettant de l’appréhender. À cet égard, nous explorerons tant les relations particulières qui se nouent dans certains spectacles que les fondements théoriques à partir desquels on peut approcher les multiples pratiques où se manifeste l’engagement du public dans les arts de la scène.

Pour ce faire, nous privilégierons trois axes. Le premier invitera les chercheurs à se demander ce que nous disent aujourd’hui les disciplines et les approches interdisciplinaires sur les pratiques spectatorielles. Quels phénomènes éclairent-elles ou laissent-elles dans l’ombre ? Quelle attention accordent-elles à des notions comme l’attention, l’empathie, l’identification, l’émotion et l’interaction ? Est-il possible de dégager une poétique du spectateur d’une époque donnée ? En somme, quelles dimensions de la relation qui unit le théâtre et le public ces approches sont-elles en mesure de cerner ? Le second axe gravitera autour du cadre relationnel proposé du spectateur. Autrement dit, quel environnement et quel type d’expérience l’attendent ? Comment est-il préparé, guidé, orienté dans la réception de la représentation qui lui est destinée ? Par quels moyens et à l’aide de quels procédés ? Dans le troisième axe, on interrogera le degré de participation consenti par le public à l’expérience. Comment son adhésion au spectacle est-elle sollicitée ? Sur quelle base se fait-elle ? Quels modes d’adresse emploie-t-on à son endroit ? Une dissension est-elle possible ? Quel degré de participation est-il prêt à accepter ? Est-il même disposé à jouer un personnage ? De quelle marge de manœuvre jouit-il dans certaines esthétiques et comment ces pratiques peuvent-elles être distinguées les uns des autres ?

Modalités

Les propositions, de 300 mots au maximum, en français ou en anglais et accompagnées d’une brève notice biographique, doivent être envoyées, avant le 30 septembre 2013, à Hervé Guay, Université du Québec à Trois-Rivières (Herve.Guay@UQTR.CA) et à Catherine Bouko, Université Libre de Bruxelles (cbouko@ulb.ac.be).

L’acceptation des propositions sera signifiée au plus tard le 15 décembre 2013. La durée des communications est de vingt minutes. Il est à noter que deux festivals réputés, le Carrefour international de théâtre de Québec et le Festival TransAmériques de Montréal, auront lieu simultanément à proximité du colloque. 

 

Responsable : Hervé Guay et Catherine Bouko
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MORALE ET COGNITION : L'ÉPREUVE DU TERRAIN

Publié le 21 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans evenement, conférence

DU MERCREDI 4 SEPTEMBRE (19 H) AU MERCREDI 11 SEPTEMBRE (14 H) 2013

(Colloque de 7 jours)

DIRECTION : Monica HEINTZ
 
ARGUMENT :

La dernière décennie a vu fleurir une importante littérature, en sciences sociales, portant sur les valeurs morales.

Face à l’ancien débat entre universalisme et relativisme culturel, il est nécessaire de s’appuyer sur les recherches récentes en sciences cognitives et en économie comportementale pour affiner les méthodes d’observation de la réalité sociale.

L’épreuve du terrain pose un défi méthodologique constant aux anthropologues et sociologues se penchant sur cet aspect social, longtemps caché par l’équation Durkheimienne: le social = le moral.

De leur côté, les chercheurs en sciences cognitives que les méthodes de recherches restreignent souvent au laboratoire, s’efforcent de sensibiliser la communauté des sciences sociales à la nécessité de tester leurs hypothèses sur des terrains culturellement différents.

Il s’agirait donc de confronter les hypothèses et méthodes de travail développées par des chercheurs issus de traditions disciplinaires différentes dans le souci d'ouvrir la voie pour une collaboration des équipes interdisciplinaires enquêtant sur les valeurs morales comme concepts clés dans la compréhension de la réalité sociale.
MORALE ET COGNITION : L'ÉPREUVE DU TERRAIN

CALENDRIER PROVISOIRE :

Mercredi 4 septembre
Après-midi:
ACCUEIL DES PARTICIPANTS
Soirée:
Présentation du Centre, des colloques et des participants


Jeudi 5 septembre
La morale: la fabrication des codes moraux / Morality: the making of moral codes
Matin:
Arne JARRICK: La dynamique historique de la fabrication des lois (The historical dynamics of law making)
Denis VIDAL: Controverses morales et validations "empiriques" (Moral controversies and "empirical" validations)
Après-midi:
Les biais dans la recherche sur la morale (Round table: Biases in the research on morality), table ronde animée par Monica HEINTZ & Victor STOICHITA, avec Monica HEINTZ (La morale peut-elle être analysée comme un "fait"? [Can moralities be analysed as social facts?]), Léo MARIANI (Le dilemme du durian. Jugement hédonique ou jugement moral? [The dilemma of the durian: hedonistic or moral judgement?]), Isabelle RIVOAL(La religion comme morale du comportement: quelle place pour Dieu dans les sciences cognitives? [Religion as the morality of behaviour: what place for God’s presence in cognitive sciences?]), Anne de SALES et Aniko SEBESTÉNY (Le contexte influence-t-il la morale? Le cas des offrandes quotidiennes au Bali [Does context influence morality? The case of the daily offerings in Bali])

Présentation des projets des participants / Presentation of participants’ projects

Poster session (Laure CARBONNEL, Martin HULIN, Nadia EL ETER, Helena MITON, Thibaud de MIJOLLA, Amandine QUIN, Katharina Anna HELMING, Tana GRAUZELOVA)


Vendredi 6 septembre
Les universaux moraux / Moral universals
Matin:
Ruwen OGIEN: Les jugements moraux ont-ils une "prétention à l'universalité"? (Do moral jugements have a claim to "universality"?)
Nicolas BAUMARD: Une approche évolutionnaire de la morale (An evolutionnary approach to morality)
Après-midi:
Pierre LIÉNARD: Le pardon et la vengeance sociale: la morale dans un monde tribal (Forgiveness and social retaliation: morality in a tribal world)
Paulo SOUSA: Y-a-t-il des domaines moraux distincts? (Are there different moral domains?)
Soirée:
Projection du film de fiction: 12 Angry Men (12 hommes en colère) de Sidney Lumet


Samedi 7 septembre
Incertitude, hasard et poids de la responsabilité / Uncertainty, hasard and weight of responsibility
Matin:
Thomas WIDLOK: Incertitude morale et urgence éthique (Moral uncertainty and ethical immediacy)
Pierre JACOB: Juger le préjudice accidentel et le préjudice intentionnel (Judging accidental harm and attempted harm)
Après-midi:
Acquisition des règles morales (Workshop: Acquisition of moral rules), atelier animé par Florian COVA, avec Mark SHESKIN, Stéphane LAMBERT et Stéphane DEBOVE

Débat organisé par les participants (à partir du premier film) / Debate organised by participants (around the first film)


Dimanche 8 septembre
L'empathie, l'émotion, les intuitions / Empathy, emotions, intuitions
Matin:
Fabrice CLÉMENT: "Aime ton semblable comme toi-même" ("Love those who are alike as yourself")
Laurence KAUFMANN: La norme du "semblable": entre moralité, socialité et politique (The norm of sameness: between morality, sociality and politics)
Après-midi:
DÉTENTE
Soirée:
Film documentaire / Documentary film screening


Lundi 9 septembre
Questions d'évolution / Evolution?
Matin:
Jean-Baptiste ANDRÉ: L’origine évolutionnaire de la coopération hors parentèle, surtout chez les humains (On the evolutionary origin of cooperation with non-kin, especially in humans)
Emma COHEN: Similarité et synchronie dans l’évolution de la coopération chez les humains (Similarity and Synchrony in the Evolution of Cooperation in Humans)
Après-midi:
Evolution culturelle et biologique de la cognition morale (Workshop on Evolution), atelier animé par Olivier MORIN (Trois modèles d'évolution (biologique et culturelle) [Three models of (biological and cultural) evolution]), avec Maria WALLENBERG (L'évolution des codes légaux et la longue durée [Long-term trends in the evolution of legal codes]), David BERLINER (L'anthropologie de la moralité - Evolution et transmission [The anthropology of morality - evolution and transmission]), Radu UMBRES et Julien CLÉMENT

Débat organisé par les participants (à partir du second film) / Debate organised by participants (around the second film)


Mardi 10 septembre
Vers quelle anthropologie de la morale? / Towards what anthropology of morality?
Matin:
Ethnographier les émotions morales? (Round table: Is the ethnography of moral emotions possible?), table ronde animée par Isabelle RIVOAL, avec Olivier ALLARD (La tristesse et le deuil comme émotions morales?, chez les Warao du Venezuela), Emmanuel de VIENNE (Honte et respect dans le haut Xingu, Brésil [Shame and respect in the High Xingu, Bresil]), Victor STOICHITA (Emotions immorales ou le plaisir des sentiments louches en musique. Etude de cas avec les musiciens tsiganes de Roumanie [Immoral emotions or the pleasure of weird feelings in music. A case study from Roma musiciens from Romania]) et Estelle AMY DE LA BRETÈQUE (Voix du tragique chez les kurdophones d'Arménie [The voice of tragedy for Armenian kurdophones])

Posters session (Laure CARBONNEL, Martin HULIN, Nadia EL ETER, Helena MITON, Thibaud de MIJOLLA, Amandine QUIN, Katharina Anna HELMING, Tana GRAUZELOVA)

Après-midi:
Francesca GIARDINI: Choix des partenaires et réputation (Reputation and choice of partners)
Conférence de clôture: Maurice BLOCH: Trouver la morale dans le quotidien malgache (Finding morality in the Malagasy daily life)
Conclusions


Mercredi 11 septembre
Matin:
Bilan individuel des paticipants / Individual project conclusions
Après-midi:
DÉPARTS

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INVITATION À LA PREMIÈRE DU SAT Fest 2013

Publié le 20 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans evenement

INVITATION À LA PREMIÈRE DU SAT Fest 2013 
Mercredi, 21 août, 19h 


Sur reservation.
En présence des artistes

INVITATION À LA PREMIÈRE DU SAT Fest 2013
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Festival International du Jeu de Rôles à Dinant et Haute-Meuse !

Publié le 20 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans festivals, evenement

Incarnez votre personnage fictif (appelé avatar) ou de livre fantastique préféré dans un cadre réel ! À Dinant et Haute-Meuse, du 20 au 22/09/13 !

4ème édition !

Le FIJR 2013, en quelques mots c'est :
 

  • 3 jours d'animations,
  • JdR sur table, JdR Grandeur-Nature, Jeux de société & plateau,
  • Tournoi de "7 Wonders, Murder party ",
  • Zombie-night, Concerts et Marché médiéval,
  • Plus de 10 associations de JdR partenaires,
  • Des navettes gratuites entre les sites,
  • 4 sites de jeu, 4 sites d'exception en Haute-Meuse !
  • Les Jardins d'Annevoie,
  • La MPMM à Bouvignes,
  • La Citadelle de Dinant,
  • Et le Château et les Jardins de Freÿr.
  • Last but not least :

 

  • Possibilité de camper non-loin du Festival !

 

Jeu de rôle ?


Le participant agit à travers ce rôle par des actions réelles, par des actions narratives, ou bien par des prises de décision sur le développement du personnage.

Il existe plusieurs formes de jeu de rôle, qui peuvent être plus ou moins distinguées par leurs fonctions :

Le jeu de rôle peut être notamment une technique thérapeutique (psychologie), une technique de formation (proche de la simulation), une méthode pédagogique, ou bien une activité récréative.

Quoi qu'il en soit, c'est un moment à ne pas rater !

Festival International du Jeu de Rôles à Dinant et Haute-Meuse !
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À QUOI (VOUS) SERT LE (CONCEPT DE) JEU?

Publié le 19 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans evenement, conférence

À QUOI (VOUS) SERT LE (CONCEPT DE) JEU?

Du 26 août 2013 au 2 septembre 2013, Centre Culturel International de Cerisy
 

À quoi (vous) sert le (concept de) jeu? (Colloque de Cerisy)

DIRECTION : Laurent MERMET, Nathalie ZACCAÏ-REYNERS

 

ARGUMENT :

Autant forme d’activité que de pensée, le jeu allie la référence aux contraintes et règles avec le travail de l’imagination et l’élan de la créativité individuelle ou collective. Il renvoie à l’expérience de figuration et de reconfiguration du monde, à la fois condition de l’action collective et dispensatrice de plaisir. Ainsi la notion de jeu est invoquée dans des contextes particulièrement divers, tant en ce qui concerne les pratiques que les théories qui s’en réclament. Présente dans des disciplines telles que la philosophie, l’économie, la gestion, les mathématiques, la sociologie, la psychologie, l’histoire, la théorie politique, l’esthétique, la littérature, elle est également au centre de méthodes de recherche, d’enseignement ou d’intervention largement diffusées.

C’est à explorer cette notion dans son étonnante pluralité d’usages que sera consacrée cette rencontre. Autour d’interventions inscrites dans des pratiques actuelles et des terrains multiples (dont la sociologie du théâtre, la psychologie clinique de l’adolescence et de l’addiction, les serious games, l'humour et la subversion), nous revisiterons les potentiels de la notion de jeu, sans oublier de pratiquer le jeu, bien sûr.

 

CALENDRIER PROVISOIRE :

Lundi 26 août
Après-midi:
ACCUEIL DES PARTICIPANTS
Soirée:
Présentation du Centre, des colloques et des participants

Mardi 27 août
Ouverture
Matin:
Laurent MERMET & Nathalie ZACCAÏ-REYNERS: Ouverture du colloque
Discussion: Détails de mise en œuvre du programme, introduction des activités ludiques associées au programme
Nathalie ZACCAÏ-REYNERS: Le moment du jeu
Après-midi:
Jean-Pierre DELCHAMBRE: Du jeu cadré à la potentialité créative: contribution à une socio-anthropologie du jeu comme modalité de l'existence
David CROOKALL: Comment faire servir le jeu (avec débriefing) dans l'apprentissage?


Mercredi 28 août
Le jeu comme débordement
Matin:
Roberte HAMAYON: Jouer: créer et exploiter des écarts (à partir des Jeux périodiques sibériens)
Marie-Anne DUJARIER: Travail et jeu
Après-midi:
Audrey RICHARD-FERROUDJI: Le jeu comme cadre d'exploration
Nicole Ke-Chen PONG: Gamification et Serious game
Pierre LÉNEL: Jeux pour acteurs et non-acteurs: transformation personnelle et reconfiguration du monde

Jeudi 29 août
DÉTENTE

Vendredi 30 août
L'engagement dans le jeu comme pratique et comme technique (méthode d'intervention et grille de lecture)
Matin:
Laurent MERMET: Le jeu comme métaphore, comme concept et comme exercice pour penser l'action réfléchie
Stéphane DANIAU: Du jeu de rôle ludique au jeu de rôle formatif: potentiel (trans)formatif et ludoandragogie
Après-midi:
David GOUTX & Julien LANGUMIER: Elargir le cadre de l'information préventive sur les risques d'inondations par la mobilisation des concepts du jeu
Rachel BRAHY: Jeux et enjeux en atelier-théâtre: un engagement tout au présent
Soirée:
Approches du Jeu de go, avec Olivier GOULET


Samedi 31 août
Le jeu comme fondement
Matin:
Serge TISSERON: Jouer pour grandir, avec les jeux vidéo aussi
Thierry WENDLING: Lévi-Strauss et l'esprit du jeu. L'anthropologie entre métaphores ludiques et ethnographie des jeux
Nicolas MARQUIS: Etre pris au jeu du développement personnel lorsque la situation est grave: le jeu comme analyseur sociologique de l'expérience de lecture d'ouvrages de self-help
Après-midi:
Jean-Michel CHAUMONT: A la vie, à la mort: jeux nobles et jeux ignobles
Janette FRIEDRICH: Funktionsfreude et plaisir actif. La théorie du jeu de Bülher et ses potentiels heuristiques
Soirée:
Cinéma

Dimanche 1er septembre
Jouer - Rêver la vie
Matin:
Damien de BLIC: Jouer malgré soi? Mondes oniriques et mondes ludiques
Adrien BLANC: Psychodrame et Jeu transitionnel: de l'expérience à l'appropriation subjective
Après-midi:
Sébastien KAPP: Jeux de rôles grandeur nature, immersion ludique, immersion fictionnelle
Florent GAUDEZ: Du jeu comme méthode. Création - Imagination - Simulation - Stimulation

Lundi 2 septembre
Matin:
Comment aller plus loin? Tour de table
Après-midi:
DÉPARTS
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Corps contraint, espace de liberté

Publié le 18 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Corps contraint, espace de liberté

Appel à contribution

 

Corps contraint, espace de liberté

 

Les contraintes physiques du corps, ses limites, sa pesanteur, sa matérialité ont un impact sur son action, sa configuration, sa résistance. Les contraintes peuvent être imposées par l’homme lui-même, limitant par là même la liberté de penser, d’agir et de ressentir : asservissement à l’autre, conformation aux règles établies, aux normes et aux conventions sociales (deconstringere : lier ensemble, enchaîner, contenir, réprimer » (M. Mauss, M. Foucault). Entraves, elles sont facteur de gêne, de contrariété, de violence, de stress (contrainte en anglais).

Dans la création artistique les contraintes peuvent faire partie du processus de création, être moteur créatif, contre lesquelles on résiste mais aussi avec lesquelles on compose.

Dans ce contexte, comment ouvrir sur un espace de liberté dans une situation de contrainte(s) ? Comment contredire l’idée que plus il y a de contraintes, et moins il y a de liberté ?

Plutôt qu’obstacle sclérosant, la contrainte peut être envisagée comme moteur permettant de requestionner le corps dans sa relation au monde et à l’autre. Elle ouvre sur un espace de liberté, et sur un potentiel de possibles à expérimenter. La contrainte est aussi un élément catalyseur dans le processus de création. C’est donc la contrainte comme interrogation des limites du corps (Auréline Roy, Marina Abramovic et Ullay), facteur de dépassement de soi, non pas dans l’idée libérale de performance et d’excellence mais dans celle d’un renouvellement créatif, à  partir d’un corps et d’une corporéité repensés dans leur relation au temps et à l’espace (Pierre Rigal ; Matthew Barney) dans leur relation à l’objet (Leigh Bowery, Hussein Chalayan), à l’environnement (Oskar Schlemmer, Rebecca Horn) et à l’autre (Archaos), aux habitus, à la culture et au social (Alain Corbin ; Nicole Tran Ba Vang)..

C’est aussi du dialogue ou de la lutte entre les contraintes qui sont faites aux corps et celles posées par l’œuvre en train de se faire dont il s’agit ici.

Enfin ce sont les contraintes nouvelles, qui sont infligées au corps à l’ère des technologies contemporaines, qu’impliquent la vitesse décuplée, la simultanéité, la virtualité, l’ubiquité et l’incessante mobilité (Virilio, Michel Serres).

 

Mots-clefs : arts, technologies, contrainte, corps, création, hybridation, innovation, image, numérique, peau, processus, prothèse, réel/virtuel, transversalité arts-sciences et technologies.

 

Sous la direction de Carole Hoffmann, maître de conférences en arts plastiques, université de Toulouse 2 le Mirail, LARA (Laboratoire de Recherche en Audiovisuel), responsable du Master Création numérique.

Revue scientifique en ligne Entrelacs (www.entrelacs.fr), éditée par le Laboratoire de Recherche en Audiovisuel (LARA, Université de Toulouse II Le Mirail)

Cet appel à communication fait suite à la journée d’étude Corps contraint, espace de liberté,organisée dans le cadre du LARA, avec la présence et la performance  The breathing Monsterde Myriam Gourfink, en partenariat avec le CIAM, Toulouse 2 le Mirail : http://www.univ-tlse2.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1305718840186&ID_FICHE=18668

 

Informations pratiques

Les textes retenus seront publiés dans la revue en ligne du LARA « entrelacs.fr » à l’occasion d’un numéro spécial, après lecture d’un comité international de rédaction.

Une publication papier sera envisagée dans un second temps.

 

Calendrier

Date limite de soumission : 15 septembre 2013.

Avis aux auteurs des propositions : 25 septembre 2013

Remise des articles : 15 novembre 2013.

 

Soumission des propositions

La proposition de texte doit être envoyée en fichier attaché au format RTF ou DOC accompagné d’un court CV (une dizaine de lignes précisant les coordonnées, statut, institution universitaire, discipline scientifique, orientations de recherche de l’auteur et les principales publications). Le courriel doit être adressé à : carole.hoffmann@wanadoo.fr

 

Format et mise en page

La proposition de texte doit comporter entre 2.000 et 4.000 caractères (paragraphe justifié, police Times New Roman, corps 12, normal) - titre compris (paragraphe centré, police Times New Roman, corps 12, caractère gras).

L’article définitif doit comporter entre 15.000 et 20.000 caractères. Son format définitif sera communiqué par la suite aux auteurs retenus, avec un fichier stylé correspondant à la mise en forme demandée. Vous devrez joindre à votre texte un résumé en français et une courte notice biographique.

Si vous joignez des images, elles doivent être libres de droit ou accompagnées d’un accord express des ayant droit. Elles seront au format 300 dpi fournies au format jpeg.

 

 

Responsable : Carole HOFFMANN
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Un dimanche, une pin-up #36

Publié le 18 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up

Lili Rochefort (série Tekken)

Lili Rochefort (série Tekken)

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Le monstrueux

Publié le 17 Août 2013 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Le monstrueux

APPEL À CONTRIBUTION


Le monstrueux (revue Arena Romanistica)

Date limite : 1 septembre 2013
 

 

Appel à contributions

 

La revue d’études romanes, Arena Romanistica, publiée par le Département des Langues étrangères à l’Université de Bergen lance un appel à contributions ayant pour thème le « monstrueux », un terme qui s’applique à un grand nombre de domaines.

Le mot monstre – et ses équivalents anglais monster, italien (mostro), espagnol (monstruo) et portugais (monstro) – vient du mot latin monstrare qui signifie montrer. D’un autre côté, le mot monstrum dérivé de monere (avertir) fait du monstre un signe d’avertissement, en nous rappelant les dangers et menaces qui rôdent autour de nous.  

En temps de crise, notre imagination se tourne vers le monstrueux afin de rendre les conflits autour de nous plus tangibles, plus concrets, et, par là, nous donne peut-être aussi l’espoir de pouvoir les affronter. Traditionnellement, les représentations esthétiques du monstrueux ont été une manière d’explorer et de s’interroger sans risque sur les horreurs auxquelles la société doit faire face. Le 21siècle ne fait pas exception ; la culture contemporaine peut même être considérée comme le début d’une nouvelle ère du monstrueux. La littérature et les films néo-gothiques fleurissent dans la culture populaire, et peuvent souvent être interprétés comme allégories des scénarios dystopiques contemporains.

D’un autre côté, notre conception du monstre et du monstrueux est étroitement lié à notre perception de ce qui est humain et ce qui ne l’est pas. Ainsi, vampires, cyborgs, zombies, superhéros, hémaphrodites, et toutes sortes de monstres imaginables remettent en question les frontières de la définition de l’humanité et ses représentations au fil du temps.

Dans ce cadre, nous acceptons des contributions en langue romane ou en anglais, dans les domaines de la linguistique, de la littérature, des films et des études culturelles, sous la forme de réflexions théoriques, d’études empiriques ou de nouvelles lectures d’une oeuvre.

Les sujets possibles sont (liste non exhaustive) :

  • Les monstres à l’écran et dans la littérature
  • L’histoire de la monstruosité
  • Les rêves et les cauchemars
  • La transgression, l’exclusion et la marginalité
  • Les extrêmes corporels
  • Normes et déviances par rapport à l’identité sexuelle
  • Le monstre comme composant socioculturel
  • Le monstrueux en linguistique
  • La politique linguistique et/ou la restriction de la liberté linguistique
  • Le monstrueux comme allégorie des crises sociales
  • La cartographie de monstres
  • La rhétorique du monstrueux

 

Date de soumission : 1er septembre 2013

Pour des informations supplémentaires : arenaromanistica@uib.no.

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