FLORALIA
Série vidéo, Installation, Fond d'écran / Série de vidéos, Installation, Papier-peint
Réalité virtuelle / Réalité virtuelle (bientôt)
Images et composition de la bande son: Sabrina Ratté
Conception sonore et mixage par: Andrea-Jane Cornell
Floralia sera présenté en première au Centre Pompidou dans le cadre du Festival Hors Pistes en février 2021
Inspiré des écrits de Donna J.Haraway, Ursula K. Le Guin et Greg Egan, l'œuvre nous plonge dans un futur spéculatif, où des échantillons d'espèces végétales alors éteintes sont conservés et exposés dans une salle d'archives virtuelle. Par le biais du montage et des stratégies visuelles, cette salle d'archives se transforme sporadiquement sous l'effet des interférences provoquées par la mémoire émanant des plantes répertoriées, révélant les traces d'un passé qui continue de hanter le lieu. Floralia est une simulation d'écosystèmes nés de la fusion de la technologie et de la matière organique, où passé et futur coexistent dans une tension perpétuelle du présent.
Sabrina Ratté
Sabrina Ratté est une artiste d’origine canadienne vivant à Paris. Sa pratique s’intéresse aux multiples manifestations de l’image numérique: la vidéo analogique, l’animation 3D, la photographie, l’impression, la sculpture, la réalité virtuelle et l’installation. L’intégration continuelle de nouvelles techniques appuie formellement les thèmes qui traversent ses œuvres tels que l’influence psychologique qu’exerce l’architecture et l’environnement numérique sur notre perception du monde ainsi que la relation que nous entretenons avec l’aspect virtuel de l’existence. Elle a été nominée pour le Prix Sobey pour les arts en 2019 et 2020. Ses œuvres ont été présentées internationalement par plusieurs institutions dont le Musée Laforet (Tokyo), le Centre Pompidou (Paris), le Musée National des Beaux-arts du Québec (Québec), Thoma Foundation (Santa Fe), le Centre PHI (Montreal), Whitney Museum of Art (New York), Chronus Art Center, (Shanghai), Museum of the Moving Image (New York).
Ses œuvres empruntent à une esthétique de l’organique et du technologique où les corps humains en tant que chair animale semblent sans cesse se confronter à la rigidité des lignes architecturales, à l’artificialisation des paysages naturels et à la possibilité d’une hybridation bionique.