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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

HYPNOSE

Publié le 4 Octobre 2020 par Anaïs BERNARD in exposit

HYPNOSE

Du 16 octobre 2020 au 31 janvier 2021
 

L'exposition Hypnose explore, pour la toute première fois, une histoire culturelle de l’hypnotisme de Mesmer à aujourd'hui, et les liens étroits que les pratiques artistiques ont entretenus avec l’histoire de l’hypnotisme, de la fin du 18e siècle à nos jours.
 

Située au carrefour de l’histoire de l’art, de l’histoire des sciences et de la culture populaire, l’exposition couvre tout le champ des arts visuels et vivants : de la peinture à la sculpture, du cinéma à la performance.

Elle se déroule en deux temps et deux espaces : dans le Cube, un parcours historique et artistique retrace l’évolution de l’hypnotisme et les liens entre l’hypnose et l’art, depuis la fin du 18e siècle jusqu’à l’époque contemporaine. Puis dans la Chapelle de l’Oratoire, l’artiste américain Tony Oursler déploie une installation immersive conçue spécifiquement pour l’exposition, comme un écho expérientiel au parcours du Cube.

 

L’hypnose endort, l’hypnose fait peur, l’hypnose amuse. L’hypnose n’est pas souvent convoquée dans les musées, probablement pour ces trois raisons réunies. Pourtant, l’hypnose est omniprésente, de manière délibérée ou inconsciente, dans le champ de la création. De Gustave Courbet à Auguste Rodin, en passant par Salvador Dalí ou encore Fritz Lang.

L’hypnose connaît aujourd’hui un net regain d’intérêt dans la culture scientifique et les imaginaires populaires. Mais peu de cas est fait du rôle qu’elle a pu jouer dans l’art. L'exposition Hypnose explore, pour la toute première fois, une histoire culturelle de l’hypnotisme de Mesmer à nos jours, et les liens étroits que les pratiques artistiques ont entretenus avec l’hypnose.

Hypnose couvre tout le champ des arts visuels et vivants : de la peinture à la sculpture, du cinéma à la performance, explorant ainsi l’intérêt des plasticiens, musiciens ou danseurs pour les modes de transmission de l’émotion sous état modifié de conscience.

L’exposition se déroule en deux temps :

  • un parcours historique et artistique dans le Cube.

en écho auquel, dans la Chapelle de l’Oratoire, l’artiste Tony Oursler propose une installation immersive.
Le parcours historique – Cube -1
Suivant un parcours chronologique, s’ouvrant à la fin du 18e siècle pour conclure avec la création contemporaine, l’exposition revisite quatre siècles durant lesquels les théories et les pratiques de l’hypnose ont peu à peu été investies par les artistes.
Le parcours se divise en huit sections, chacune mettant en avant une grande diversité d’objets et supports (peintures, gravures, photographies, vidéos…), rythmée par des projections de films (Docteur Mabuse le joueur de Fritz Lang, Anemic Cinema de Marcel Duchamp…). Ainsi le visiteur peut découvrir le véritable Baquet de Franz Mesmer aux vertus thérapeutiques, tant adulé que critiqué, des représentations des expériences de la Salpêtrière, des créations de Gustave Courbet, Auguste Rodin ou encore Salvador Dali, William Wegman, Alain Séchas, Larry Miller...

  • L’installation immersive de Tony Oursler – Chapelle

Une installation multimédia de l’artiste américain Tony Oursler, spécialement conçue pour cette exposition, s’empare de la Chapelle de l’Oratoire. Des saynètes vidéo, proches de l’esprit du cinéma des premiers temps, animent un décor peuplé de multiples objets, sculptures et écrans. Tony Oursler y mêle de multiples références visuelles à l’histoire de l’hypnotisme et diverses angoisses contemporaines liées aux technologies numériques.
L’installation est constituée d’une douzaine d’œuvres où sculpture et art vidéo interagissent. On y retrouve par exemple Franz Mesmer et sa caricature, un âne hypnotisant une patiente, Magnetic Tree, un arbre de quatre mètre de haut qui fait référence à l’arbre que Puységur avait magnétisé et auquel des patients se reliaient par des ordes pour guérir, ou encore une pièce faisant référence à la beat generation et à la Dreammachine de Brion Gyson, produisant un phénomène visuel troublant provocant la détente, à la façon d’une séance d’hypnose.
Tony Oursler, en grand virtuose de l’installation immersive fantasmagorique, plonge le spectateur dans une expérience sensible et spectaculaire, questionnant l’attention du public, la distraction et l’emprise.

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