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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Installations art numérique « Pyéra » et « Koro » Damien Traversaz

Publié le 22 Janvier 2020 par Anaïs BERNARD in exposit

Installations art numérique « Pyéra » et « Koro » Damien Traversaz

Installations art numérique « Pyéra » et « Koro » Damien Traversaz
  
Samedi 1 février : 14h > 19h
Dimanche 2 février : 10h > 12h – 14h > 17h
entrée libre – tout public – installations interactives

vernissage mercredi 29 janvier 2020 – 18h30

PYERA
(pierre en patois savoyard)
Pyéra est une installation acoustique interactive.
C’est l’aboutissement de 3 années passées à récolter dans les terres familiales plus de 250 ardoises qui « sonnent », à les classer par notes et qualité de résonance. Ce travail de lutherie a permis la création d’un instrument à 12 notes, d’une belle diversité de timbre. Les pierres ont l’accordage que la nature leur a donné, sans aucune retouche. Disposées en cercle, leur son se spatialise naturellement dans l’espace.

Pyéra s’inspire des tapets savoyards, ces ardoises accrochées aux arbres fruitiers qu’un petit caillou vient frapper au gré du vent. Le contact avec deux pierres de cuivre natif, le lien peau à peau entre les participants permettent de jouer l’instrument. Les pierres ressemblent aux personnes de cette région, têtues mais très attachantes. La musique passe de mélodies épurées à des rythmes effrénés de breakbeat, et s’inspire du comportement aléatoire des tapets traditionnels quand personne ne joue.
La création est tout public, de 1 à 80 participants. C’est une invitation à faire ensemble et à y trouver du plaisir, sans prétention.

KORO
KORO, cœur en langue Espéranto, est un voyage intérieur pour deux personnes, un regard imaginaire sur les énergies qui nous composent. Cette création utilise les battements de cœur et le contact entre humains pour générer en temps réel un univers poétique, visuel et sonore. C’est une expression non consciente, un regard impartial sur ce que nous sommes.
Ici, pas de capteurs numériques. Un stéthoscope est disposé sur une petite table. L’utilisateur s’en saisit. En le posant sur son cou, il cherche le son des battements. Le cœur bat la mesure. De ces pulsations naît la musique, en harmonie rythmique avec le corps.

On entend le son de son cœur. Les notes de musique sont créées par les pulsations, le tempo est défini par ce métronome humain. La musique se compose en temps réel. D’une approche contemporaine, elle fait la part belle aux sonorités acoustiques (piano, violoncelle, violon alto, marimba…). Avec
plus de quatre mille combinaisons possibles, la composition est à chaque fois unique. Chacun(e) développe un univers sonore qui lui est propre. L’écoute se réalise au casque audio. Les instruments se déplacent dans l’espace sonore, augmentant l’immersion ressentie. Un visuel poétique de cette vie intérieure
En mouvement perpétuel, la création visuelle se compose en temps réel. Son évolution dépend de la fréquence des battements et de la musique : chaque instrument génère ses propres particules, de formes et couleurs différentes.
L’espace autour de la création est illuminé par une ampoule qui marque délicatement les impulsions du cœur.
Le lien humain au centre de la création Le contact peau à peau interagit avec l’installation : Le toucher corrèle avec l’ouïe et la vue. Un lien invisible et intime se crée entre les deux participants, la peinture et la musique se transforment par le mélange des couleurs et l’évolution de l’instrumentarium.

 

Ferme de Bressieux
297, route de la Ferme
73000 Bassens

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