๐ ๐น'๐ผ๐ฐ๐ฐ๐ฎ๐๐ถ๐ผ๐ป ๐ฑ๐ ๐๐ฒ๐ฒ๐ธ-๐ฒ๐ป๐ฑ ๐ฐ๐ฟ๐ฒฬ๐ฎ๐๐ถ๐ณ #๐ฑ ๐ผ๐ฟ๐ด๐ฎ๐ป๐ถ๐๐ฒฬ ๐ฝ๐ฎ๐ฟ ๐น’๐๐ฑ๐ฎ๐บ๐ถ, le samedi 2 novembre 2019, à 20h, ๐น๐ฎ ๐ฝ๐ฒ๐ฟ๐ณ๐ผ๐ฟ๐บ๐ฎ๐ป๐ฐ๐ฒ LAPSE ๐ฑ๐ ๐ฐ๐ผ๐น๐น๐ฒ๐ฐ๐๐ถ๐ณ ๐๐๐ฐ๐ถ๐ฑ๐ถ๐ฎ๐ฐ๐ฒ๐ฎ ๐๐ฒ๐ฟ๐ฎ ๐ฝ๐ฟ๐ฒฬ๐๐ฒ๐ป๐๐ฒฬ๐ฒ : ๐๐ฟ๐ผ๐ถ๐ ๐๐ฒฬ๐พ๐๐ฒ๐ป๐ฐ๐ฒ๐ ๐ฑ’๐ฒฬ๐๐ผ๐น๐๐๐ถ๐ผ๐ป ๐ฟ๐๐๐ต๐บ๐ถ๐พ๐๐ฒ, ๐บ๐ฒฬ๐น๐ผ๐ฑ๐ถ๐พ๐๐ฒ ๐ฒ๐ ๐ป๐ฎ๐ฟ๐ฟ๐ฎ๐๐ถ๐๐ฒ. ๐จ๐ป ๐๐ฝ๐ฒ๐ฐ๐๐ฎ๐ฐ๐น๐ฒ ๐ถ๐ป๐๐ถ๐บ๐ถ๐๐๐ฒ ๐ฒ๐ ๐ถ๐บ๐บ๐ฒ๐ฟ๐๐ถ๐ณ !
Lapse désigne pour nous le saut, le glissement, l’écart ou encore l’interstice. C’est cet instant non-quantifiable durant lequel le réel semble soudain nous échapper. Un entre-deux, une rupture du flux qui fait vaciller les repères, une absence qui se mue en pure présence. Quand les systèmes deviennent défaillants, dans cet intervalle où tout se chevauche et s’effondre pour se reconstruire aussitôt, la sensation brute émerge à la lisière de la conscience.
Dans cette performance audiovisuelle, le collectif Ascidiacea met en pratique son savoir-faire et son expérience au contact du public pour proposer une expérience sensorielle immersive. Les esthétiques s’y chevauchent dans une dynamique évolutive, où la rythmique prend régulièrement le pas sur l’ambient, l’acoustique sur la synthèse, où les linéarités se croisent et s’entremêlent dans un développement rhizomique. Le matériau, qu’il soit sonore ou visuel, est progressivement déconstruit et reconstitué pour faire émerger de nouvelles formes, se jouant des mécanismes perceptifs et attentionnels du public.