Festival et exposition du 13 au 17 mars 2019.
Toute activité humaine qui se pérennise un tant soit peu a vocation à s’inscrire dans l’histoire, au moins celle de la cité qui en est le théâtre. Ainsi, la ville de Clermont-Ferrand, est devenue l’une des capitales mondiales du cinéma par son Festival du court-métrage. Cette aventure à ses racines dans les années soixante-dix et l’action des étudiants et de leur exceptionnel ciné-club. Ce que certaines personnes ignorent, c’est que cette génération a aussi donné naissance à un festival d’art vidéo – VIDEOFORMES – qui a évolué pour embrasser le champ des arts numériques, et plus tard un festival du film documentaire (Traces de vie), auquel on peut rajouter Nicéphore, festival d’images fixes. Peu de cités peuvent s’enorgueillir d’un tel panel d’événements qui parcourent quasiment l’ensemble des formes du monde l’image en mouvement, hormis la ville de Toronto, la véritable capitale mondiale du cinéma (un festival de cinéma par semaine en moyenne !).
Ainsi replacée dans un contexte particulier, la 34eme manifestation d’arts numériques poursuit ses objectifs : observer, présenter, produire des œuvres en phase avec leur temps et les «nouvelles technologies ».
Pour marquer l’héritage qui est le nôtre, nous avons choisi de revisiter les pionniers de cet art récent en présentant une pièce du patrimoine : TV Buddha de Nam June Paik qui ouvre l’accès aux expositions dans lesquelles un grand nombre d’œuvres sont présentées en première mondiale, qu’elles soient produites dans notre programme de résidences (Imaginary Systems, Kika Nicolela, Agnès Guillaume) ou offertes par des artistes, comme le Pandemonium de Tania Mouraud ou loving de Regina Hübner. Ajoutons à cette liste, la pièce d’Elena Artemenko, jeune artiste russe, les œuvres présentées par la Galerie Claire Gastaud, partenaire du festival de longue date (Delphine Gigoux-Martin), ou Zaoum, un lieu d’expérimentation (John Sanborn, Isabelle Arvers). Saluons le partenariat avec le Museum Henri-Lecoq et pour la première fois le duo inédit Fanny Bauguil et Zoltar Petrescu….
Réalité Virtuelle (VR), performances audio-visuelles, causeries, débats, projections diverses et variées, un menu riche — éclectique, ouvert, sensible aux questionnements humains et aux implications de nos choix de vie pour l’avenir de la planète bleue — est offert à tous publics avec en sus des productions d’artistes en herbe (vidéo une minute, installations vidéo, …).
Seuls l’amour et l’art rendent l’existence tolérable ! (Au lien ci-dessous)
Loïez Déniel, président, Gabriel Soucheyre, directeur
Seuls l'amour et l'art rendent l'existence tolérable
Comment les tragédies, la peinture, les romans ou le cinéma résonnent avec l'histoire des passions et de leurs représentations des sensibilités, de l'intériorité, du dévouement et du sentim...