Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Séminaire de recherche 3-2018 “i+M/POSSIBLES“

Publié le 6 Février 2018 par Anaïs BERNARD in conférence

Séminaire de recherche 3-2018 “i+M/POSSIBLES“

Ce troisième séminaire de recherche qui aura lieu le 
vendredi 16 février à 14h en salle 402
s’inscrit dans la continuité du premier “Réalités Impossibles“. Il aura pour titre : “i+M/POSSIBLES et POSSIBLES : la question de l’i+REÉL“
avec les interventions successives de :
Marc Veyrat /// Artiste et MCF en Arts et Sciences de l’Art /// Laboratoire LLSETI /// USMB /// i+REAL i+M/POSSIBLES
José Man Lius /// Artiste /// LABORATOIRE DU CHAMP DES POSSIBLES / TROU NOIR / POSSIBLES n°2
///
Marc Veyrat /// i+REAL i+M/POSSIBLES
En PART-i ®-TRANSMIS sur Facebook Vidéo Live par
https://www.facebook.com/MrMeetgrinder
///
Nous connaissons tous cette fameuse histoire de Mr Brainwash qui, en imaginant un film sur Banksy, va s’imaginer artiste... Ou peut-être que Banksy va imaginer Mr Brainwash pour que nous puissions imaginer ce que peut être un artiste... Ou encore afin de nous faire ENTRE/VOIR ce qui fait art dans sa propre pratique ?+) Ou finalement de quel corps parle-t-on et comment l’information ®-PENSE le corps d’un JE sujet (- ! le sien ou celui de Mr Brainwash ?+) dans un étant-donnée au monde ?+) Comment le processus la décompose t-elle en paquets cadeaux offerts au plus offrant ?+) Pour comprendre cette dissection programmée nous prendrons comme points de départ deux œuvres : La Princesse et son MAC https://www.facebook.com/laprincessesetsonmac/, un dispositif hypermédia directement implémenté sur Facebook signé par Carole Brandon et U-rss FFF https://u-rss.eu/fff/about/fr/ qui s’inscrit plus largement avec F-CONNEXION dans la constellation U-rss http://u-rss.eu/ développée depuis 2010 (-! Marc Veyrat & Franck Soudan, U-rss Dream Team !-). Dans les deux cas de figure, une prise de conscience de l'altérité due au statut même du corps ®-PRÉSENTÉ, provoque chez chaque sujet observant / participant des troubles sur ce qui lui appartient et ce qui lui échappe. Des ®-INTERROGATIONS apparaissent sur son propre état corporel face à un monde désormais acoquiné aux technologies numériques, sur la question des normes esthétiques et des transgressions, la ®-SEMBLANCE... 
///
José Man Lius /// LABORATOIRE DU CHAMP DES POSSIBLES / TROU NOIR / POSSIBLES n°2
Le projet TROU NOIR est en cours de développement phase 1. 
CONCEPT / RECHERCHE
TROU NOIR — PHASE 1
///
josemanlius.com/portfolio-items/black-sun
TROU NOIR I Installation vidéo Interactive et sonore.
point de départ créatif : https://vimeo.com/140945005
///
UNE PROPOSITION DE JOSÉ MAN LIUS 
(composition visuelle générative / josemanlius.com) 
EN COLLABORATION AVEC GAUTHIER KEYAERTS 
(composition sonore interactive / https://gauthierkeyaerts.wordpress.com/).
RÉSUMÉ DU PROJET DE L’ŒUVRE :
///
TROU NOIR, est une œuvre interactive au rythme évolutif qui peut accueillir simultanément une trentaine de personnes pour une immersion panoramique en réalité virtuelle dans une structure flexible. C’est un environnement en stéréovision qui conduit le visiteur à faire une rencontre insolite avec des phénomènes astrophysiques. L’œuvre crée une corrélation entre la complexité des liens sociaux du public, l’astrophysique, les galaxies, l’univers... l’infini. Lors de son passage dans l’œuvre, le corps du visiteur est détecté par des Kinects (outil daté) qui développent un système de projection panoramique expérimentale programmé par les logiciels de Catopsys. Le déplacement est interprétée comme une vibration qui aura un impact sur l’équilibre d’un monde à l’échelle d’un COSMOS IMAGINAIRE. Si le visiteur s’approche de trop près, l’œuvre s’emballe et déclenche un signal d’alarme sensoriel. TROU NOIR propose une rencontre avec un «OBJET PARADOXAL».

DESCRIPTIF :
Installation vidéo interactive et sonore. une immersion panoramique en réalité virtuelle qui conduit le visiteur à faire une rencontre insolite avec un phénomène astrophysique. TROU NOIR, une installation interactive qui peut accueillir une douzaine de personnes dans un espace de captation de mouvement. C’est une immersion à la fois visuelle et sonore qui conduit le visiteur à faire une rencontre improbable avec des phénomènes astrophysiques à travers un dispositif interactif basé sur la captation de mouvement.. L’œuvre crée une corrélation entre la complexité des liens sociaux du public, l’astrophysique, les galaxies, l’univers... l’infini.`

Nous vivons tous physiquement l’expérience du TROU NOIR au quotidien par rapport à des problèmes d’ego. Nous absorbons de la «matière» et nous en rejetons. L’œuvre met en parallèle le lien paradoxale entre le regard humain et dimension incommensurable des galaxies. Lors de son passage dans l’œuvre, le corps du visiteur est détecté et sa présence est interprétée comme une vibration qui a un impact sur l’équilibre d’un environnement donnant à voir le monde à l’échelle d’un COSMOS IMAGINAIRE. Si le visiteur s’approche de trop près, l’œuvre s’emballe et déclenche un signal d’alarme sensoriel. «L’Humain, ce trou noir cannibale, qui absorbe tout ce qui l’entoure»

AMBITION / DESCRIPTION TECHNIQUE :
Trou Noir, une installation interactive qui peut accueillir une douzaine de personnes dans un espace de captation de mouvement er recevoir un nombre de visiteur illimité. C’est une immersion à la fois visuelle et sonore qui conduit le visiteur à faire une rencontre improbable avec des phénomènes astrophysiques à travers un dispositif interactif basé sur la captation de mouvement.. 

L’œuvre crée une corrélation entre la complexité des liens sociaux du public, l’astrophysique, les galaxies, l’univers... l’infini. 
L’œuvre nécessite le développement d’un système interactif basé sur des logiciels libres avec des technologies écologiques et économiques (rasberry v2 + caméra infra rouge) 
— un rasberry N°1 diffuse des particules de manière aléatoire 
ex. Player Light / Player vidéo Linux RASP 
— Le rasberry analyse avec la caméra infrarouge — de la même façon qu’une kinect sur la xbox — les mouvements des gens qui apparaissent dans la zone de détection. Le rasberry détoure la silhouette du visiteur qui absorbe les particules. 
— un rasberry N°2 orienté à 180 ° par rapport au video projecteur envoie ces mêmes particules sur le corps du visiteur à partir du moment où il est détecté. Les particules passent d’un rasberry à l’autre et disparaissent pour revenir à l’horizon du premier rasberry. ce qui compose un cercle ni. 
«Rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme». 
— un programme interpole les mouvements et lance l’algorithme — avec un code aléatoire — qui relance le cycle des particules. Les rasberry deviennent des éléments gravitationnel vont réagir en fonction des différentes actions — fusion — cannibalisation — explosion — renaissance... 
— Le programme sera développé avec des logiciels open source. ex. open frameworks / open GL / open Cv / Linux / RASBIAN ... 
— Tout changement volumétrique dans la zone de détection crée anime le mouvement — un puissant vidéoprojecteur (Tri LCD) fabrique de la lumière et de la couleur... 
— La trame du dispositif gérera à la fois le son et l’image. 

SPATIALISATION SONORE :
l’aspect sonore de trou noir sur Plusieurs éléments. l’ambiance sonore se base sur 3 Pôles :
• Les sons du cosmos, bruts et recomposés (L’infiniment grand)
• Les sons du corps (l’infiniment petit)
• Des textures sonores créées par Gauthier Keyaerts pour l’installation (le lien). L’ensemble de ces matières se verront spatialisées :
- une quadriphonie «d’ambiance», située dans les coins des l’espace de 50m2 (immersion)
• Une quadriphonie «de proximité», située dans la sphère posée au milieu de l’espace de 50m2. Ces son ne seront perceptibles qu’une fois à proximité de la sphère. C’est son «langage», son dialogue avec le spectateur.
- une spatialisation dans les sphères suspendues au pla- fond, en 16 points. Créant du mouvement dans l’espace de l’installation Ce dernier point est interactif, les sons vont réagir à la présence du visiteur, ou des visiteurs, selon un principe de tracking par caméra à détection de mouve- ments, et de mapping des sons au sein d’une interface dédiée, développée sous Max/MSP. Technologiquement, les deux espaces quadriphonies reposent sur de simples lecteurs de média, amplis et haut-parleurs. Cependant la spatialisation en 8/16 points nécessite 2 Mac Mini, deux caméra de type Kinect, 2 cartes son, et des haut-parleurs
actifs de petite taille.

interpréter l’infini :
Celle ou celui qui expérimente un instant d'immersion en chambre anéchoïque ne perçoit – par la suite - plus le monde de la même manière... A l'instar de John Cage dans les années 1950.
L'expérience anéchoïque révèle qu'il n'y a pas de vide. Bien au contraire, au bout d'un moment, le battement de cœur devient un vrombissement, le système nerveux un générateur de fréquences aiguës. La trace la plus éloquente" du passage de Cage en milieu "hors du son" reste sa célèbre composition 4'33". Loin d'être anecdotique, ce soi-disant "vide" nous en dit beaucoup: si le musicien reste statique face à son instrument, le public reste alors à l'écoute de la salle de concert, de lui- même, de l'environnement... Chaque représentation devient alors unique, émancipée de tout code, reposant sur le hasard.
Quelle symphonie, quelle immensité "compositionelle" naturellement générative, tout aussi importante que celle mise en exergue par Luigi Russolo, lors de la publication de son manifeste l'Art des bruits.
Entre Russolo et Cage, il y a toutes les nuances du bruit au (faux) silence.
Tous deux nous révèlent que tant le monde extérieur qu'intérieur sont d’intarissables sources de "compositions" pour celles et ceux qui prennent la peine de les écouter, et de les archiver. Nous passons de l’infiniment intime à l’infiniment humain, à l'expérience collective. Russolo et Cage font tant d'émules...
Nous pouvons également rapprocher ces révélations du constat bouddhiste que chaque instant est unique si nous l'observons attentivement, même le plus familier et répétitif.
Quand nous grimpons encore de quelques échelles, nous pas- sons dans l'espace, les systèmes solaires, les galaxies... les trous noirs. Le vide intersidéral , nous révèle la NASA, charrie de nombreuse messages sous formes d'ondes électromagnétiques, transposables en sons.
L'environnement sonore de Trou Noir va reposer sur ces liens entre l’infiniment petit, les sons intimes, intérieurs, et l’infiniment grand, le rugissement du cosmos, où s'entremêlent le échos du passé, le présent... et qui sait? Spatialisé, immersif, générative, cette composition fera la part belle aux sons du corps, environnementaux, spatiaux, et aux textures électronique permettant de mieux lier l'ensemble.
///
Épilogue solaire imaginaire !
N'ayant obtenu de bourse pour passer en phase 2/3. COLLABORATION / INGÉNIERIE / PRODUCTION

Ce projet est probablement voué à ne jamais voir le jour. Nous avons donc utilisé une partie de la recherche créative pour créer le film BLACK SUN qui s’approprie et détourne des images d'archive de la NASA (https://www.youtube.com/watch?v=85FNjkdVUBU) A l'image — Nous avons mis en scène, une étoile, un soleil qui s’éteint. Hors figurez vous que des recherches en astrophysique explique qu'a une énième perception de la réalité qui nous échappe, un trou noir "serait" (...) un soleil d'anti-matière — Le creux se révèle être un volume (!) Un soleil noir = Black Sun ! Notre cher soleil révèle également de mystérieuses taches noires, qui pourrait être : Trou noir / Stargate / autre (?)
http://www.lepoint.fr/astronomie/un-trou-noir-carre-s-est-forme-dans-le-soleil-14-05-2014-1822892_1925.php

BLACK SUN JOSE MAN LIUS + GAUTHIER KEYAERTS INSTALLATION IMMERSIVE www.josemanlius.com Collaboration Image/Son osmotique & Interculturelle entre JOSÉ MAN LIUS (fr) + GAUTHIER KEYAERTS (be). Une relecture poétique d’images d’archives vidéo de la Nasa questionne le lien entre — la beauté et le sublime — le rationnel et merveilleux — les indifférentes vision de beauté et du sublime Le baroque, le romantisme & le conceptuel (...) La question du divin. « UNE EXPÉRIENCE DU SUBLIME, CES FORCES QUI DÉPASSENT NOTRE ENTENDEMENT » «Tout ce qui est propre à exciter les idées de la douleur et du danger, c’est-à-dire toute ce qui est en quelque sorte terrible, tout ce qui traite d’objets terribles, tout ce qui agit d’une manière analogue à la terreur, est une source du sublime; ou, si l’on veut, peut susciter la plus forte émotion que l’âme soit capable de sentir » Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau, traduction de E. Lagentie de Lavaïsse, Paris, J. Vrin, 197. Edmund Burke. LE CORPS A L’ÉCHELLE DES ÉTOILES. BLACK SUN invite le public à découvrir un Corps non identifié — Une étoile mystérieuse située au centre d’un système solaire dans une dimension parallèle — La naissance d’un territoire énergétique ectoplasmique filmé du point de vue de la caméra thermique et du rayon X. Ce traitement de l’image hybride oscille entre des masses gazeuses esquissées et les variations de rayonnement infrarouges — électromagnétique à haute fréquence. PRÉSENTATION L’œuvre crée des correspondances entre illusion & réalité physique en deux étapes : Partie 1. 1 FILM HD. F.16.9 – 5MN15. / Partie 2. 1 installation comprenant —1 écran vertical qui s’aligne en ligne droite avec 6 tirages photographiques noir/argent issus de l’œuvre vidéo — 1 spatialisation sonore 4 pistes.
///

Commenter cet article