APPEL À COMMUNICATION
TEXTE & IMAGE 5 : LES FABRIQUES DES HISTOIRES
Colloque Mardi 16 et mercredi 17 octobre 2018 / USMB / Chambéry Jacob-Bellecombette
Comment rendre visible l’environnement qui nous entoure et le corps qui nous ®-CONSTITUE ?+) Peut-être à travers quelque unes des nombreuses connexions qui le composent ?+) Mais peut-être également en nous donnant la possibilité d’en prendre conscience ?+) Comment expérimenter un savoir apprendre et savoir prendre le droit dans la figure de l’Autre l’obtention d’un consentement à SE ®-VOIR pour apprendre doucement à se visualiser — à apprendre à prendre une place — dans ce monde englobant et globalisé ou tout simplement à LE ®-VOIR, le décrypter pour se ®-CONNAÎTRE tout en risquant chaque fois un peu plus de se perdre ?+) Comment habiter, se ®-CONSTRUIRE une histoire dans l’histoire de l’Autre ?+) Comment la fiction, l’identité en réseau, les usages et les comportements que nous ®-PRODUISONS dans notre quotidien (- ! l’avatar, la mise en scène de soi, la fable ou la légende mais aussi la data visualisation !-) au jour du i (-! au jour d’une information dé-pliée simultanément sur plusieurs médias, tournant autour d’un JE surexposé !-) nous définit dans un champ des possibles, nous invente en i-RÉEL, c’est-à-dire dans un TOUT ®-LIÉ par l’information, mêlant constamment vivant et donnée numérique ?+)
Prenons ainsi l’exemple du Désert de Retz. La formidable fascination que nous offre une promenade dans ce lieu hybride — à mi-chemin entre un jardin philosophique et un dispositif de livre augmenté livré grandeur nature et à ciel ouvert — nous propose d’abord un scénario, sur site, de références organisées en hyperliens et de signes opératoires . Ce paysage artificiel déployé devant nous, nous force à comprendre comment les différents points de vue que nous allons découvrir pas à pas, expérimenter, s’imbriquent et s’enchaînent pour construire une pensée cohérente, une vision entre rêve et expérience. Imaginé en 1774 par François Racine de Monville, à proximité des jardins de Versailles, il nécessite indubitablement d’être éprouvé sans a priori, sans schéma ou stratégie préalable. L’idée de perdre. Et se perdre.
Alors quelle serait l’importance d’inventer des dispositifs, des lieux de perdition, de perdre un horizon, se perdre afin de se ®-TROUVER pour comprendre ce qui relèverait d’une actualité en réseaux ?+) Pourquoi ce Désert de Retz signalerait encore une actualité brûlante ?+) En évitant les questions liées au hasard objectif cher aux surréalistes, les chemins de l’information (utilisés aussi désormais comme matériau artistique), dessinent des Parkours complexes, des demeures numériques, des univers de JE-U au travers de labyrinthes phénoménologiques, peut-être à l’instar de cette fantasmagorie minérale et végétale. Car dans, devant toutes ces architextures émotionnelles — anciennes comme contemporaines — le CORPS S’AFFRONTE sans cesse À L’INFORMATION. Les raisons sont multiples. Tout d’abord, nous traversons continuellement des paysages en ruine, incomplets, des histoires sans fin. En effet, les relations systémiques que nous pouvons entrevoir à travers les paradigmes qui animent notre monde contemporain, ne nous laissent souvent que peu de chance d’avoir une vue d’ensemble.
Pour se ®-METTRE doucement dans une situation critique, il faut emprunter peut-être le chemin de la fiction, s’attacher à la métaphore, plonger dans une histoire à ®-BONDS puisque nos points de vue sont nécessairement tronqués, mangés par différents accidents qui les actualisent. Soit par manque de visibilité, soit parce qu’ils donnent lieu à des dispositifs in/visibles qui — même lorsque nous avons affaire à des œuvres artistiques !+) — ne prennent pas ou peu en compte l’ensemble des éléments relationnels entrant dans la ®-COMPOSITION même de ces dispositifs. Des scénarios sont ainsi nécessaires entre TEXTE et IMAGE, entre ART et INFORMATION.
La question de la fabrique serait ainsi à prendre dans son double sens de fabriquer ; fabriquer des histoires, des échanges, des scénarios transcendants notre quotidien pour ®-ENCHANTER notre environnement, notre existence afin de stimuler nos interrogations et fabriquer un lieu de l’œuvre, le cadre d’un dispositif artistique comme architexture de liens dynamiques. Il poursuit, en ce sens le travail déjà engagé avec le colloque TEXTE & IMAGE 4 / Architexture Poétique & Humanisme Numérique qui s’est tenu à La Valette, en mars 2016. https://www.facebook.com/events/1830301813925976/
Colloque International organisé par les laboratoires LLSETI, CIEREC et PARAGRAPHE…
Organisation :
— Vincent Ciciliato / CIEREC / UJM / Saint-Étienne
— Alexandre Matei / Université Ovidius / Constanța
— Richard Spiteri / Université de Malte
— Marc Veyrat / LLSETI / USMB / Chambéry
Comité scientifique :
— Dominique Lagorgette / LLSETI / USMB / Chambéry
— Ghislaine Chabert / LLSETI / USMB / Chambéry
— Marc Veyrat / LLSETI / USMB / Chambéry
— Carole Brandon / LLSETI / USMB / Chambéry
— Danièle Méaux / CIEREC / UJM / Saint-Étienne
— Anolga Rodionoff / CIEREC / UJM / Saint-Étienne
— Vincent Ciciliato / CIEREC / UJM / Saint-Étienne
— Richard Spiteri / Université de Malte
— Alexandre Matei / Université Ovidius / Constanța
— Ghislaine Azémard / PARAGRAPHE / Université Paris 8
— Laure Leroy / PARAGRAPHE / Université Paris 8
Les contributions attendues exploreront différents aspects de cette problématique ouverte et de ses axes en élaborant leur réflexion à partir d’études précises, de dispositifs ou de démarches originales. Nous valoriserons les perspectives interdisciplinaires et intersectorielles. Nous attendons avant le lundi 26 février 2018 vos propositions de communications entre 150 et 200 mots maximum. Celles-ci seront accompagnées d’un bref CV. Merci de les renvoyer à imateriel@gmail.com
Lundi 30 avril 2018 : retour sur les propositions.
Lundi 03 septembre 2018 : rendu du texte définitif.