Un nouveau Grand soir d'art numérique et de création musicale avec la biennale NÉMO, à lieu le vendredi 26 janvier 2018, au Philharmonie de Paris, à partir de 20h30.
✜ Alex AUGIER : _nybble_
performance audiovisuelle
✜ Paul JEBANASAM / Tarik BARRI : Continuum
pour vidéo et électronique
✜ Daniele GHISI : Any Road
pour ensemble, vidéo et électronique
✜ Alexander SCHUBERT : Serious Smile
pour ensemble, capteurs sensoriels et électronique live
✜ Rune GLERUP :Concerto, pour piano et ensemble
★ Alex Augier, électronique et vidéo live / Paul Jebanasam, électronique / Tarik Barri, vidéo live / Boris Labbé, vidéo
Ensemble intercontemporain / Vimbayi Kaziboni, direction
Benoît Meudic, réalisation informatique musicale Ircam
Après les mémorables Turbulences numériques de 2015, l’EIC et Nemo, Biennale internationale des arts numériques, se retrouvent pour un nouveau « Grand soir » qui manifestera à quel point la culture digitale imprègne aujourd’hui la création musicale.
Tout d’abord avec «_nybble_» d’Alex Augier, une spectaculaire performance audiovisuelle que son créateur décrit comme une
« expérience » synesthésique en forme de continuum numérique vertigineux. « Continuum », c’est d’ailleurs le titre de l’oeuvre de Paul Jebanasam et Tarik Barri qu’ils définissent en toute simplicité comme « une exploration en trois temps de la vie, de la puissance et de l’énergie de l’univers ».
Le jeune compositeur italien Daniele Ghisi a commencé par étudier les mathématiques avant de choisir la musique. Cela explique en partie l'intérêt qu’il nourrit pour le numérique qui est à la fois une source d’inspiration, un mode d’expression,
et même son premier outil de composition. Depuis 2012, il collabore régulièrement avec l’artiste vidéo Boris Labbé avec lequel il a récemment créé « Any road », une pièce inspirée par l’univers des jeux vidéo, et plus particulièrement par le mythique « Pong ».
L'énergique Concerto pour piano et ensemble du danois Rune Glerup sera le contrepoint instrumental d’une soirée qui se terminera par «Serious Smile » , d’Alexander Schubert. Pour le
compositeur multimédia cette oeuvre pour quatre musiciens équipés de capteurs de mouvement « attire l’attention sur le caractère artificiel et inhumain de l’électronique et des interactions technologiques ».