Un petit retour sur la Nuit européenne des Chercheurs qui c'est déroulée à Metz le vendredi 25 septembre dernier.
Les permiers nombres tombent:
- Soirée : 630 visiteurs (47% d'étudiants, 42% de personnels, 11% Grand public : ceci s'explique par la réorientation de notre communication)
Pour ma part, je ne ferais pas un bilan chiffré mais plutôt un état de soirée. Après trois ans de participation à cette manifestation, j'ai pu la voir grandir dans la ville de Metz. En 2013, j'y présentais une installation artistique -dividu#2 présentée dans un bus. En 2014, je me prétais à l'exercice du speed searching, c'est à dire 7 minutes pour présenter me stravaux de recherche. Cette année 2015, je tiens un stand et le public est là, en nombre, curieux, avec l'envie d'expérimenté tout ce qui leur est proposé. J'y présente les ouvrages Manifeste des Arts Immersifs (2014) et Immersivité de l'art - Interactions, Imsertions, Hybridations (2015). Une maquette de labyrinthe me permettait d'expliquer la notion d'imsertion, lorsque l'environnement vient englober le corps réel, permettant de vivre une expérience spatio-temporelle riche en sensations et émotions. L'expérience proposée était de se munir d'un modèle plastique de cardboard et d'un casque audio pour visuliser le montage vidéo artistique Immersion en eau vive. Malgré ce support minimaliste mais portatif et encombrant, les spect-acteurs ressentent cette sensation de 3D, physiologiquement leur rythme cardiaque tente de se calquer à celui proposé dans le film, parfois une sensation de vertige. Il en ressort qu'il est difficile de mettre des mots sur le vécu: "C'est bizarre", "C'est étrange!", "Ca me fait remonter des souvenirs d'enfance en surface.", "Cette horloge est perturbante, on ne peut pas l'arrêter?"... Bref, le pari est gagné le montage proposé agit sur la perception et sur les émotions. L'occasion de vérifier que ce que l'on crée, même avec l'idée d'introduire le concept d'immersion de manière vague, tout en essayant de projeter le possible ressenti du public, se trouve vécu par les spect-acteurs avec un éventail de sensations beaucoup plus large qu'imaginé au départ. Il semble également très difficile d'expliquer, de mettre des mots, sur ce que le public vit au moment de l'expérience. Manque de recul? Difficulté d'analyse? Ou exercice novateur?
Nuit des Chercheurs : MetZ2015
Le vendredi 25 septembre, dès 18h, des chercheurs vous donnent rendez-vous pour une soirée placée sous le signe de la découverte et du plaisir sous la thématique de l Expérience Pour les 10 a...