Près d’un demi-siècle après Mai 68 et la décennie 70 -révolution sexuelle, politique mais aussi culturelle- pendant laquelle des artistes de toutes disciplines se sont attelés à jouer sur les tabous et à les mettre au grand jour, que nous reste-t-il de cet héritage qui fonde notre modernité artistique ? Comment les artistes contemporains s’emparent-ils du corps physique, social et culturel et des questions qui l’accompagnent : « l’anormalité », le bizarre, le queer. Que disent les plasticiens, les performeurs, les cinéastes, les danseurs… de la place du corps, de la sexualité, du désir aujourd’hui ; que racontent-ils et comment ?
Nous proposons de penser le domaine de l’art comme un espace politique où les rapports de domination se rejouent, et peuvent potentiellement être dénoués. Nous entendons nous interroger sur cette prise de parole par des artistes se faisant la voix de groupes minorisés, marginalisés, travaillant à écrire leur propre « histoire », individuelle et collective, contre une confiscation principalement mâle, blanche et hétérosexuelle.
Genere vous propose de venir échanger autour de ces questions lors de conférences et tables rondes, du 23 au 25 septembre, à l'ENS de Lyon et hors les murs.
Inscirption gratuite et obligatoire sur :
https://docs.google.com/
.. et en prolongement de ces journées, nous vous proposons un atelier DragKing, samedi 26 septembre, de 13h à 19h, afin de mettre en pratique et montrer la diversité des démarches artistiques qui ont pour objet les corps. (https://www.facebook.com/